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La Ville de Paris vote son budget 2021. Le préfet de police chahuté.

mercredi 16 décembre 2020, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 16 décembre 2020).

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16 décembre 2020

Assawra

La maire de Paris, Anne Hidalgo, le 11 décembre 2020. CHRISTOPHE ARCHAMBAULT / AFP

Note de do : avec leurs masques à la con, on dirait des fantômes. C’est pourtant pas halloween !

Le Conseil de Paris a voté mardi soir le budget de la capitale pour 2021, après avoir concédé quelques efforts sur le social ou le sport, au cours d’une séance chahutée par les élus communistes et Insoumis.

Avec un budget annuel avoisinant les 10 milliards d’euros, et une dette estimée à 7,05 milliards d’euros fin 2021 (contre 6,4 milliards d’euros fin 2020), la mairie de Paris a déploré une baisse de ses ressources, et un « désengagement » de l’État.

Au cours des discussions sur le budget spécial versé à la préfecture de police, le préfet Didier Lallement, présent en conseil, a été chahuté par les élus communistes et Insoumis, qui ont réclamé sa démission.

« Vous sollicitez notre approbation par un vote engageant la collectivité parisienne, à déléguer des crédits sous votre responsabilité. Nous ne pouvons aujourd’hui vous accorder cette confiance tant nous réprouvons la politique de maintien de l’ordre à Paris. Votre défiance envers les droits les plus fondamentaux étant totale, notre confiance ne peut vous être accordée », a expliqué lors de la séance Béatrice Patrie (PCF).

« Lallement et Darmanin doivent partir »

« Toute la politique du maintien de l’ordre doit changer. Le caractère systémique, le nombre et l’impunité des violences policières, nous imposent à interroger la chaîne de commandement au plus haut niveau », a estimé le président du groupe communiste, Nicolas Bonnet-Oulaldj. « Lallement et Darmanin doivent partir », a-t-il poursuivi. « J’ai entendu des mises en causes directes, personnelles du préfet de police. Il se trouve que nous sommes des élus (…) Nous avons à nous adresser aux ministres », et pas au fonctionnaire, a déclaré Anne Hidalgo, qui avait été avertie par ses alliés en amont de cette prise de parole, selon les communistes. Les élus communistes, qui brandissaient des pancartes « Stop aux violences policières », ont quitté la séance lorsque le préfet de police a pris à son tour la parole.

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