Selon la doxa pronucléaire, un accident majeur, toujours hautement improbable, prend du temps et permet donc, au pire des cas, de préparer les populations… à se prendre en main (nouvelle doxa… mais passons pour le moment)). Cependant…
… dans une présentation officielle à Washington en novembre 2007, en fin de document, on apprend que :
- de l ’iode radioactif était déjà détectable 18 minutes après le début de l’accident,
- le diésel d’urgence s’est arrêté au bout de 30 minutes,
- le combustible du réacteur a commencé à fondre en 2h50,
- au bout de 5h00 le dôme intérieur du réacteur atteint 6000 Rems/h (soit 60 Sieverts, ce qui est énorme)
- au bout de 6h10, la salle de commande est contaminée obligeant le personnel à porter des masques respiratoires, entrainant des problèmes de communications téléphoniques,
- de l’hydrogène brûle (explose) à 9h50…
On voit donc, beaucoup de problèmes en peu de temps et dans la précipitation, bien qu’il n’y ait ni tremblement de terre ni tsunami.
* Le document en .pdf : http://www.nanodata.com/sdn76/doc/2…
Sauvegarde : http://mai68.org/spip2/IMG/pdf/2103…
On se rappelle qu’il a fallu attendre plus de 5 heures avant que le préfet de Seine-Maritime n’actionne la sirène pour l’accident de Lubrizol du 26 septembre 2019 à Rouen, métropole régionale de 500.000 habitants. Il eut été judicieux de conseiller de rester à la maison pour la journée et de ne pas envoyer les enfants à l’école dès les infos de 06h00 sur France Bleu. On croise les doigts bien fort pour éviter un accident nucléaire…