Ils promettent régulièrement des femmes à poil pour augmenter leur taux d’audience en baisse constante. Et, comme ils sont puritains à fond, ils ne le font jamais.
Pour augmenter leur audience, ils feraient mieux de faire comme à leur début. Des histoires simples, faciles à suivre. D’éviter de faire sans arrêt des retours en arrière qui rendent difficile la compréhension. De même que quelqu’un qui sait écrire sait aussi éviter les parenthèses, quelqu’un qui sait faire un film sait éviter les retours en arrière sans arrêt.
Il faudrait aussi qu’ils arrêtent de parler anglais.
On ne dit pas le "desk", mais le bureau ;
On ne dit pas "roof top", mais terrase ou toit-terrasse.
On ne dit pas "shame", mais honte.
etc.
Le public de PBLV, c’est surtout des vieux qui ne connaissent pour la plupart même pas le sens des ces mots anglais introduits artificiellement dans le langage alors que des mots français conviennent très bien.
Ils utilisent des mots anglais parce qu’il croient que ça fait snob et qu’ainsi, ils attireront les jeunes. Mais ils font erreur. Car, chez les jeunes, de toute façon, PBLV est définitivement considéré comme ringard.
PBLV, c’est donc un public de vieux. C’est une raison de plus d’éviter les retours en arrière. Car ma mère ne sait plus où elle en est, avec tous ces retours en arrières. Elle croit que l’histoire se continue normalement alors que ce qui se passe à l’écran s’est déroulé dans le passé.
Je connais des vieux qui ont arrêté de regarder PBLV parce que "c’est beaucoup moins bien qu’avant". Retournez à avant, et vous retrouverez vos téléspectateurs.
Ce n’est pas en écrivant des histoires compliquées et en parlant anglais que vous gagnerez la jeunesse. C’est en étant un peu plus critique vis-à-vis de la police. En arrêtant d’être aussi puritain (personne ne boit de pastis à Marseille dans PBLV, incroyable !) Et bien sûr, en arrêtant de faire de PBLV un téléfilm policier de plus, noyé parmi les autres. Tous les téléfilms policiers sont de la propagande pour la police, et ça ne peut pas attirer les jeunes.
Le public de base de PBLV est un public de vieux. Il faut à tout prix le conserver. Et regarder si, tout en le conservant, vos pouvez briser le préjugé "PBLV, c’est ringard", chez les jeunes.
Je vous ai fait cadeau de la recette. À vous d’en tirer partie.
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