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Fracassant échec français au Liban pour cause de suivisme

mardi 4 mai 2021, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 4 mai 2021).

https://french.presstv.com/Detail/2…

Monday, 03 May 2021 3:19 PM
Last Update : Monday, 03 May 2021 3:34 PM ]

Le président Emmanuel Macron (au centre) lors de sa visite sur le port de Beyrouth, le 6 août 2020. ©AFP

C’est visiblement raté : la mission dont l’axe US/Israël avait chargé la Macronie et qui consistait à aplanir le terrain, à une totale mise sous tutelle du Liban avec en toile de fond l’instrumentalisation de "l’attaque" du 4 août 2020 à l’effet de "désarmer le Hezbollah’ et cela, soit en le diabolisant, soit en affamant son peuple n’ayant pas abouti, le MAE français s’apprête à gagner le Liban pour une ultime manœuvre. Les Saoudiens estiment que Paris va abandonner le dossier évidemment au profit des Américains et Cie. Et puis cette menace de sanction que brandit Paris, à qui est-elle destinée ? Paris veut-il sanctionner le Hezbollah ? Mais la Résistance n’a pas de compte bancaire en France. La France va-t-elle viser son propre camp ? Le refus de rencontrer Saad Hariri est un prélude : le suivisme pro US de l’Elysée lui a fermé toutes les portes.

Après les visites infructueuses du président français au Liban pour mettre en œuvre les plans de Paris, c’est au tour du ministre des affaires étrangères de s’y rendre pour essayer à son tour sa chance.

Quelques jours après l’explosion du port de Beyrouth qui ont ravagé la capitale le 4 août 2020, le gouvernement de « Hassan Diab » a démissionné. Après de nombreuses péripéties, Saad al-Hariri a finalement été reconduit au cabinet en octobre mais là encore, les choses ne s’arrangèrent pas et la situation au Liban se détériora.

Le président français Emmanuel Macron s’est rendu au Liban à plusieurs reprises depuis l’explosion de Beyrouth et après avoir élaboré un plan pour sauver le pays, mais ce plan n’a pour l’instant rien donné.

À cet égard, le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, doit retourner au Liban mercredi de cette semaine pour consulter des responsables libanais. Ses rencontres se limiteraient cette fois-ci au président et au président du Parlement, ce qui a suscité des critiques de la part de certains politiciens libanais.

Agacé par ces innombrables tergiversations, Paris haussa le ton à partir du mois de mars. Il a lancé un processus d’adoption de sanctions et élaboré une liste des dirigeants libanais visés par ces restrictions d’accès au territoire français. Ni le type exact des restrictions, ni le nombre et les identités des personnes concernées n’ont été mentionnés dans la communication de Jean-Yves Le Drian, rapporte le journal libanais Al Liwaa. Deux critères sont retenus par Paris : la corruption et le blocage de la formation du gouvernement. Aux yeux des responsables français, ces deux critères concernent en théorie de nombreux dirigeants du pays du Cèdre.

Al-Sharq al-Awsat indique que Le Drian a envoyé un message aux chefs de partis libanais qui dit que le plan de sortie de crise de la France est le seul plan restant sur la table des négociations pour former un gouvernement et qu’il serait préférable pour eux de reconsidérer leurs positions avant l’effondrement définitif du pays.

Comment les partis politiques au Liban vont-ils réagir au plan français ?

Les relations entre le président du Parlement libanais Nabih Berri et le Premier ministre par intérim Saad Hariri n’ont pas été rompues, malgré le fait que Hariri et Walid Jumblatt, président du Parti socialiste progressiste (PSP) n’ont actuellement plus aucun contact.

Il est peu probable que les sanctions de la France fassent accélérer le processus de formation d’un gouvernement libanais ou introduisent le pays dans une nouvelle transition politique. Cette hypothèse ne semble pas être à l’ordre du jour à moins qu’il ne décide de reporter la formation du gouvernement à la clarification des « négociations en cours dans la région ».

Les détails de l’initiative française au Liban n’ont pas encore été divulgués, mais selon les médias, elle appelle à une attention immédiate sur quatre domaines : l’aide humanitaire pour lutter contre l’épidémie de la Covid-19 ; la reconstruction des infrastructures après l’explosion du 4 août dernier à Beyrouth ; les réformes politiques et économiques ; et la tenue d’élections législatives anticipées.

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