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La gauche face à la guerre sanitaire

vendredi 29 janvier 2021, par Robert Bibeau

De la crise pandémique à la guerre sanitaire

Il y a maintenant un an s’échappait opportunément un coronavirus de type SRAS-CoV-2 concocté dans un laboratoire militaire chinois à sécurité maximum (c’est du moins l’hypothèse privilégiée dans les milieux de l’espionnage). Depuis, la communauté internationale, celle de gauche comme celle de droite, a eu largement le temps de faire son lit et d’élever la voix au milieu de ce qui est devenu la pire crise sanitaire, politique, juridique et économique des temps modernes. C’est du moins le résultat de la gestion catastrophique de la plupart des gouvernements bourgeois qui en sont aujourd’hui réduit à porter tous leurs espoirs vers des vaccins coûteux, inconnus, bricolés pressés, non validés et risqués.

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En pleine cacophonie catastrophique mondiale, on se serait attendu à ce que la gauche, impatiente de s’emparer du pouvoir étatique totalitaire, profite de l’occasion pour tirer le tapis sous les pieds de la droite tétanisée. Au contraire, dans la plupart des pays du monde les gauches n’ont même pas protesté quand les exécutifs nationaux effrayés se sont octroyé des pouvoirs extraordinaires, habituellement réservés au temps de guerre, afin de forcer les peuples récalcitrants à rentrer dans le rang des confinements déments et pour briser toute résistance populaire aux restrictions arbitraires. Encore une fois, comme pour chaque grande guerre, le peuple se retrouve seul face à la confrérie ripoux et des larbins politiciens de gauche comme de droite.

Nous en convenons sans peine, comme le disaient Macron et d’autres leaders de la communauté internationale bancale : « Le monde est en guerre ». Hier, c’était contre le terrorisme djihadiste patenté, aujourd’hui, c’est contre le terrorisme viral alambiqué. Ces deux menaces terroristes sont d’envergure mondiale. Mais cette dimension internationale n’est pas le facteur primordial du défi que ces menaces présentent pour les populations nationales. Nous y reviendrons.

La gauche, constatant l’amateurisme de la gestion pandémique confiée à des médecins au service de grandes entreprises pharmaceutiques – la gauche disions-nous préconise de profiter de l’opportunité pour porter la paralysie bureaucratique du niveau national au niveau international. Tout le pouvoir à l’OMS, à Bill Gates, à George Soros et aux autres malfrats de la confrérie des milliardaires internationaux.(1)

Lisons plutôt : « Les nouvelles variantes du virus, qui sont sur le point de gâcher les quelques avancées (sic) de ce qui est déjà une situation dramatique, sont le résultat direct de l’incapacité à apporter une réponse universelle à un problème universel. Le monde de la classe dirigeante avec ses instruments nationaux plus ou moins coordonnés, des systèmes de santé plus ou moins débordés et plus ou moins insuffisants, ne peut pas répondre à une pandémie de cette envergure mondiale. Selon nous, la principale leçon que le développement de l’épidémie laissera aux travailleurs est que les menaces globales auxquelles nous sommes confrontés en tant que classe sociale sont mondiales : le virus, comme la crise, ne connaît pas de frontières et ce qui se passe dans chaque pays affectera les autres pays. Il n’y a tout simplement pas de solutions nationales. Nous ne pouvons même pas nous attendre à une « coordination » internationale ; les intérêts de chaque capitale nationale empêchent les classes dirigeantes d’apporter des solutions véritablement mondiales. Ils seront toujours incités à « attendre un peu plus longtemps », à nous pousser à « continuer avec la vie normale » d’abord et ensuite à invoquer « la responsabilité individuelle » tant qu’ils ne perdent pas leur situation concurrentielle. »(2) Et l’organisation de gauche de conclure : « C’est l’équivalent de mener des guerres en attendant patiemment qu’elles se terminent d’elles-mêmes. Il est temps d’appliquer dans le monde entier ce que nous avons déjà appris à un coût immense, de résister à la primauté des investissements et des profits sur les vies humaines et d’imposer le confinement total et la fermeture de toute activité non essentielle »(3).

Quelle filouterie démagogique, que d’opposer ainsi les profits des ploutocrates à la vie des populations qui compterait plus que tout autre chose aux yeux des milliardaires cosmopolites et de leurs affidés de la gauche hypocrite. Que répondre devant tant de philanthropie obséquieuse ? La gauche accrédite et supporte de la sorte la guerre sanitaire qu’une faction du grand capital mène contre une autre faction, prenant la population en otage de leur affrontement pour l’hégémonie mondiale…"quoiqu’il en coûte"… aux populations.

Que faut-il attendre de cette guerre sanitaire mondialisée ?

Pour notre part nous n’y voyons qu’une hystérie politico-médicale alimentée par le monde pharmaceutique et les entreprises numériques (Big Pharma et Big Tech) qui y voit une opportunité en or de réaliser des fortunes avec de nouveaux médicaments, vaccins, et services en ligne aux dépens de leurs concurrents. Nous anticipons la faillite assurée pour des centaines de milliers de petites et moyennes entreprises et pour des milliers d’autoentrepreneurs créant des millions de chômeurs supplémentaires sur l’ensemble de la planète et particulièrement dans les pays pauvres du tiers monde. Déjà, en Inde et en Afrique, en France et au Canada les suicides d’agriculteurs et de paysans endettés se comptent par milliers. Enfin, nous voyons se profiler le renforcement de l’État bourgeois totalitaire préparant les conditions d’une 3e guerre mondialisée.(4)

Poursuivons l’énumération du coût social, économique et politique du confinement, du couvre-feu et des autres restrictions imaginés par les tortionnaires de l’État totalitaire.

Le coût économique et social du confinement rapporté à la mortalité effectivement observée est absolument dément, suicidaire et injustifiable. Un principe de précaution poussé jusqu’à l’absurde dénué de toutes traces de rationalité. Abandonné cependant face à la diffusion de vaccins à ARN messager non validé. Le système de santé Français, ou Canadien, et de la plupart des pays n’est pas plus saturé qu’en temps normal, malgré les cris d’orfraie des faiseurs de terreur. On crée des lits, on évacue vers des hôpitaux moins chargés. C’est un problème de logistique plus que de capacité absolue malgré les coupes budgétaires et les politiques d’austérité toujours en vigueur. La surmortalité associée au non-confinement, toutes choses par ailleurs égales, semble toujours être de zéro (pas de « pertes de chance »). La surmortalité associée au confinement des EHPADS et des CHSLD, par contre, semble réelle. Les traumatismes et violences ménagères et sociales associées au confinement sont, elles aussi, bien réelles et dramatiques même si les élites n’en ont strictement rien à faire vu qu’elles ont les moyens, elles, de vivre un confinement confortable. Les séquelles innombrables qui hanteront longtemps les enfants et les écoliers enfermés et privés de sport, d’éducation et de fratries. La misère qui accable des millions d’étudiants surendettés et privés de petits boulots précaires ce qui les condamne au décrochage et à la mendicité dont voici un exemple en France : (20+) La Nouvelle Résistance Française - Publications | Facebook Le système des amendes et des attestations à la con relève, ni plus ni moins, d’un racket policier. En France comme au Canada le confinement s’inscrit dans une « loi » d’État d’urgence sanitaire qui relève d’un abus de pouvoir inacceptable et dangereux, ce que le pénaliste Raphaël Kempf nomme une « loi scélérate » (5). De même pour tous les pays qui ont produit chacun leur propre « Patriot Act sanitaire ». https://les7duquebec.net/archives/261671

La gauche confinée et déconnectée d’avec la réalité du prolétariat opprimé

La 3e guerre mondiale est en marche et je ne crois pas que les masses populaires devraient se mettre à la traîne de la petite bourgeoisie réformiste ou gauchiste non plus que droitiste.

Il a un siècle que la gauche maintient le prolétariat en laisse avec la promesse que des réformes amélioreront les conditions de vie et de travail, et qu’elles contribueront à hausser la conscience politique des travailleurs, alors qu’en réalité, les réformes sont toujours des mesures visant à consolider l’esclavage salarié. Ces réformes sont moussées par les ripoux de la gauche qui une fois au pouvoir font la politique des capitalistes.

La trahison n’est pas le fait de ces larbins politiciens de gauche ou de droite…ceux-là servent leurs maîtres comme il se doit. La trahison commence le jour où un militant de gauche proclame que les chefs de la gauche offrent une alternative prolétarienne par des réformes politiques et économiques souhaitées par le capital. La gauche se compromet ainsi à soutenir les manigances du capital et elle en subit aujourd’hui les conséquences. Qu’y a-t-il d’étonnant à ce que le prolétariat fuit toutes les sectes de gauche et toutes les factions de droite  ? Le prolétariat a retiré toute confiance à tous les larbins politiciens de gauche comme à ceux de droite manifestant ainsi sa conscience de classe.

C’est dans la lutte – classe contre classe – que la conscience de classe s’aiguise. Le mouvement de Résistance populaire à la guerre sanitaire qu’on nous impose indique le chemin à suivre d’Amsterdam à Atlanta en passant par Paris et Montréal. (6) https://les7duquebec.net/archives/261626


Notes

1. Louis Fouché. La corruption de la médecine. https://www.facebook.com/1000283014… 2. https://en.communia.blog/covid-muta… 3. https://en.communia.blog/covid-muta… -system-to-respond-to-a-pandemic/ 4. La 3e guerre mondiale est là : https://les7duquebec.net/archives/261662 5. https://www.lemonde.fr/idees/articl… 6. Stop de lockdown (Pays-Bas) : https://les7duquebec.net/archives/261626

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