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DONALD TRUMP REFUSE DE JOUER LE JEU À CHARLOTTESVILLE

jeudi 24 août 2017, par Robert Bibeau

L’ARTICLE EST DISPONIBLE SUR LE WEBMAGAZINE

http://www.les7duquebec.com/7-au-fr…

Il y a quelques semaines Donald Trump, en tournée en Europe, brisait un premier consensus savamment orchestré parmi les milliardaires coalisés.

Premier refus de jouer le jeu du consensus écologiste.

Le Président américain a répudié l’accord sur le climat manigancé à Paris (COP 21) par des dizaines de polichinelles politiques avides de sanctionner de taxes et d’impôts-écolos les contribuables « irresponsables », « coupables » du réchauffement planétaire (1). Par son geste fortement médiatisé, l’homme le plus « people » de la planète arrachait le masque à la péripatéticienne « réchauffement climatique » et exposait l’arnaque des surtaxes impopulaires destinées aux multinationales milliardaires. Pourquoi cet homme richissime a-t-il refusé de jouer le grand jeu écologique comme les autres saltimbanques politiques qui bénéficient du soutien de la go-gauche écosocialiste ?

Deuxième refus de jouer le jeu du consensus des bienpensants.

Et voici que Trump récidive. Suite aux incidents de Charlottesville (Virginie), le consensus se forgea instantanément parmi les médias à la solde et les sous-fifres parlementaires. À l’unisson, les polichinelles politiques du monde entier, n’ayant reçu aucun entrainement conséquent, entonnèrent spontanément le cantique antifasciste murmuré par la go-gauche éclectique. Même le milliardaire Carl Icahn, magnat de la finance sur Wall Street, les familles Bush et Clinton, des criminels de guerre avérés, racistes antiarabes forcenés, suppôt du sionisme raciste, ont entonné le refrain antifasciste appris à l’occasion de la Seconde Guerre mondiale où le grand capital international immola 50 millions d’individus afin de déterminer quelle faction aurait l’hégémonie sur l’économie mondiale. Quelques commentateurs perspicaces s’étonnent que ces rapaces politiques, qui soutiennent les hordes fascistes-djihadistes à l’étranger, s’offusquent de les retrouver sur leur parterre aux USA (2).

Et voilà que Donald Trump se rebiffe et refuse de jouer le jeu des partisans de Churchill, de Gaulle, Staline et Roosevelt. Ne comprend-il pas que la crise économique s’amplifiant une nouvelle guerre sera nécessaire ; où il faudra former des bataillons d’ouvriers ouvriers comme chairs à canon pour les nouvelles tranchées virtuelles de la guerre nucléaire ; qu’il faudra au préalable enfumer la population, désigner et stigmatiser un ennemi abhorré ; puis qu’il faudra motiver les troupes de gauche comme de droite et les amener à s’entretuer dans un grand holocauste guerrier mondialiser et atomiser ?

Les boucs émissaires de gauche comme de droite.

Pour assurer ce scénario alambiqué, il est requis de désigner de vilains boucs émissaires à la foule en colère (en colère pour des motifs étrangers à l’affaire, mais qu’importe) ; de provoquer ces boucs émissaires en déboulonnant soudainement de vieilles statues rouillées datant de la guerre des Confédérés. Puis, d’attaquer ces boucs émissaires manifestant leur hargne contre ce futile méfait public (déboulonner une statue oubliée). Enfin, quelques groupuscules de petits bourgeois gauchisants, sponsorisés, viendront accréditer l’opération, envenimer l’action, exacerber l’animosité, et afficher leur adhésion aux « valeurs » démocratiques partagées par les milliardaires de Wall Street (3), les sénateurs, les représentants au Congrès, leurs médias menteurs, les familles Bush et Clinton, et tous les autres de la Sainte-Alliance « progressiste » mondiale (sic).

L’arnaque de Charlottesville.

À l’évidence, on s’attendait à ce que le chef de la Maison-Blanche joue le jeu de l’homme outré qui dénonce les boucs émissaires fascistes d’oser protester contre ce fait divers (abattre une statue dans un parc). Assurément, le motif de la rixe n’a aucune importance, c’est la campagne d’intoxication qui suit qui importe dans la mesure où chacun joue le jeu consensuel. Si le Président des États-Unis refuse de jouer le jeu alors c’est tant mieux, ses ennemis le déboulonneront lui aussi par la même occasion. C’est ici que se situe l’arnaque de Charlottesville. D’un côté ou de l’autre, la marionnette Trump est piégée.

Le mystère Donald Trump.

Un mystère subsiste cependant. Pourquoi le milliardaire Donald Trump s’obstine-t-il à refuser de jouer ce jeu de propagande ? L’explication électoraliste ne satisfait pas. Les suprémacistes et le KKK ne représentent pas une dote électorale significative. De plus, les élections n’auront lieu que dans trois ans et le clan des milliardaires démocrates, bénéficiant du soutien indéfectible de la go-gauche réformiste et LGBT américaine, ne se fera pas duper pour une deuxième tournée. Le sort du cowboy de New York est scellé, s’il se rend jusqu’à la prochaine convention de son parti. Alors, pourquoi cet homme d’affaires refuse-t-il de jouer le jeu du consensus pour la guerre ?… À moins que le pugilat ait son propre agenda ?!…

La classe prolétarienne américaine.

La classe prolétarienne américaine, qui a entrepris sa guerre de classe pour sa survie, n’a que faire des futiles malversations de ces poltrons de gauche comme de droite. Elle ne partage pas les « valeurs » de ces milliardaires menteurs ni de leurs polichinelles de la terreur. La classe prolétarienne américaine a déjà signifié son refus du consensus bourgeois de gauche comme de droite et a refusé de participer aux mascarades électorales médiatisées (4). La classe n’a pas voté, ni pour Trump ni pour aucun autre polichinelle abhorré. Le salariat exploité ne se laisse pas distraire par la gauche manipulée et continue de concentrer ses efforts de lutte contre le capital désemparé (5).

Notes

(1) http://www.les7duquebec.com/7-au-fr…

(2) http://www.les7duquebec.com/actuali…

(3) http://www.msn.com/fr-ca/actualites…

(4) http://www.les7duquebec.com/7-au-fr…

(5) http://www.les7duquebec.com/7-au-fr…

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