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LE VENEZUELA, LE CRÉPUSCULE DE LA « RÉVOLUTION BOLIVARIENNE »

vendredi 18 août 2017, par Robert Bibeau

En 1998, une faction du capital vénézuélien, s’appuyant sur l’armée et bénéficiant de l’appui d’une large portion de la petite bourgeoisie nationaliste et gauchiste (charger de mobiliser la population pauvre des Barrios), a porté au pouvoir « El Comandante »…

Hugo Chavez après deux coups d’État ratés. Afin de consolider son pouvoir chancelant, Hugo Chavez a financé, à même la rente pétrolière nationalisée, un train de mesures sociales (crèches, écoles, enseignement supérieur, dispensaires, médicaments, aides alimentaires, etc.) programme parlementaire qu’il a qualifié de « Révolution ». « La Révolution bolivarienne est le nom donné par ses partisans au mouvement de réformes et de redistribution de la rente pétrolière initié par Hugo Chávez au Venezuela après son arrivée au pouvoir » (1).

C’est via le développement de ces services publics que la petite-bourgeoisie de gauche trouva à s’employer et à stopper sa migration à l’étranger. Ce type de services est courant dans les pays industriels avancés, mais inexistants, pour les pauvres du moins, dans les pays capitalistes « émergents ». Hugo Chavez a présenté cette mise à niveau des services sociaux nationaux comme une Révolution sociale populiste – un peu comme « l’Équipe du tonnerre » au Québec réalisa la « Révolution tranquille » dans les années soixante (1960). Après une phase de « take off », une économie industrielle capitaliste en expansion réclame toujours une telle mise à niveau afin d’assurer la formation des travailleurs et la reproduction d’une force de travail de plus en plus dispendieuse parce que qualifiée. Ce que reconnaissent les experts gauchisants qui étudient la « Révolution bolivarienne » en tant que modèle de modernisation du mode de production capitaliste sur le continent latino-américain : « Au-delà du seul Venezuela, l’étude de la révolution bolivarienne est d’autant plus intéressante, qu’elle a amorcé le passage à gauche de nombreux pays d’Amérique latine en ce début de XXIe siècle, occasionnant des changements profonds et inédits à travers le continent, avec plus ou moins de succès selon les cas » (2).

Évidemment, les latifundiaires et une fraction du grand capital vénézuélien (pétrolier notamment), incapable de comprendre que la paix sociale et leur expansion mondiale réclamaient cette mise à niveaux des services sociaux, s’insurgèrent contre ces « largesses » faites aux populaces démunies qu’ils avaient l’habitude d’affamer ou de réprimer. Ces riches, ignares, ne comprenaient pas que s’il est possible de faire exterminer par l’armée un million de paysans ruraux isolés, il en va autrement quand il s’agit de massacrer un million de prolétaires urbains solidarisés. Toujours est-il que les latifundiaires et une partie des capitalistes vénézuéliens organisèrent contre le pouvoir bourgeois bolivarien coups d’État et insurrections à répétition. Ils en appelèrent à leur ami et protecteur étatsunien afin qu’il leur donne un coup de main pour mettre fin à ce « gaspillage » de capital en faveur des « vaut rien » des bidons villes (3). Hugo Chavez, porter par les cours élevés du pétrole, n’eut aucun mal à imposer son pouvoir au nom de sa classe sociale. Ainsi, le pétrole contribue pour 25% du PIB du pays et pour 95% des entrées de devises (4). Cependant, à sa mort en 2013, « El Comandante » laissait une économie vénézuélienne en difficulté et son successeur Nicolas Maduro vécu le cataclysme du baril de pétrole à 50 dollars US. Le gouvernement des réformistes bolivariens se retrouva en fort mauvaise posture vis-à-vis ses créanciers internationaux comme en fait foi cet extrait : « En janvier 2015, le site Dolar Today [archive] (dont l’accès est interdit par le gouvernement vénézuélien) annonce un taux de change de 180 VEF pour 1 USD sur le marché noir, ce qui correspondrait à une dépréciation de près de 98% de la valeur de la monnaie locale en 12 ans. Le secteur privé détient 70 % de l’économie. Selon le FMI, l’inflation pourrait bondir à 2068 % en 2018 après 720 % en 2017 ; le PIB vénézuélien devrait se contracter de 12 % en 2017 après une chute de 18 % en 2016. Selon les autorités colombiennes, 300 000 Vénézuéliens ont fui leur pays pour se réfugier en Colombie… » (5)

Comme elle le fait dans chaque pays capitaliste « émergent », la faction réactionnaire du capital mondial profita de cette conjoncture économique défavorable pour ébranler la pseudo « Révolution bolivarienne » et reprendre le pouvoir sous l’œil indolent de la population pauvre des Barrios indifférente au fait de se voir couper les services sociaux par Maduro, le capitaliste de gauche, ou par les capitalistes de droite. Le prolétariat vénézuélien venait de comprendre que sous le capitalisme en phase impérialiste ces soi-disant « acquis sociaux » ne sont jamais acquis, ni en pays pauvres ni en pays riches. Le prolétariat doit mener une guerre permanente pour défendre ses conditions de vie et de travail. Depuis lors, la petite-bourgeoisie gauchiste mondiale monte aux barricades afin de préserver et prolonger la vie de son plus récent « miracle » réformiste électoraliste qui s’effrite comme tous les précédents gouvernements nationaleux – chauvinistes – progressistes de l’histoire…le prochain pourrait bien être la Bolivie de Morales ou la Corée du Nord de Kim Jong Il, ou un autre…

Le truc de l’Assemblée constituante (référendum que le prolétariat vénézuélien a boudé) ne sauvera pas la gouvernance de la gauche vénézuélienne bêlante pas plus qu’éventuellement elle ne sauvera le pouvoir réformiste de Mélenchon en France, ou le pouvoir « solidaire réformiste » au Québec ; bref, partout où la go-gauche propose de partager le pouvoir des riches en faisant croire au « peuple » qu’il détient un pouvoir quelconque au bout de son crayon de votation ou en présence d’une assemblée constituante paralysante. Le prolétariat vénézuélien, comme les autres contingents du prolétariat international, ne feront pas l’économie d’une véritable révolution sociale prolétarienne mondiale, probablement après une sévère guerre nucléaire… malheureusement.

L’ARTICLE EST DISPONIBLE SUR LE WEBMAGAZINE http://www.les7duquebec.com/7-au-fr…

NOTES

(1) https://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%…

(2) http://www.communcommune.com/2017/0…

(3) http://www.les7duquebec.com/7-daill… http://www.les7duquebec.com/7-de-ga…

(4) https://fr.wikipedia.org/wiki/Venez…

(5) https://fr.wikipedia.org/wiki/Venez…

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Le livre de l’année sur la gauche et la question nationale dont la « Révolution bolivarienne » est une démonstration.

QUESTION NATIONALE ET RÉVOLUTION PROLÉTARIENNE SOUS L’IMPÉRIALISME MODERNE

Robert Bibeau

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En cette époque de tension guerrière meurtrière il faut revoir la politique prolétarienne sur la question des luttes de libération nationale afin de replacer le nationalisme dans une perspective de lutte de classes. La gauche a oublié que le prolétariat n’a pas de patrie et que la lutte pour le droit des bourgeoisies nationales au contrôle politique de leur État national n’entraînera jamais le combat révolutionnaire des prolétaires pour renverser le mode de production capitaliste et pour édifier le mode de production prolétarien. Afin de démontrer cette thèse l’auteur présente et commente six textes d’auteurs marxistes sur les luttes nationalistes.

Éditions L’Harmattan. Mars 2017 • 142 pages • 15,5 €

EAN : 9782343114743

5 Messages de forum

  • Salut Robert,

    Tu es bien évidemment rempli de bonnes intentions, mais tu es complètement à côté de la plaque. Tu raisonnes comme un sectaire trotskiste ou anarchiste qui n’accepte une tentative de révolution que si elle est menée par son propre parti.

    Les "circonstances économiques défavorables" dont tu parles sont dues à du sabotage par les capitalistes vénézuéliens et par l’impérialisme américain. Et le pétrole à bas prix est une volonté du même impérialisme.

    Tu oublies que 41% des Vénézuéliens ont participé à l’élection de la constituante malgré les 10 assassinats commis par les agents de la CIA lors des 24 heures qui précédaient le jour de l’élection afin de décourager les électeurs d’y participer en leur faisant peur. Dans de telles conditions, 41%, c’est énorme !

    Il parait aussi évident que le peu qu’à réussi à donner aux habitants des "barrios" la tentative de révolution bolivarienne, c’est beaucoup pour eux et qu’ils n’ont pas envie de le perdre. La révolution bolivarienne a fait ce qu’elle a pu. Et c’est tout. Elle ne pouvait pas plus, pour le moment, parce que pour aller plus loin, il faudrait comme tu dis, une révolution mondiale.

    Mais, la nécessité d’une révolution mondiale n’est pas une raison pour faire comme si les habitants des "barrios" étaient seulement des pions dans un raisonnement abstrait. Ces gens existent dans la vraie réalité et pour eux toute amélioration est bonne à prendre en attendant la grande révolution qui surviendra dans 10 000 ans d’après Léo Ferré.

    C’est pourquoi, je te suggère d’appeler à la révolution mondiale sans dénigrer les tentatives locale de progrès social. Ces tentatives révolutionnaires, il faut au contraire les soutenir. Non seulement parce qu’elles améliorent ou essaient d’améliorer la vie réelle de personnes bien réelles, mais aussi parce que c’est d’elles que naîtra la grande révolution par le biais de l’expérience et de la synthèse et de l’alliance de nombre d’entre elles.

    Amicalement,
    do
    http://mai68.org

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  • Personnellement, je serais nettement moins « amical » avec M. Bibeau, et notamment sur ce sujet, alors que j’ai déjà eu l’occasion de débattre longuement avec lui sur des sujets connexes.

    En fait, le monde actuel est tel que beaucoup de sujets sont connexes…

    Ici, le sujet de fond, en arrière plan, mais affleurant carrément dans son propos sur le mouvement « bolivarien », c’est la validité, d’un point de vue prolétarien, des mouvement de libération nationale des pays émergents et autres nations opprimées, concept qu’il rejette, en réalité.

    Le cas « bolivarien » est typique de ce genre de situation, où une bourgeoisie nationale cherche l’appui des couches populaires de son pays pour gagner un peu d’indépendance vis à vis de l’impérialisme US et tente d’améliorer la condition sociale du prolétariat pour y arriver.

    Il n’y a rien de « révolutionnaire prolétarien » là dedans, mais faut-il pour autant renoncer à cette modeste offensive anti-impérialiste ?

    M. Bibeau oublie, ou feint d’oublier qu’à l’évidence l’impérialisme est l’ennemi numéro 1 au stade actuel du capitalisme. Il renonce en fait à accorder toute spécificité aux nations et aux bourgeoisies nationales qui refusent de plier face à l’impérialisme.
    Alors que même si les intérêts divergent à plus ou moins long terme, à court terme, tout ce qui peut affaiblir l’impérialisme est nécessairement positif pour le prolétariat.

    Passer d’un stade à l’autre de la lutte ne dépend que de la capacité du prolétariat à s’organiser de manière autonome, ce qui s’est effectivement rarement produit jusqu’ici, et surtout pas de manière durable. Mais cela, c’est notre affaire et la bourgeoisie nationale n’y est le plus souvent pour rien… Elle est simplement dans son rôle et prend ses responsabilité au mieux de ses intérêts et de ses moyens, qui ont aussi leurs limites, comme on le voit au Venezuela…

    Alors, soyons aussi dans notre rôle et prenons nos responsabilités !

    A rappeler que les coréens, eux, ont trouvé le « truc » pour améliorer la situation, surtout du côté Nord !!

    Et qui se plaindra des victoires syriennes, même si en grande partie grâce à la Russie ?

    Et pourquoi pas cracher, après le Venezuela, sur les victoires du Hezbollah, la résistance du Yémen, etc… ? Ça va vraiment pas la tête ?

    Alors, plutôt que de pleurnicher, réjouissons nous du bon tour joué par la RPDC et soutenons les tous pour ce qu’ils sont, simplement. Si nous restons lucides à ce sujet, cela ne peut qu’être un encouragement pour nos luttes, qui en ont bien besoin !

    Luniterre

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  • Robert Bibeau est un marxiste pure souche, c’est à dire qu’il veut abolir l’argent tout en étant productiviste et progressiste. Cela signifie qu’il veut perpétuer la société industrielle de masse (le progrès) et son travail obligatoire (le productivisme), et qu’il ne se rend pas compte que pour cela, il a besoin de l’argent et ses inégalités, et que donc il se tire une balle dans le pied tout en se condamnant à ne pas pouvoir faire mieux que du capitalisme d’état.

    Dés lors, il ferait mieux de réviser ses classiques plutôt que de vouloir donner des leçon de révolution aux autres. Surtout que dans le cas du Venezuela chaviste, ce pays a pris son indépendance politico-économique vis-à-vis de son grand voisin du nord et des autres puissances impérialistes qui tel le Canada sont à l’oeuvre au Venezuela.

    Mr. Bideau ferait donc mieux de s’intéresser aux multinationales canadiennes qui veulent construire des mines sur les territoires des peuples indigènes du Venezuela, et ceci sans leur demander leur avis.

    Quand à la constituante, les peuples indigènes y sont représentés, et je ne peux qu’espérer qu’ils réussiront à faire entre leurs voix et leurs droits sur leurs territoires, droits déjà inscrits dans la constitution mais largement bafoués par ces projets miniers. Une autre rencontre avec les peuples indigènes est possible, et si un pays comme le Venezuela qui a eu à souffrir des horreurs de la colonisation n’arrive pas à faire cette rencontre sur des bases de respect, alors Bibeau aura raison. Mais nous n’en sommes pas encore là. En attendant les résultats pratiques de cette constituante, lesquels constitueront des preuves par l’acte, même si la révolution chaviste n’est pas une révolution pour RB, elle n’en demeure pas moins une pour le Venezuela dans la mesure où, pour la première fois depuis la colonisation de cette région, ce pays peut mener une politique relativement indépendante des grandes puissances.

    Robert Bideau nous avait déjà habitué à des théories économiques abracadabrantes, productivisme et progressisme obligatoires obligent, mais là en plus il hurle avec les loups. Le linge sale se lave en famille, donc qu’il laisse le Venez avoir sa politique et qu’il balaie devant sa porte.

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  • 1/ Il faut bien sûr soutenir MADURO contre les réactionnaires qui veulent s’en sortir sur le dos des plus pauvres qu’eux et s’allier avec l’impérialisme et la bourgeoisie compradore…
    2/ Si une révolution du prolétariat et des masses pauvres s’opposait simultanément à l’impérialisme, à la réaction et à la minuscule bourgeoisie nationale pro-Maduro il faudrait la soutenir…
    3/ Mais il ne faut pas se poser de fausses questions à partir d’abstractions a-historiques . C’est vrai que la révolution communiste sera mondiale ou ne sera pas, mais elle commencera par une série de défaites de l’impérialisme dans les pays dominés et pillés .

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  • L’été fraichit ?

    Voici encore un peu d’huile sur le feu de la polémique…

    Posté en réponse au même article republié sur Agoravox… :


    Beaucoup de prises de têtes et d’affabulations autour du Venezuela, ces temps ci…

    Ce pays connait une crise assez comparable à ce qui s’est produit dans les pays victimes, on peut le dire, des « printemps arabes », et aussi déjà en Libye, et plus récemment en Ukraine…

    Cela n’a rien à voir avec le contenu politique de la « révolution » bolivarienne…

    Les « bolivariens » n’ont de rouge que la chemise, et encore, comme nos gauchistes européens (et canadiens…) en peau de lapin, du reste, chez qui la couleur n’est même plus de mise…

    Cela a simplement à voir avec le fait que l’impérialisme US ne supporte pas de perdre le contrôle, ne serait-ce qu’un tout petit peu, et où que ce soit….

    A la rigueur il accorde des concessions très partielles comme « chez nous », (…mais pas « chez moi »), avec la Françafrique…

    Pour le reste, tous les moyens sont bons, et toutes les manipulations permises, même de jouer à court terme avec le feu du terrorisme, ( Afghanistan>>>URSS), quitte à « devoir » éteindre l’incendie plus tard, mais avec grand profit pour le « pompier-incendiaire » US, c’est à dire l’incendiaire « pompier » après coup !

    Et donc, si on considère lucidement que la résistance « chaviste » est d’abord celle d’une bourgeoisie nationale qui a simplement cherché un peu d’appui parmi les classes populaires, et sans aucun doute au moindre frais, cela ne fait pas moins d’elle un ennemi de l’impérialisme US et un allié, même si très relatif, du prolétariat.

    Dans le même genre, la bourgeoisie nationale de Kadhafi, tout en vivant assez confortablement, n’en avait pas moins fait profiter l’ensemble de l’économie de son pays et une bonne partie de l’Afrique noire.

    Aujourd’hui le gain pour une prétendue « démocratie » est nul, et il y a même une perte dans ce domaine, comme dans celui de l’économie…

    Mais les impérialistes US et français attendent, plus ou moins impatiemment, que le cadavre refroidisse encore un peu avant de le dépecer tout à fait…

    Dans le cas du Venezuela, M. Bibeau se positionne dans le chœur des loups qui hurlent à la lune avant même que la « bête chaviste » soit morte…

    En fait, il constate lui-même qu’elle n’est que blessée, et même si gravement atteinte, un diagnostic plus avisé devrait le rendre plus prudent…

    Mao, l’un de ses anciens « maitre-à-penser », peu avant de vendre la Chine aux USA, proclamait qu’il ne croyait pas aux chances de la résistance palestinienne…

    Et pourtant, elle est toujours debout…

    Lénine, un révolutionnaire prolétarien conséquent, et qui ne se faisait pas d’illusions sur la nature de classe évidente des bourgeoisies nationales, n’en préconisait pas moins de tenir compte de leurs velléités de résistance contre l’impérialisme.

    _ https://tribunemlreypa.wordpress.com/2017/08/17/heritage-doctobre-sur-le-front-anti-imperialiste-encore-du-lenine-sans-poussiere/

    La bourgeoisie nationale vénézuélienne est dans son rôle et prends ses responsabilités en fonction de ses intérêts.

    Cela n’empêche nullement le prolétariat de s’organiser de façon autonome pour prendre les siennes et lutter pour ses propres intérêts.

    Il s’agit de deux causes différentes.

    Il se trouve simplement qu’elles peuvent provisoirement coïncider.

    Cela n’implique pas de mélanger les torchons et les serviettes, même si, contre l’impérialisme, ils ont à faire le même ménage.

    En entretenant le confusionnisme à ce sujet, M. Bibeau ne fait que hurler en chœur avec les loups de l’impérialisme… Pire, il les précède, pratiquement, et s’en fait donc l’avant-garde, tout en prétendant parler au nom du prolétariat…

    Un vrai « pro » de la communication !

    Parmi d’autres « transfuges » de la cause, si jamais ils en ont vraiment été…

    On a appris à le connaître…

    Luniterre

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