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Santé - 2 septembre 2017 - Le gras, un ennemi pour le cœur ? Un mythe !

samedi 2 septembre 2017, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 2 septembre 2017).

Le gras, un ennemi pour le cœur ? Un mythe, d’après une vaste étude

https://www.letemps.ch/sciences/201…

Fabien Goubet

Publié vendredi 1 septembre 2017 à 19:06

Des lipides protecteurs, des glucides qui suscitent la méfiance : les résultats d’une importante enquête épidémiologique battent en brèche le consensus sur les risques cardio-vasculaires établi jusqu’ici

Le gras va-t-il retrouver ses lettres de noblesse ? Depuis longtemps honni par la communauté médicale, soupçonné d’être à la racine des maladies cardio-vasculaires, il parvient, article après article, à regagner sa respectabilité. La revue médicale The Lancet a publié cette semaine des travaux bousculant le consensus établi autour des principaux nutriments, lipides, glucides et protéines.

Les auteurs du premier article, réunis au sein d’une équipe internationale dirigée par des chercheurs canadiens de l’Université Mac Master à Hamilton, ont examiné par questionnaire les habitudes alimentaires d’un échantillon conséquent de 135 000 adultes âgés de 35 à 70 ans, répartis dans 18 pays aux revenus variés (du Zimbabwe à la Suède), et ont suivi leur état de santé durant un peu plus de sept ans en moyenne.

Le gras, un allié

Sur cette période, 5796 décès et 4784 maladies cardio-vasculaires (incluant accidents vasculaires cérébraux et crises cardiaques) ont été recensés. Fait intrigant, les personnes mangeant le plus de gras présentaient un risque de décès prématuré réduit de 23% comparé aux personnes ne mangeant que très peu de gras.

Et ce même chez celles mangeant beaucoup d’acides gras saturés, nutriments dont on recommande souvent de limiter la consommation. Le risque de maladie cardio-vasculaire était toutefois identique dans les deux groupes. Tous ces résultats ont été observés indépendamment du sexe, de l’âge, du pays de résidence ou d’autres variables.

« C’est une étude robuste qui remet l’église au milieu du village », estime François Mach, chef du Service de cardiologie aux Hôpitaux universitaires de Genève. Elle rappelle qu’il ne sert à rien d’être un « ayatollah anti-gras », au contraire, puisqu’un apport modéré offre une certaine protection.

Une étude « très intéressante dans son design et dans la question posée […], aux résultats inattendus », commente Lucie Favre, diabétologue et cheffe de la Consultation de prévention et de traitement de l’obésité, antenne du Centre hospitalier universitaire vaudois à Lausanne.

Le sucre, un ennemi

Autre résultat remarquable, les sujets consommant le plus de glucides avaient un risque de mort prématurée 28% plus important que ceux n’en consommant que très peu, sans qu’une différence notable soit retenue concernant les maladies cardio-vasculaires.

Concernant enfin les protéines, leur consommation semble réduire les risques de mortalité. Sur ce point, les protéines d’origine animale (lait, viande) offrent une meilleure protection que les protéines végétales, pour lesquelles aucun effet n’a pu être observé. De quoi mettre en doute les propos voulant qu’un régime végétarien soit forcément bon pour la santé…

Manger, bouger

Le gras et les protéines animales bénéfiques, les glucides dangereux, les protéines végétales inutiles… Tout cela ne contredit-il pas frontalement les recommandations médicales émises depuis des années ?

« Les résultats vont à l’encontre de certains dogmes », admet François Mach. « Cela ne change rien aux recommandations […], à savoir une alimentation équilibrée […] avec des légumes et des fruits et une activité physique régulière », tempère Lucie Favre.

Détaillant les limites de l’expérience, le cardiologue insiste sur la nécessité de différencier l’aspect alimentaire (ce que l’on ingère) de l’aspect biologique (ce que l’on mesure effectivement dans le sang) :

« Certaines personnes peuvent manger trois fondues par jour sans pour autant avoir des taux sanguins de cholestérol élevés. D’autres, à l’inverse, suivent un régime très maigre et ont une cholestérolémie qui les met à risque de développer des maladies cardio-vasculaires. Or, cela, l’étude ne l’a pas examiné : les apports en nutriments ont été estimés par des questionnaires. »

Il n’empêche qu’un nombre croissant d’études cliniques remet en question les impacts respectifs des glucides et des lipides. « On a trop tapé sur le cholestérol et pas assez sur le sucre », déplore François Mach, qui explique que beaucoup de recommandations actuelles ont été émises sur la base d’études épidémiologiques menées dans les années 1980. « On s’est à l’époque sans doute trompé en rejetant la faute sur les lipides. »

Les ombres des firmes pharmaceutiques, décidées à vendre des médicaments anti-cholestérol, ou de l’industrie du sucre planent également sur ce dossier.

Récemment dévoilés, des documents de la fin des années 1960 montrent comment celles-ci ont faussé les recommandations nutritionnelles en prétendant que les risques de maladies cardio-vasculaires dépendaient de la seule consommation de graisses animales, et non du sucre.

On ne sait plus quoi manger… Faut-il embrasser la religion des lipides ? « Non, il ne faut pas pour autant forcer sur la sauce béchamel », sourit François Mach. Sage conseil, surtout si l’on veut garder la ligne. « Maintenir un poids dans la norme en mangeant très gras est difficile, voire impossible, tout le monde en conviendra », conclut le Dr Favre.

LES VÉGÉTARIENS SONT BÊTES À MANGER DU FOIN !

http://mai68.org/spip/spip.php?article1137

Le plaisir est seul guide !

Cliquer sur l’image pour voir cette vidéo d’une minute
extraite de l’excellent film Le monde selon Tippi.

Tippi mange avec les Bushmen :

« C’est délicieux, c’est de la viande ! »

La vérité sort de la bouche des enfants.

Quand les végétariens se rendront compte que les salades aussi sont des êtres vivants, il ne leur restera plus à manger que des cailloux ! N’ont-ils donc jamais entendu le hurlement de la carotte rappée au fond des cuisines ?

Tout être vivant est muni d’un système de plaisir-souffrance. Il ne pourrait pas vivre bien longtemps s’il n’avait pas ce moyen pour savoir ce qui est bon ou mauvais pour lui.

Notre système de plaisir-souffrance nous indique ce qui est bon ou mauvais ; or, justement, il y a grand plaisir à manger de la viande. C’est ce qu’il y a de meilleur.

Et si la viande est ce qu’il y a de meilleur, ce n’est pas pour rien. Car c’est ainsi que la nature nous indique que nous sommes faits pour ça !

Le plaisir est seul guide !

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Sugar papers - Quand le lobby du sucre se mêlait de santé dentaire

http://mai68.org/spip2/spip.php?article695

Letemps.ch du 18 mars 2015 :

Dans les années 1960 et 1970, les industriels du sucre ont détourné le programme américain de prévention des caries pour éviter toute restriction de l’apport en saccharose. Des pratiques qui rappellent celles utilisées pour le tabac.

On connaissait les « Pentagone papers », ces 7000 pages classées secret défense, dévoilées en 1971, qui éclairèrent les méthodes américaines dans la conduite de la guerre au Vietnam ; ou encore les « tobacco papers », 14 millions de documents que les cigarettiers furent contraints de rendre publics par la justice américaine, afin de montrer comment ils avaient dissimulé les méfaits du tabac. A l’Université de Californie-San Francisco (UCSF), on n’hésite pas à parler dorénavant de « sugar papers ». Une équipe de chercheurs de l’établissement a publié en 2015 une synthèse de documents internes aux industries du sucre découverts dans un fonds d’archives publiques.

Et le résultat est explosif : alors qu’ils connaissaient, dès les années 1950, les effets délétères du sucre sur la santé buccale des enfants, les industriels ont promu et soutenu, dans les années 1960 et 1970, des programmes scientifiques « alternatifs », destinés à éviter toute réduction de la consommation. Mieux : ils ont orienté la politique publique de lutte contre les caries. Une action « couronnée de succès », indiquent les chercheurs.

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Santé - L’industrie sucrière américaine a menti sur le risque cardio-vasculaire (vidéo)

http://mai68.org/spip2/spip.php?article697

Letemps.ch du 13 septembre 2016 : « Un exemple dégoûtant de plus du pouvoir du néolibéralisme capitaliste sur les gouvernements et les populations » : voilà l’un des plus de 700 commentaires à un article du New York Times (NYT), repris depuis par l’ensemble de la presse généraliste et spécialisée anglo-saxonne. Il fait état, lundi 12 septembre 2016, d’un scandale proche de ceux liés aux marchands de tabac. « L’industrie sucrière, dans les années 1960, a payé des scientifiques pour nier le lien entre le sucre et les maladies cardio-vasculaires et incriminer, à sa place », les acides gras saturés – notamment présents dans les graisses animales – « comme le montrent des documents historiques récemment dévoilés ».

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