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CRISE SANITAIRE OU CRISE GOUVERNEMENTALE ?

mercredi 7 octobre 2020, par Robert Bibeau

Hausse du nombre de « cas »… de quoi ?

Après une hausse du nombre de « cas » de Covid-19 (1) la province de Québec au Canada passe en « alerte rouge » pendant 28 jours. Les bars, restaurants, cinémas, musées et bibliothèques sont fermés du 1er au 28 octobre. À partir du 1er octobre et pour une période de 28 jours minimum, les habitants des régions de Montréal et de Québec (3,5 millions d’habitants) ne peuvent plus recevoir d’invités à leur domicile. La police peut désormais entrer dans les domiciles, sans mandat, sur simple dénonciation d’un voisin, pour vérifier qu’ils respectent bien cette consigne décrétée par un comité gouvernemental informel (Cellule de crise gouvernementale). (2)

Sans se soucier le moins du monde de cette grave atteinte aux droits et libertés fondamentales de la population québécoise les éditorialistes, les journalistes, et les autres scribouilleurs grassement payer, ainsi que les commentateurs politiques, animateurs de la radio et de la télé sans oublier les avocats, les constitutionnalistes et les ONG stipendiés se relaient pour justifier cette transgression à la feuille de vigne démocratique qui a nom : Charte canadienne des droits et libertés, jetant ainsi le masque « démocratique » dont ces thuriféraires et les larbins politiciens s’affublent quand leurs patrons leur en donnent l’autorisation.

Le prétexte sanitaire sert à justifier ces mesures totalitaires imposées par un comité ad hoc et que les partis politiques d’opposition au parlement québécois commencent à peine à questionner après huit mois de dérive autoritaire suite à l’imposition par décret de la loi des mesures d’urgence sanitaire. Récemment, le chef parlementaire du Parti Québécois interrogeait le premier ministre Legault sur le bien-fondé « médical-sanitaire » de la décision de confiner (museler et restreindre les libertés) les populations des régions métropolitaines de Montréal et de Québec. https://youtu.be/TsofR_Hlqw8?t=15 .

Legault a répondu qu’il n’avait pas le temps d’écrire ou d’attendre des écrits de la santé publique pour confiner plus de trois millions de personnes et détruire l’économie de deux régions où la pauvreté est endémique, les banques alimentaires et les Restos du Cœur ne suffisant plus à la demande.(3)

Voici comment le quotidien Le Devoir de Montréal rapporte cet imbroglio gouvernemental : « Le gouvernement québécois est aux prises avec un épineux problème pour stopper la propagation du coronavirus (sic) : la difficulté d’application des mesures de la santé publique dans les rassemblements familiaux (se rappeler que la santé publique n’a pas recommandé ce confinement). Québec serait-il en droit de permettre aux policiers d’entrer sans mandat dans les résidences privées s’ils soupçonnent des citoyens d’y tenir un rassemblement illégal ? (sic) Oui, répondent des experts consultés par Le Devoir. La propagation de la COVID-19 a surtout lieu présentement dans les rassemblements privés, moins dans les bars, les salles de spectacle et les manifestations, a indiqué le premier ministre Legault. » Il faut se rappeler ici que les spéculations de Legault – ex-homme d’affaires – ne s’appuient sur aucun avis formel de la santé publique, et que la directrice de la région de Montréal a refusé d’appuyer ce confinement. Il faut aussi rappeler que le confinement précédent (du 13 mars au 4 mai 2020) de l’ensemble de la province de Québec n’a pas empêché plus de 5800 mortalités (données non validées), surtout chez les personnes âgées (+65 ans) résidantes dans les mouroirs CHSLD, qui ne fréquentaient ni les bars ni les restaurants et que le gouvernement avait assignés à leur chambre sans visite, esseulée et désespérée, entraînant de nombreuses mortalités.(4)

This news is available in 5 languages on this webmagazine : https://les7duquebec.net/archives/258903

Le gouvernement québécois poursuit sa dérive autoritaire sous les directives de l’OMS et sans remettre en cause sa stratégie face au Covid-19. (5)

Il y a plus de 8 mois que tous les pouvoirs étatiques ont été transférés en catimini à une « Cellule de crise Covid-19 » ad hoc qui improvise au jour le jour et s’embourbe dans les contradictions insolubles dont rend compte le quotidien Le Devoir : « Mais comment savoir si, dans leur domicile, les citoyens respectent la consigne sur les rassemblements qui ne doivent pas dépasser dix personnes provenant d’une ou de deux familles ? (sic) Professeur à la faculté de droit de l’Université Laval, Louis-Philippe Lampron estime que dans le contexte d’urgence sanitaire (sic), le gouvernement serait en droit d’autoriser les policiers à frapper à la porte d’une résidence pour s’assurer que ses occupants n’enfreignent pas les règles. Mais pas dans n’importe quelles circonstances et les interventions devraient s’appuyer sur des doutes raisonnables (…) il faut être prudent sentence le Professeur de droit (sic) en raison de l’importance que représente la résidence privée dans le droit et des dispositions qui protègent le droit à la vie privée. Essentiellement, une entrée sans mandat dans la résidence de quelqu’un, ça viole un droit fondamental ». Tiens donc, un constitutionnaliste qui se préoccupe de la constitution !?…

Et voici qu’au milieu de ces abus, de ce non droit systémique, de cet autoritarisme, la go-gauche de la Ligue des droits et libertés (conditionnels) pleurniche sa crainte des abus (sic) des policiers du régime (!) : « Le contexte de crise sanitaire ne permet pas au gouvernement d’augmenter les pouvoirs policiers à la légère et dans l’urgence » (tiens donc) a souligné sa porte-parole Ève-Marie Lacasse, qui croit que des discussions seront nécessaires avec la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse. »

Et le droit de manifester, si important au milieu de cet agiotage grossier ?

Une manifestation contre le port obligatoire du masque et contre le confinement meurtrier a rassemblé des centaines de personnes en fin d’après-midi mardi (29-09-2020) devant l’Assemblée nationale à Québec, ce qui contrevient aux recommandations sur la distanciation sociale (sic) et sur les rassemblements de plus de 250 personnes qu’il faut proscrire selon la Cellule de crise gouvernementale détenant tous les pouvoirs. Les partis d’opposition à Québec – y compris la go-gauche Solidaire – n’ont pas manqué de rappeler que de tels rassemblements pouvaient devenir des foyers d’éclosion…probablement pas d’éclosion de liberté, mais certainement d’éclosion de résistance et de solidarité.

Et le quotidien de propagande gouvernementale « Le Devoir » de conclure : « Québec a enregistré 303 nouveaux « cas » d’infection au coronavirus mercredi (ce qui est un mensonge puisque les tests PCR ne valident pas les infections, mais dans la majorité des « cas » les guérisons du Covid-19 ; voir cette page web : https://les7duquebec.net/archives/2…). Un nouveau décès auquel se sont ajoutés deux décès survenus entre le 9 et le 14 septembre. »… soit trois décès en quelques jours pour une population de 8,8 millions d’individus… sommes-nous véritablement dans une 2e vague pandémique ou dans une deuxième vague de terrorisme sanitaire gouvernemental ?

Notes

1. Le cas des « cas » : Le gouvernement laisse entendre que chaque « cas » de test positif à la Covid-19 est un cas de maladie et de contagion. Des études démontrent que 95% de ces « cas » sont d’anciens malades d’un virus quelconque qui ne le sont plus et ne sont pas contagieux. https://les7duquebec.net/archives/258846 2. https://www.ledevoir.com/politique/… 3. https://www.patriote.info/actualite… 4. https://www.google.com/search?rlz=1… 5. https://ici.radio-canada.ca/nouvell… 6. https://les7duquebec.net/archives/258895

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