Le glas a sonné.
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29 juin 2020
Assawra
"Sans attendre, partout, dans un engagement collectif et rassembleur, dans l’action et au quotidien, reprenons confiance." (Photo Roland RICHA)
Un premier ministre mis en ballotage au premier tour d’une élection municipale par un député communiste et élu au second tour grâce à 57,98 % d’abstention. Franchement, il n’y a rien d’être fier. Malgré ça, il reçoit les félicitations d’un président de la République dont les troupes viennent de prendre une claque sans précédent.
Une claque superbement illustrée par la débâcle de son ancienne ministre de la santé incapable de même pas réunir suffisamment de voix pour pouvoir siéger au Conseil de Paris.
Suit un chapelet de cuisantes défaites de tous ceux qui ont contribué de près ou de loin à l’avènement de la macronie. Lyon, Besançon, Marseille, Bordeaux, Nancy, Tours, Poitiers… toutes ces grandes municipalités seront désormais gérées par la gauche.
Reste cependant que cette victoire a un goût amer. Parmi les 16,5 millions d’électeurs appelés à voter dans les 4820 communes engagés à ce second tour, les électeurs sont nombreux à avoir boudé le scrutin. Le taux d’abstention frôle les 60%.
Le malaise est profond et général. Un grand danger guette. La défiance s’installe.
C’est une course contre la montre qui s’engage. Deux ans, c’est vite passé. La tâche est immense pour redonner confiance à toutes celles et à toux ceux qui sont, par leur travail, la véritable richesse du pays.
Non aux licenciements. Non au chômage. Non à la perte du pouvoir d’achat. Non à la baisse des salaires. Non aux augmentations de la durée de travail. Non aux suppressions des emplois. Non à la casse industriel. Non aux atteintes à l’environnement naturel. Non au démantèlement des services publics de la santé, de l’éducation, des transports, de l’énergie, de la formation, de la culture, de l’information, du logement.
Bref, il est urgent de changer de braquet. Il devient vital de monter à l’assaut du pouvoir central et de l’arracher des mains des représentants de la finance et de l’argent facile.
Le glas a sonné. Sans attendre, partout, dans un engagement collectif et rassembleur, dans l’action et au quotidien, reprenons confiance. Faisons en sorte que notre avenir et celui de nos enfants nous appartienne… réellement.
Roland RICHA
Lundi, 29 juin 2020
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