Peinture du dimanche
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27 décembre 2020
Assawra
"Les balles ne tuent pas. Le silence tue."
جدارية تحمل كلمات قصيدة حماسية رُدّدت خلال الثورة تنتهي ب"ترباس الطلقة ما تقتل، بيقتل سكات الزول"، و"الزول" باللهجة السودانية هو الرجل او الشخص
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"Liberté", j’écris ton nom….
Pour terminer 2020, j’ai choisi de vous montrer une peinture murale exécutée par des mains inconnues dans l’un des nombreux quartiers pauvres de la capitale soudanaise, Khartoum.
La peinture murale a été au coeur du mouvement populaire soudanais de 2018. Elle en a été l’un des principaux moteurs. Elle a été l’un des modes d’expression le plus accessible au plus grand nombre. N’importe qui pouvait l’exercer. En cela, la peinture murale est devenue un art à part entière au service d’un peuple révolté contre la pauvreté et la dictature.
Très souvent, les peintures sont accompagnées de commentaires, de slogans ou de mots d’ordre. La peinture murale est devenue expression politique. Celle exposée dans une des rues de la capitale Khartoum exige la libération de tous les prisonniers politiques. Une main a écrit : "Les balles ne tuent pas. Le silence tue."
Roland RICHA
Dimanche, 27 décembre 2020
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