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Mélenchon a soutenu la guerre sarkozyste contre la Libye

jeudi 23 mars 2017, par anarchie

Question du 23 mars 2017 : Mélenchions a-t-il vraiment cru, qu’il pouvait nous faire croire, que le Sarkonazi bombardait la Libye pour soutenir une quelconque révolution ?

Et en plus, à l’époque, pour se justifier face aux journalistes, mélenchions avait dit que le PCF aussi avait voté pour la guerre de Libye. Le PCF avait dû démentir aussitôt !


Libye, le débat

« Il faut briser le tyran pour l’empêcher de briser la révolution »

http://www.liberation.fr/planete/20…

Par Lilian Alemagna — 21 mars 2011 à 00:00

Coprésident du Parti de gauche (PG) et député européen, Jean-Luc Mélenchon s’est prononcé en faveur de l’opération militaire en Libye sous mandat de l’ONU.

Pourquoi soutenez-vous les frappes aériennes en Libye ?

La première question à se poser est la suivante : y a-t-il un processus révolutionnaire au Maghreb et au Moyen-Orient ? Oui. Qui fait la révolution ? Le peuple. Il est donc décisif que la vague révolutionnaire ne soit pas brisée en Libye. Il suffirait que Kadhafi l’emporte pour que le message soit : « Celui qui tire le plus longtemps et le plus dur sur son peuple pendant une révolution a gagné. » Ce serait alors le signal désastreux d’une victoire de la contre-révolution ! Ma position est constante : je suis partisan d’un ordre international garanti par l’ONU. Je suis donc très frappé de voir que les commentaires utilisent un vocabulaire qui n’est pas celui de la situation. On parle de « coalition ». Mais ce n’est pas une coalition. On parle d’un « état de guerre avec la Libye ». Il n’y a pas de guerre avec la Libye. Ce vocabulaire montre à quel point l’habitude de se référer à l’ONU a été perdue.

On vous a connu pourtant beaucoup plus critique sur les interventions militaires… Pourquoi, par exemple, avoir voté pour la résolution du Parlement européen ?

Cette résolution, présentée par les sociaux-démocrates, les Verts, une partie de la droite et signée par le président de mon groupe [Gauche unie européenne, ndlr], Lothar Bisky, membre de Die Linke, demandait à la Commission de se tenir prête en cas de décision de l’ONU. Je l’ai votée pour cette raison. J’approuve l’idée qu’on brise le tyran pour l’empêcher de briser la révolution. L’ONU a ensuite pris cette position alors que la Russie et la Chine d’une part, et le Brésil et l’Inde d’autre part, d’habitude extrêmement sourcilleux sur les questions de souveraineté nationale, se sont abstenus. S’ils n’ont pas voté contre, cela prouve que les raisons d’agir sont fortes.

Dans votre camp, tout le monde n’est pas pour cette intervention. Les communistes dénoncent notamment un « risque d’escalade »…

Il y a bien sûr un risque d’escalade, mais je craindrais davantage le risque de massacre !

J’approuve donc le mandat de l’ONU. Mais rien de plus. Je suis contre l’intervention terrestre. Nous ne sommes pas en guerre avec la Libye. J’adjure de comprendre : il ne faut pas que le dernier mot reste à la force contre une révolution ! J’ai voté la résolution du Parlement européen en accord avec la direction du PCF et de la Gauche unitaire, en accord avec mon collègue eurodéputé communiste Patrick Le Hyaric. Mais quelles sont les alternatives ? Ce n’est pas avec des communiqués que l’on pourra abattre un Mirage ou détruire un char ! Si le Front de gauche gouvernait le pays, aurait-il regardé la révolution libyenne se débattre comme nos prédécesseurs ont regardé les révolutionnaires espagnols mourir ? Non. Serions-nous intervenus directement ? Non. Nous serions allés demander à l’ONU un mandat. Exactement ce qui vient de se faire. Je peux appuyer une démarche quand l’intérêt de mon pays coïncide avec celui de la révolution.

Votre démarche tranche quelque peu avec vos oppositions à la guerre du Golfe, en 1991, aux interventions au Kosovo et en Afghanistan…

Il y a une différence fondamentale ! Toutes ces guerres se sont faites sur décision unilatérale de l’Otan. Dans le cas présent, au contraire, l’intervention se fait sous mandat de l’ONU. C’est décisif : il n’y a pas d’ordre international possible qui ne procède de l’ONU. Mais vous savez, il faut généralement quelques années pour que mes formules à l’emporte-pièce tombent dans le domaine public… Prenez l’exemple de l’intervention de l’Otan au Kosovo. Quelle trouvaille ! Reconnaître cet État croupion dirigé par des voyous qui faisaient du trafic d’organes… Que n’a-t-on pas entendu à l’époque sur ces pauvres victimes de la sauvagerie serbe ! Pour l’Afghanistan, je ne trouve personne me dire aujourd’hui qu’y être allé est une bonne chose. Quant à la guerre en Irak, quelle merveille ! Depuis vingt ans, mes positions ont toujours été fermes et constantes : je me suis toujours opposé à ce qui n’était pas l’ONU. Si la Russie et la Chine avaient mis leur veto à la résolution et que l’Otan avait décidé d’intervenir, j’aurais été contre l’intervention.

Dans le cas de la Libye, vous êtes donc d’accord avec le droit d’ingérence…

Non. Le droit d’ingérence n’existe pas et j’espère qu’il n’existera jamais. Ce qui compte, pour moi, c’est la référence du devoir pour un gouvernement de protéger sa population. Kadhafi tire sur sa population. Au nom du devoir de protéger, l’ONU demande d’intervenir.

Comment jugez-vous l’attitude de Nicolas Sarkozy dans le dossier libyen ?

La politique menée est conforme à l’intérêt de la France : être lié avec le monde maghrébin. Il n’y a pas de futur possible pour la France si elle est opposée au sentiment majoritaire des populations au Maghreb, c’est-à-dire pour la liberté et contre les tyrans. La France a joué deux très mauvaises cartes avec la Tunisie et l’Egypte. Nicolas Sarkozy s’est rendu compte qu’il était allé trop loin.

Et celle d’Hugo Chávez ?

Ses analyses partent toujours d’un point de vue strictement latino-américain. Pour lui, l’ennemi principal, ce sont les États-Unis d’Amérique. On comprend pourquoi. Chávez se prononce pour une médiation et contre une intervention militaire. Sa position n’est pas d’appuyer Kadhafi. Si c’était sa position, je la condamnerais. Le président Chávez doit comprendre que l’intérêt des progressistes du monde est qu’aucun tyran ne vienne à bout de son peuple.

Lilian Alemagna

Libye - 17 septembre 2011 - Trois raisons pour tuer Kadhafi (Vidéo 14’39)

http://mai68.org/spip/spip.php?article3194

Le sale Blanc Obama a trahi l’Afrique noire !

Cliquer sur l’image ci-dessus pour voir la vidéo.

Cliquer ici pour les commentaires.

Libye - Mouammar al Kadhafi ou le paradoxe libyen (vidéo Arte 2008)

http://mai68.org/spip/spip.php?article2561

Note de do du 19 septembre 2016 :

En ce moment, la propagande du pouvoir éprouve à nouveau le besoin de prétendre que c’est la Libye, c’est-à-dire Kadhafi, qui avait commis l’attentat ayant fait 170 morts, dont 54 Français, le 19 septembre 1989, au-dessus du désert du Ténéré, au Niger.

J’avais déjà vu ça tout à l’heure sur une dépêche Reuters sans réagir ; mais, je viens aussi de l’entendre aux infos de France 3 aujourd’hui-même après 19h30 ; c’est pourquoi je remets cette vidéo en haut le la page d’accueil de mon site.

En effet, cette vidéo, qui provient tout de même d’Arte, dément totalement ce mensonge d’État !

Kadhafi est le successeur de Nasser

Cliquer sur l’image pour voir la vidéo.

Enregistré sur Arte il y a quelques années.

Cette vidéo est très intéressante même si elle n’a pas été réalisée par des révolutionnaires, ce qui fait que le dernier intervenant ne comprend rien à la démocratie directe et parle de manque de liberté.

Pourtant, c’est dans la démocratie parlementaire à la française qu’on n’est pas libres : on nous a imposé le nucléaire ; on nous a imposé les OGM ; on nous a imposé l’Europe alors même qu’on avait voté contre !

En démocratie directe, on aurait décidé de tout, et donc on n’aurait ni nucléaire, ni OGM, ni Europe.

La liberté réelle n’existe que dans la démocratie directe, appelée jamahiriya par les Libyens.

La démocratie directe, c’est ce qu’on appelle aussi une coordination.

Cliquer ici pour les commentaires.

La Libye de Kadhafi expliquée à ceux qui ont été hypnotisés par la propagande du pouvoir

http://mai68.org/spip/spip.php?article2451

Vous voyez que l’espérance de vie est nettement supérieure en Libye que dans tout le reste de l’Afrique. Et ne me dites pas que c’est seulement à cause du pétrole, parce qu’il y a aussi du pétrole dans d’autres pays africains ; par exemple au Nigéria. Regardez le Nigéria sur la carte !

Cliquer ici pour l’article et pour les commentaires.

Un soleil noir éclaire le grand moyen-orient

http://mai68.org/spip/spip.php?article3319

Dans cette région, un soleil noir éclaire l’entendement : Israël !

4 mars 2011 : À Benghazi flotte à nouveau le drapeau du roi Idriss qui était soumis à l’impérialisme américano-sioniste.

"Grand Moyen-Orient" : Expression inventée par l’impérialisme américano-sioniste déjà à l’époque de G.W. Bush, quand il s’est décidé à le "remodeler". Et "grand" parce que c’est géographiquement plus grand que le Moyen-Orient.

11 octobre 2011

Dans cette région, un soleil noir éclaire l’entendement : Israël !

Israël soutenait Ben Ali de Tunisie et Moubarak d’Égypte depuis des dixaines d’années parce qu’ils étaient à la botte de l’impérialisme américano-sioniste. Tandis que la Libye de Kadhafi ainsi que la Syrie sont totalement antisionistes.

Cet éclairage permet d’y voir clair ; et, sans avoir à faire trop d’effort, on peut facilement conclure que les révolutions tunisienne et Égyptienne sont de vraies révolutions, tandis que celles de Libye et de Syrie sont de fausses "révolutions" manipulées, et même commanditées depuis l’extérieur.

En fait, par exemple, Kadhafi est dans le même camp que les révolutions tunisienne et égyptienne. Il se trouve seulement que la révolution libyenne a eu lieu un peu plus de quarante ans avant celles d’Égypte et de Tunisie, qui sont d’ailleurs loin d’être terminées, à supposer qu’elles soient effectivement victorieuses un jour.

Quant-à la Syrie des Assad, elle était alliée de l’URSS et des pays de l’Est. Et aujourd’hui, elle soutient le principal mouvement de résistance libanais contre Israël : le Hezbollah.

L’impérialisme américano-sioniste est toujours dans le même camp, quel que soit le pays. Aussi, la lumière noire fournie par Israël permet d’y voir suffisamment clair pour deviner, même sans faire attention à tout le reste qui vient le confirmer, que cet impérialisme tente en ce moment de renverser la jamahiriya libyenne et l’actuel régime syrien avec autant de force qu’il en met pour sauvegarder ce qui est sauvegardable des régimes qu’il a lui-même mis en place sous Ben Ali en Tunisie et sous Moubarak en Égypte.

Révolutions en Tunisie et en Égypte, mais guerre américano-sioniste en Libye :

http://mai68.org/spip/spip.php?article2376

Guerre américano-sioniste en Libye et en Syrie, mais vraies tentatives de révolution en Tunisie et en Égypte :

http://mai68.org/spip/spip.php?article2842

Syrie, Libye - Comment la CIA provoque des "révolutions" dans les pays qu’elle veut soumettre :

http://mai68.org/spip/spip.php?article2532

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