En France, le terme de "Fête du Travail" a été inventé par Jules Guesde*, qui voulait « reconstituer le mouvement ouvrier décapité par la répression de la Commune de Paris, et ensuite convaincre l’élite de la classe ouvrière française du bien-fondé des doctrines du socialisme scientifique issues de la pensée marxiste. »
- Commune de Paris 1871
Ensuite, paradoxe - sûrement récupération - c’est René Belin** (ministre du Travail du régime de Vichy - syndicaliste et homme politique français, engagé dans la "Révolution Nationale" (RN) qui est l’idéologie officielle du régime de Vichy ) qui a fait officiellement du 1er Mai un jour chômé et payé.
À Vichy, on l’avait rebaptisé : "Fête du Travail et de la Concorde Nationale".
Bref, pour ma part, le 1er Mai c’est la "Fête du Travail" au sens que voulait lui donner le Camarade Jules Guesde par conséquent, tout du moins en France, les syndicats n’ont pas le monopole du 1er Mai, car cette fête appartient avant tout à la classe ouvrière et prolétarienne.
Aujourd’hui, nous ne devons plus rien attendre des syndicats et surtout de leurs représentants.
Pour rappel : nos syndicats CGT-FO-CFDT-CFCT-UNSA font partie d’un consortium appelé CES : (Confédération Européenne des Syndicats qui toucherait 70% de son budget par la commission européenne).
Cette confédération (CES) soutient l’Euro et a refusé de prendre position contre la "loi travail", contre les "GOPÉ" (Grandes Orientations de Politiques Économiques)…
La CES a apporté son soutien au "Oui" du Référendum sur le 3e mémorandum d’austérité imposé par l’Union Européenne à la Grèce, …
Elle a également milité pour le "Oui" au traité constitutionnel Européen et au traité de Lisbonne.
« Les syndicats ont touché 90 millions d’€ de subventions l’an dernier, on comprend mieux pourquoi M. Martinez et la CGT n’ont pas appelé à manifester avec les Gilets Jaunes, car ils n’ont pas de privilèges à défendre ici »
Dans un pays où, depuis plus d’un an, le gouvernement crache à la gueule de la classe ouvrière en lui refusant le droit de travailler, de vivre, de respirer, … il me semble logique si nous voulons que ce bazar s’arrête d’entreprendre un mouvement de désobéissance civile massif.
Enlever le masque en extérieur me semble être le "minimum syndical".
Tomber le masque doit être un choix individuel, une réflexion personnelle, et nous ne devons plus attendre une « consigne syndicale » ou un « thème de mobilisation » pour le faire.
Pourquoi toujours attendre comme des moutons pour agir ?
Pourquoi toujours suivre des « chapelles » qu’elle soit syndicale ou politique ?
Les « chapelles » ne servent qu’à nous diviser et à nous opposer exactement comme les religions.
J’en appelle au bon sens et à l’esprit critique des personnes, devenons comme des électrons libres, des "Moutons Libres" (ML), ensuite il nous sera plus facile de nous rassembler vers un objectif commun.
Profitons de ce 1er Mai, de ce Printemps, pour vivre et respirer !
Nous avons déjà trop accepté.
La société est coupée en 3, mais bon nombre d’entre nous sommes d’accord sur le fait que se "cacher le visage dans la rue" est une "hérésie"***, alors nous devons surmonter notre comportement moutonnier et braver les interdits et ne plus avoir peur d’être marginalisés car nous sommes ensemble la majorité et que nous avons le droit de ne pas être "con" !
La seule fonction de l’obligation du port du masque en extérieur est qu’elle permet instantanément de nous identifier !
A_suivre
Sources :
* Jules Guesde : https://fr.wikipedia.org/wiki/Jules…
** René Belin : https://fr.wikipedia.org/wiki/Ren%C…
*** Martin Blachier, « le masque en extérieur est une "hérésie" » :
http://mai68.org/spip2/spip.php?art…
http://mai68.org/spip2/spip.php?art…
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Bonus - vidéos :
- Masque obligatoire dans les écoles (vidéo 54’58’’) :
« Les enfants me demandent quand cela va s’arrêter »
https://www.youtube.com/watch?v=LPQ…
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« Le Dr Éric Saban, pédiatre, revient pour Nexus sur l’impact psychologique du port du masque chez les enfants. Il a été convoqué par le Conseil de l’ordre des médecins pour s’être prononcé contre l’obligation du port du masque à l’extérieur. Il nous livre une analyse édifiante de la crise sanitaire et rappelle que les enfants sont très peu touchés et transmettent très peu le Sars-CoV-2. » Magazine Nexus
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- Marcel sur le suicide des enfants (vidéo 7’59’’) :