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Macron et ses sbires sont la honte de la république française

vendredi 27 novembre 2020, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 27 novembre 2020).

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« Darmanin est la honte de notre République » : la classe politique réagit à l’agression de Michel

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26 novembre 2020

Assawra

L’agression physique et verbale par trois policiers dont a été victime un producteur de musique parisien a provoqué de nombreuses réactions politiques sur les réseaux sociaux, notamment à gauche.

Selon plusieurs vidéos mises en ligne ce 26 novembre 2020 par le site d’information Loopsider, un producteur de musique parisien, Michel, a été passé à tabac par trois agents de police le 21 novembre 2020 au soir dans son studio de musique situé dans le XVIIe arrondissement de Paris, « simplement parce qu’il ne portait pas son masque ». Cette scène brutale a fait réagir de nombreuses personnalités de la classe politique, notamment à gauche.

D’après le journaliste de Loopsider David Perrotin, qui est à l’origine de ces révélations, les trois policiers auraient par la même occasion « tenu de nombreux propos racistes » envers Michel, avant de s’en prendre « à neuf jeunes artistes eux aussi présents dans les studios d’enregistrement ».

La première version des trois agents, consultée par Loopsider, indiquerait que « Michel aurait tenté de prendre leurs armes et les aurait frappés ». Cependant, le studio d’enregistrement était équipé d’une caméra de vidéosurveillance qui a filmé l’intégralité de la scène, d’une rare violence, et démontre que la version tenue par les policiers « est totalement mensongère ». D’autres images captées par des voisins, visionnées et publiées par Loopsider, contredisent également la version des forces de l’ordre.

Quelques heures après la publication des vidéos montrant l’agression dont ont été victimes Michel et neuf de ses collègues, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin s’est félicité sur Twitter que l’Inspection générale de la police nationale (IGPN) « ait été saisie par la justice dès mardi [24 novembre] ». « Je demande au préfet de police de suspendre à titre conservatoire les policiers concernés. Je souhaite que la procédure disciplinaire puisse être conduite dans les plus brefs délais », a-t-il également annoncé à cette occasion.

En réponse au tweet de Gérald Darmanin, le journaliste David Perrotin a souhaité apporter quelques éclaircissements. « La victime a d’abord fait 48h de garde à vue. L’IGPN a été saisie seulement lorsque les vidéos ont été consultées (grâce à l’avocate). C’est après cela que le parquet a classé les poursuites contre Michel et a en effet ouvert une enquête contre les policiers mardi [24 novembre] », a-t-il fait savoir sur le même réseau social.

En effet, Michel a dans un premier temps été placé en garde à vue dans le cadre d’une enquête ouverte par le parquet de Paris pour « violences sur personne dépositaire de l’autorité publique » et « rébellion ». Cependant, le parquet de Paris a classé cette enquête et ouvert le 24 novembre une nouvelle procédure pour « violences par personnes dépositaires de l’autorité publique » et « faux en écriture publique », confiée à l’IGPN.

« Le préfet de Police a saisi l’IGPN sur le plan administratif et a demandé au Directeur général de la Police nationale de suspendre à titre conservatoire les policiers impliqués », a précisé la préfecture de Police citée par l’AFP. De nombreuses personnalités politiques se sont indignées sur les réseaux sociaux de la violence tant physique que verbale de cette interpellation.

Pour le premier secrétaire du Parti socialiste Olivier Faure, « il est temps de sortir du déni » en « acceptant de traiter le sujet du racisme dans la police ». Il fustige également la loi sécurité globale « liberticide », la vidéo ayant « encore […] permis de déjouer les mensonges ».

Le sénateur socialiste du Val-d’Oise Rachid Temal a déclaré sur Twitter : « La police républicaine a pour mission de protéger les Français. Nous la soutenons. Et c’est au nom de son engagement républicain que tous les auteurs de dérapages ou bavures doivent être sanctionnés. La vidéo parle d’elle-même. Le Ministre Darmanin et la justice doivent agir. »

Le président du groupe LFI à l’Assemblée nationale Jean-Luc Mélenchon a quant à lui affirmé que cette vidéo est « une preuve terrible du caractère vital du droit à filmer l’action policière », tout en qualifiant la police de « milice barbare hors de contrôle » et en demandant la démission du préfet de police de Paris Didier Lallement.

« Pas un mot pour la victime, pas un mot sur l’importance capitale des images, le petit nervi de Beauvau parvient même à se "féliciter" quand on parle d’un passage à tabac de la part des policiers. Darmanin est la honte de notre République : il doit démissionner, et vite », a fustigé sur le même réseau social la députée LFI du Val-de-Marne, Mathilde Panot.

Le député LFI de Seine-Saint-Denis Bastien Lachaud a lui aussi demandé la démission de Gérald Darmanin, qu’il qualifie de « misérable petit coq autosatisfait » en lui reprochant lui aussi d’avoir employé l’expression « je me félicite ».

« Jusqu’à quand les "forces de l’ordre" vont-elles continuer à maintenir cet ordre de la force ? Comment le ministère de l’intérieur a t-il pu perdre à ce point le contrôle ? » s’est interrogée sa collègue Clémentine Autain, en ajoutant le hashtag « insécurité globale ».

« Alors Darmanin, on veut toujours pas de vidéo ? », a ironisé le député européen LFI Manuel Bompard, toujours sur Twitter.

La députée européenne du parti politique Place publique Aurore Lalucq s’est elle aussi scandalisée sur le réseau social de microblogging : « Insoutenable. Images insoutenables. Propos insoutenables. Politiques insoutenables. Sentiment d’impunité insoutenable. Notre démocratie est abîmée. Il est temps de la réparer. »

Le député non-inscrit Matthieu Orphelin a quant à lui estimé sur Twitter que les images dévoilées par Loopsider étaient « terribles et injustifiables ». « Comme cela est démontré dans de nombreuses affaires, la vidéo protège les victimes de violences policières. Persister à vouloir empêcher son usage par les citoyen•nes ne peut avoir d’autre sens qu’une volonté de couvrir et donc encourager les exactions de certains policiers », a déclaré sur le même réseau social le député européen Vert, David Cormand.

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