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Le grand reset des banques centrales d’après un mec d’extrême droite (vidéo 23’32)

mardi 2 mars 2021, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 2 mars 2021).

https://youtu.be/U0j50fOVB6s

Comment les banques centrales pilotent le Great Reset

Olivier Piacentini - 22 fevrier 2021

Clic droit ici pour télécharger la vidéo

Olivier Piacentini : Dans cette vidéo, j’analyse la prise de pouvoir des banques et ses conséquences dramatiques sur la souveraineté et l’avenir économique des peuples occidentaux.

Note de do : Je ne crois pas qu’Olivier Piacentini parle du moteur principal du grand reset des banques centrales : la robotisation. Celle-ci, en supprimant la plus-value, amène de façon naturelle la fin de la monnaie. Sauf si le grand reset des banques centrales réussit à l’empêcher.

Pour bien comprendre, je conseille ces deux liens :

http://mai68.org/spip2/spip.php?article7169

http://mai68.org/spip2/spip.php?article7752

J’ai tout à fait conscience que l’étude de ces deux liens est très longue. À vous de voir si ça vaut le coup.

9 Messages de forum

  • Est-ce que l’auteur de cette publication peut préciser ce qu’il entend par "d"après un mec d’extrême droite" dans son titre ? Je ne connais pas l’homme qui s’exprime dans cette vidéo et j’aurais apprécié que le titre mentionne plutôt les qualités ou profession de ce conférencier… Je l’ai écouté et ce dont il parle me parait tout à fait sourcé et indiscutable : il parle de la prise de pouvoir des banques centrales et notamment de la BCE au travers de la dette imposée aux nations. Tout cela est bien réel. Il parle aussi de souveraineté des peuples et de démocratie à reconquérir… Je n’ai pas entendu d’idée que l’on puisse qualifier d’extrême droite… ou alors est-ce que pour l’auteur de cet article, dénoncer la prise de pouvoir des banques doit être assimilé à une pensée d’extrême-droite ?

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    • C’est lui-même, dans la vidéo, qui dit qu’il a fait une conférence pour le Front National !

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    • Salut,

      C’est tout simple. Il n’y a qu’à lire ce qu’il racontait ici il y a trois ans :

      https://www.kernews.com/piacentini-…

      « Je pense qu’aujourd’hui les temps sont mûrs, dans le contexte international et national, pour qu’une vraie droite se rassemble et d’une façon élargie. Il me semble que sur la base du souverainisme, sur la base d’une lutte contre l’immigration massive et sur la base d’une certaine forme de relance de l’économie par une aide aux petites et moyennes entreprises, la droite pourrait se rassembler et trouver des terrains d’entente qui permettraient de remettre la France sur les bons rails, une fois pour toutes. La politique de Macron, c’est une politique sociale-démocrate améliorée, mais on va toujours rester sur les mêmes bases : trop d’État, pas assez de fermeté vis-à-vis de l’immigration et trop d’assistanat. »

      Bien à toi,
      do
      http://mai68.org

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      • Merci. Mais ce qui m’a choqué, c’est que le titre semble là pour discréditer le discours (dans le genre "annihiler le messager pour annihiler le message"). Je ne vois pas l’intérêt de publier un discours en le présentant sous un jour à faire fuir (Aaaahhh, au secours ! c’est l’extrême-droite !). On peut ne pas être d’accord sur tout mais il faut que les gens arrêtent de se diviser. Il faut discuter avec tout le monde, à plus forte raison avec ceux qui ne sont pas du même bord que soi car si on ne discute qu’avec ses "amis", on tourne en rond et chacun reste dans son entre-soi… Le problème de la souveraineté - et du peuple, et des nations - me semble aujourd’hui un terrain de rassemblement urgent contre le totalitarisme et le fascisme qui se développe à vitesse grand V.

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        • Salut Gisèle,

          Tu dis : « le titre semble là pour discréditer le discours ».

          Réponse : C’est presque le contraire !

          Je pense que tout n’est pas faux dans ce qu’il dit. Si j’ai mis ce titre, c’est en quelque sorte pour m’excuser d’avoir mis sur mon site d’extrême extrême gauche une vidéo qui vient de l’extrême droite. Et pour que les gens sachent à quoi s’en tenir, tout en leur disant que cette vidéo, bien que venant de l’extrême droite, mérite d’être regardée. Si j’avais pensé que cette vidéo n’avait aucun intérêt, je ne l’aurais tout simplement pas mise.

          Si j’ai mis cette vidéo c’est parce que je voulais montrer aux gens de gauche et d’extrême gauche qu’ils devaient faire attention. Que s’ils continuaient à ne rien voir du tout, les gens iraient à l’extrême droite pour tenter d’y voir clair.

          Bien à toi,
          do
          http://mai68.org

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        • Effectivement, camarade, face au nouveau pouvoir mondialiste des Banques Centrales, concrètement fascisant, c’est-à-dire au sens d’un cyber-fascisme « orwellien », il faut donc poser la question d’un front uni démocratique, et qui a donc une composante « nationale », de par le fait de s’opposer à cette forme de mondialisation réactionnaire.

          Ce que Marx et Engels ont résumé, parlant néanmoins pour leur époque, assez différente, par cette formule de leur Manifeste :

          « Les communistes ont également été accusés de vouloir abolir la patrie, la nationalité. Les ouvriers n’ont pas de patrie. On ne peut pas leur prendre ce qu’ils n’ont pas. Comme le prolétariat doit d’abord conquérir le pouvoir politique, s’élever comme classe dirigeante de la nation, se constituer lui-même en tant que nation, il est encore lui-même national, même si en aucune manière dans le sens de la bourgeoisie. »

          C’est donc encore d’autant plus vrai dans le contexte actuel, même si les caractéristiques de la situation économique sont tout à fait différentes.
          Les classes moyennes et la petite bourgeoisie, incluant une grande partie des TPE-PME, sont complètement laminées par le système banco-centraliste, et déjà auparavant, par la domination du capital monopoliste.

          Les mouvements marginaux d’extrême droite, dont Piacentini est un représentant typique, ne visent pas à abolir le système mais simplement à faire pression sur lui, dans l’espoir, à peu près totalement vain, du reste, de « rééquilibrer » la circulation du capital en leur faveur.

          Tout au plus obtiendront-ils quelques « indemnités » provisoires, ce qui est déjà le cas, en fait. Au mieux, une rallonge, donc…

          Le pouvoir des Banques Centrales vient de leur capacité de créer ex-nihilo de la monnaie pour compenser le déficit global du système, en termes de plus-value réelle et non fictive, comme le sont les marges commerciales actuelles.

          Néanmoins, même dans une étape de transition socialiste moderne, une partie de la production continuera donc de circuler au titre de la valeur d’usage du capital fixe (machinerie automatisée et robotisée, infrastructures informatisées).

          Valeur d’usage qui doit donc être renouvelée pour assurer la pérennité et le développement de l’appareil productif. C’est pourquoi, dans une étape de transition, il n’est pas possible d’abolir tout de suite l’argent, même s’il cesse d’être capital, pour redevenir un simple moyen d’échange, de répartition, et de comptabilité collective.

          De plus, en France surtout, le rôle économique et social des TPE-PME est donc encore très important et il est tout à fait impossible de les collectiviser du jour au lendemain. Ce serait même contre-productif, en termes de rapport de force avec l’essentiel des forces politiques et économiques du système.

          Dans une phase de transition il est donc possible de conserver pour elles un secteur d’économie « mixte » où elles auront leur propre dynamique, sous le contrôle, en termes de conditions sociales et de prix, de l’Etat prolétarien.

          Il y a donc matière à établir un programme de front uni démocratique où ces catégories auront leur place et se tiendront « neutres » ou même mieux, si possible, favorables au mouvement social prolétarien.

          La base incontournable de ce programme étant la prise de contrôle démocratique « nationale » du crédit, et donc de la création monétaire, via le contrôle, également national et démocratique, du système bancaire. (Cf. Marx-Engels, cités ci-dessus…!)

          C’est, d’une manière générale, la condition de base sine qua non de la réalisation de toute revendication sociale, dans le contexte mondial banco-centraliste.

          Luniterre

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  • Effectivement, il y a, traditionnellement, un certain confusionnisme, propre à une partie de l’extrême-droite, consistant à dénoncer le décalage apparent entre capitalisme productif et capital financier.

    C’est un moyen de rallier à leur cause une partie importante de la petite bourgeoisie, qui se trouve réellement et brutalement « déclassée » en période de crise, comme celle que nous vivons actuellement.

    Ici, l’habileté de l’orateur est d’introduire le thème nouveau et bien réel du rôle désormais dominant des Banques Centrales.

    Il y a donc néanmoins un confusionnisme qui le relie au propos plus habituel de l’extrême droite en ce qu’il parle, en mettant Macron et Draghi sur le même plan, de « pouvoir des banques », et, d’une manière générale, il insiste sur le thème du pouvoir des banques et de la sphère financière, sur l’économie réelle.

    Or ce qui caractérise la période actuelle, et depuis 2008, en fait, c’est bien le rôle et le pouvoir spécifique des Banques Centrales, en tant que pourvoyeuses de création monétaire et de crédits en dernier ressort, qui les distingue et les place, économiquement, au dessus des banques d’affaire et de dépôt traditionnelles, dans un monde où, comme le souligne le camarade Do, la robotisation et l’automatisation de la production, même si elles ne suppriment pas encore tout à fait la plus-value, la réduisent néanmoins effectivement à une part notoirement insuffisante pour valoriser la masse du capital fixe (robots, machinerie automatisée et infrastructures informatisées) désormais investie à la place du travail productif humain.

    Dans ce monde actuel les banques d’affaires et de dépôts « classiques » se trouvent donc elles-mêmes dans la dépendance des liquidités fournies à taux bas, et même négatifs, par les Banques Centrales, vis-à-vis desquelles elles sont donc dans un rapport de vassalité, et non plus de complicité, sur un relatif pied d’égalité, voire de domination, comme c’était encore plus ou moins le cas, jusqu’en 2008.

    Mais une nouvelle étape a donc encore été franchie, dans ce sens de vassalité des banques « classiques », avec les confinements de Mars 2020 et suivants…

    C’est tout le sens du discours du 12 Mars de Macron, avec son désormais historique « Quoi qu’il en coûte ! ».

    En effet, cela signifiait le renoncement des principaux pays de l’UE (…sans même parler de la GB !), à la limite du déficit budgétaire à 3%, qui leur donnait encore un reste de « compétitivité » économique et donc de voix au chapitre, pour leurs chefs d’Etat, dont Macron, par rapport aux gouverneurs de la BCE.
    Alors qu’à partir de cette date ils sont absolument et littéralement contraints de leur manger dans la main, sans même pouvoir tenter de la mordiller, style jeune chiot joueur !

    C’est pourquoi Piacentini introduit une confusion supplémentaire, et en fait, « finale » dans son discours, en plaçant « Macron de Rothschild » et Draghi sur le même plan, dans sa conclusion.

    Alors que l’arrivée au pouvoir de Macron en 2017 est en fait un dernier sursaut du capital financier français « traditionnel » pour se maintenir au pouvoir « localement », même si en tant que branche de la maison Rothschild, alors que l’arrivée de Draghi est bien, comme l’auteur la dépeint, une reprise en main directe de l’Italie par la BCE… Ceci-dit, depuis le 12 Mars 2020 déjà, Macron est bien devenu le petit chien de la BCE en France, alors que jusque là il était effectivement et avant tout, celui des Rothschild !

    Pour comprendre les bases économiques de ce déplacement, assez radical, des centres de pouvoir, au sein de la classe dominante, un nouvel article, basé sur un principe très simple et assez différent des autres, conçu, suite aux écueils des récents débats sur TML, comme une tentative de vulgarisation. Ici il s’agit seulement de comprendre les fondamentaux les plus élémentaires tels qu’ils se manifestent autour d’une chose aussi courante que la vente et l’achat d’une voiture d’occasion, d’où le titre…

    Ensuite, on essaye donc de comprendre la différence avec ce qui se passe lors de l’achat d’une voiture neuve…

    Et, in fine, on s’aperçoit que tous les « mystères » et même, les « paradoxes » apparents de l’économie moderne n’en sont pas vraiment, si l’on s’en tient, précisément, aux fondamentaux les plus élémentaires et les plus évidents !

    Il faut, pour comprendre, seulement avoir le courage de faire face à la réalité… !

    “Le Crime du Garagiste” – Le Casse Banco-centraliste !

    https://tribunemlreypa.wordpress.com/2021/02/24/le-crime-du-garagiste-le-casse-banco-centraliste/

    Bonne lecture à tous,

    Amicalement,

    Luniterre

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    • Salut Luniterre,

      Tu dis : « l’arrivée au pouvoir de Macron en 2017 est en fait un dernier sursaut du capital financier français « traditionnel » pour se maintenir au pouvoir « localement », même si en tant que branche de la maison Rothschild »

      Réponse : Rothschild n’est-il pas le grand maître de beaucoup de banques centrales :

      http://mai68.org/spip2/spip.php?article3082

      Amicalement,
      do
      http://mai68.org

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      • Bonjour, camarade !

        Comme tu t’en doutes, je ne suis donc pas dans les secrets de la famille, qui, comme toutes les familles, abrite certainement, outre ses "secrets", nombre de rivalités internes et même d’intérêts contradictoires.

        Le cas du "Quoi qu’il en coûte !" est donc révélateur à plus d’un titre, comme on a pu le voir récemment avec les "discordances", sinon carrément les rivalités entre "abolitionnistes du quoi qu’il en coûte", au sein de la classe politique bourgeoise française, et partisans d’une "rallonge inconditionnelle", ou presque, qui ont fini par l’emporter, du reste !

        Il est donc important d’éviter les simplifications approximatives, sinon carrément erronées, quant au fond, qui, sous le patronyme "Rothschild" introduisent une confusion entre capital bancaire/financier "traditionnel" et banco-centralisme, même si les deux sont évidemment en interaction, et encore en "symbiose", en quelque sorte, pour quelques années, ou même quelques décennies, peut-être.

        La distorsion actuelle entre les deux formes de domination de classe, aux USA, par exemple, vient d’être brutalement et typiquement illustrée par l’"éviction", "démocratique" ou non, de Donald Trump, qui représentait un frein, même si très relatif, à l’action de la FED.

        Il est évident, par contre, que les deux "présentatrices" dans ta vidéo sur France 2, font les ânesses pour avoir du son, c’est le cas de le dire !!!

        Concrètement, les Banques Centrales, de par leurs statuts mêmes, sont tout à fait autonomes et n’ont de comptes à rendre qu’à elles mêmes, même si les "gouverneurs" sont cooptés selon un système supposé "équilibré" entre les états "membres", via leurs "banques nationales", comme la Banque de France, mais qui est bien aussi, d’abord et avant tout, et de par ses statuts, également, "la section française de la BCE", en quelque sorte, avant d’être quoi que ce soit pour l’Etat français !

        Luniterre

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