CAPJPO-EuroPalestine, 7 décembre 2023 :
Présentés par la propagande de l’agresseur comme des combattants qui se seraient rendus, ces hommes sont des civils capturés au sein d’une école où ils s’étaient réfugiés ; des habitants de Gaza ont réussi à identifier sur ces photos des hommes de 65 ans et plus, ainsi que deux adolescents de 15 ans
Témoignage de Mariam Abu Daqqa :
« Tôt ce matin 40 femmes sont arrivées au camp de al-Bureij (partie centrale de la bande de Gaza,) après cinq kilomètres de marche. Elles étaient dans un état misérable après de longues heures de siège et d’état d’arrestation. Elles ont raconté les atrocités subies à al-Zeytoun (quartier situé au sud de Gaza-ville). Les soldats ont donné l’ordre à tout le monde de quitter sa maison, ils ont mis les hommes à l’écart, et les ont abattus devant leurs femmes et leurs enfants. Ensuite, ils les ont retenues pendant des heures, les contraignant à regarder leurs maris et leurs fils agoniser dans leur propre sang. Lorsqu’elles ont été relâchées, c’était dans la perspective qu’elles aillent raconter ces scènes de massacre, pour semer la terreur dans le coeur des autre Gazaouis, et ainsi les forcer à fuir encore plus loin.
« Ce scénario précis, exécutions comprises, est le même que celui qui avait eu lieu en 1948 à Ailboun, Deir Yassin, Tantura et un grand nombre d’autres villages palestiniens lors de la Nakba. Mêmes tueurs, même modèle de mise à mort. La Nakba nous regarde, et nous rappelle qu’elle continue, d’une manière plus cruelle encore ».
Amnesty International a de son côté confirmé jeudi la réalité de « cas horrifiants de torture et de traitements dégradants de détenus palestiniens, à la faveur d’une marée d’arrestations arbitraires ».
Cliquez ici pour l’article et les commentaires