Note du posteur de l’article : Mise en application concrète de l’effet papillon. Comme quoi, descendre dans la rue produit toujours son petit effet.
Note de do :
Aucune illusion ! Tous ces poings d’Otpor visibles en tête de cortège signifient que la manif est sous contrôle. Donc, une fois que tout se sera tassé, tout redeviendra comme auparavant, et les flics au service de l’État continueront à crever les yeux des Gilets Jaunes s’ils reviennent.
Autre note de do :
Tout ce qui n’est pas d’une façon directe la lutte de classe est assimilable par le pouvoir. Tout ce qui n’est que sociétal n’est pas dangereux pour lui.
Le mieux, pour le pouvoir, est de faire semblant d’être pour le mouvement sociétal du moment, par exemple le mouvement antiraciste ; ainsi, les gens croiront avoir gagné et la tension retombera. Puis, le pouvoir attendra un peu, et pourra recommencer à être raciste. On a déjà vu ça avec la "marche des Beurs", il y a une quarantaine d’années. Au pire pour le pouvoir, il sera vraiment obligé de devenir antiraciste ; mais, il restera le pouvoir : tout aura changé pour que rien ne change !
Il ne faut jamais oublier qu’un patron noir a beau être noir, il reste un patron, donc un ennemi de classe !
Sur les violences policières en France, le ton du gouvernement a changé sous la pression de la mobilisation
https://www.lemonde.fr/societe/arti…
Publié le 9 juin 2020 à 01h44
Mis à jour à 12h27Nicolas Chapuis
La conférence de presse de Christophe Castaner marque un tournant, alors que le mouvement international Black Lives Matter trouve un puissant écho en France.
Une allocution ne se juge pas qu’au verbatim prononcé, elle se mesure aux circonstances qui l’ont commandée, elle se soupèse aux concessions octroyées, elle s’évalue à l’urgence qui l’a dictée. De ce point de vue, la conférence de presse de Christophe Castaner sur les violences policières et le racisme, organisée lundi 8 juin, à la demande expresse de l’Elysée, marque un tournant pour le gouvernement, alors que le mouvement international Black Lives Matter (« les vies noires comptent ») trouve un puissant écho en France. Tout particulièrement dans les quartiers sensibles.
Certes, le ministre de l’intérieur se veut ferme quand il brocarde « l’honneur asphyxié » des forces de l’ordre américaines et ratiocine quand il s’agit d’évoquer les dérives françaises. Mais la tonalité générale du discours de la majorité sur la question des violences policières est en train de sensiblement se modifier, sous la pression des événements.
Tout, dans la mécanique à l’œuvre, tant à l’Elysée qu’à Matignon et place Beauvau, respire d’ailleurs la précipitation, depuis le rassemblement de quelque 20 000 personnes, mardi 2 juin, devant le tribunal de Paris. Il s’agissait, pour ceux qui y ont participé, de rendre hommage à George Floyd, cet homme noir mort asphyxié à Minneapolis (Minnesota) sous le genou d’un policier blanc. Mais aussi pour demander « justice » dans l’affaire Adama Traoré, du nom du jeune homme décédé sur le sol de la gendarmerie de Persan (Val-d’Oise) le 19 juillet 2016, après une arrestation musclée par trois gendarmes, dans des circonstances qui font aujourd’hui encore l’objet d’une information judiciaire.
La thématique des violences policières est depuis longtemps une préoccupation dans les quartiers populaires. Il avait cependant fallu la mobilisation des « gilets jaunes » et les opérations de maintien de l’ordre qui en ont découlé pour que le sujet devienne une préoccupation nationale. L’exécutif contraint à une réaction rapide
La ligne du gouvernemen
Le reste est payant