Pour nous faire accepter le confinement dégueulasse, généralisé, flicard et paperassier, MACRON a instrumentalisé les soignants. C’est pour soutenir nos hôpitaux sous équipés, sous dotés en effectifs, et stressés que nous devons nous soumettre. MACRON ajoute qu’on pourra critiquer demain, après la crise.
Certains soignants, du grand chirurgien à la plus modeste aide-soignante d’EHPAD, acceptent assez volontiers d’être instrumentalisés par le pouvoir et de faire profession de propagande (morale sous couvert de psychologie, de diététique, …etc.). Beaucoup de soignants approuvent sans le moindre gramme d’esprit critique les modalités du confinement actuel, donc ils approuvent le pétainisme franchouillard et la thérapie de groupe par la flicaille déchaînée. Interdire + surveiller + punir leur parait plus légitime qu’égalité + liberté + fraternité.
C’est peut être une sorte de "grève du zèle" comparable à celle des enseignants qui essayent, au nom du principe de précaution, de retarder la rentrée (ils se vengent ainsi de la défaite humiliante de 2003/leurs retraites). En se montrant ultra dévoués, jusqu’au burn-out létal, les soignants espèrent devenir une sorte de corporation privilégiée et inattaquable. Et, en échange, ils accepteront de devenir un appareil idéologique d’état et un appareil sociétal au service du nouvel ordre moral qui aura pour axes l’écologie et la santé publique version fascisante.
Dans ce contexte il faut soutenir à fond le collectif "bas les masques" qui refuse de faire semblant d’être dupe et pose des revendications immédiates = 100 000 postes dans les hôpitaux et 300 000 dans les EHPAD. Leur clip montre les manifestations de soignants matraquées par la police. L’ intitulé "bas les masques" est très bien choisi !