Fabien Roussel, candidat d’Extrême-Kollaboration :
« Des territoires de notre République ne sont pas « perdus ». Ils ont été délaissés et même abandonnés du fait des politiques d’austérité menées au fil des derniers quinquennats et aggravées par l’actuel pouvoir alors que les populations qui y vivent ont justement besoin de plus de politiques publiques pour affronter les conséquences du chômage, des bas salaires et de la précarité. »
Autrement dit, il ne s’agit pas, pour Fabien Roussel, candidat à la présidentielle 2022, de régler fondamentalement les problèmes économiques et sociaux en s’attaquant à leurs causes : le capitalisme et sa mutation banco-centraliste, mais simplement de pallier « plus efficacement » à leurs conséquences, dont l’insécurité.
Tout le reste du baratin de Roussel et du PCF, c’est juste l’habituel emballage verbal gauchisant pour nous faire avaler cette capitulation fondamentale qui est celle du PCF depuis des décennies, simplement présentée sous diverses formes, au gré des circonstances et des modes idéologiques.
Pour en finir avec le chômage et les bas salaires, il suffit simplement, en toute logique, de construire un équilibre économique qui permette d’éradiquer à la base ces deux fléaux.
Cela n’a rien de compliqué pour un pays qui décide de reprendre en main le contrôle de l’ensemble de son budget, en reprenant le contrôle des flux monétaires sur son propre territoire, à commencer par le contrôle de la création monétaire correspondant à ses besoins sociaux réels, sous la forme concrète et opérationnelle d’un contrôle démocratique du crédit.
Des gens comme Roussel, Gastaud, et tant d’autres opportunistes ont plein la bouche des « Jours Heureux » pour tenter de manipuler l’opinion et l’électorat avec le fantôme du CNR. Pourtant, toutes leurs « propositions politiques » montrent qu’ils sont précisément incapables de tirer les leçons de l’Histoire, en général, et de celle du CNR, en particulier. Ils en sont incapables parce qu’ils souhaitent simplement pouvoir faire tourner en arrière la roue de l’Histoire et en revenir à un temps où la Kollaboration de classe succédant à la Kollaboration Vichyste a permis à leurs prédécesseurs d’occuper nombre de strapontins lucratifs dans les institutions de la République bourgeoise dont ils sont les plus ardents défenseurs, en dernier ressort, et le rempart ultime en cas de réelle insurrection prolétarienne et populaire, comme ils l’ont précisément prouvé, tout au long du siècle passé, et notamment en 1947-48.
1947 - Andreï JDANOV – Rapport sur la Situation Internationale (Conclusion) (1) :
« […] C’est un mérite indiscutable de la politique extérieure de l’U.R.S.S. et des pays de la nouvelle démocratie d’avoir démasqué le plan américain d’asservissement économique des pays européens.
Il faut, en outre, tenir compte de la circonstance suivante : l’Amérique elle-même se trouve devant la menace d’une crise économique.
La générosité officielle de Marshall a ses propres causes sérieuses. Si les pays européens ne reçoivent pas de crédits américains, la demande de marchandises américaines de la part de ces pays va diminuer, ce qui contribuera de son côté à accélérer et à renforcer la crise économique qui s’approche aux Etats-Unis.
C’est pourquoi, si les pays européens font preuve de la maîtrise nécessaire et de la volonté de résister aux conditions asservissantes de crédit, l’Amérique pourra se voir obligée de reculer.
La dissolution du Komintern (2), répondant aux exigences du développement du mouvement ouvrier dans les conditions de la nouvelle situation historique, a joué son rôle positif.
Par la dissolution du Komintern, il a été mis fin pour toujours à la calomnie répandue par les adversaires du communisme et du mouvement ouvrier, à savoir que Moscou s’immisce dans la vie intérieure des autres Etats et que, soi-disant, les Partis Communistes des différents pays n’agissent pas dans l’intérêt de leur peuple, mais d’après les ordres du dehors.
Le Komintern avait été créé après la Première Guerre mondiale, quand les Partis Communistes étaient encore faibles, quand la liaison entre la classe ouvrière des différents pays était presque inexistante et quand les Partis Communistes n’avaient pas encore de dirigeants du mouvement ouvrier généralement reconnus.
Le Komintern eut le mérite de rétablir et de raffermir les relations entre les travailleurs des différents pays, d’élaborer les positions théoriques du mouvement ouvrier dans les nouvelles conditions du développement d’après-guerre, d’établir les règles communes d’agitation et de propagande des idées du communisme et de faciliter la formation des dirigeants du mouvement ouvrier.
Ainsi ont été créées les conditions de la transformation des jeunes Partis Communistes en partis ouvriers de masse.
Cependant, à partir du moment où les partis communistes se transformèrent en partis ouvriers de masse, leur direction provenant d’un centre devenait impossible et non conforme au but.
On est arrivé à ceci que le Komintern, de facteur aidant au développement des Partis Communistes, avait commencé à se transformer en facteur freinant ce développement.
La nouvelle phase de développement des Partis Communistes exigeait de nouvelles formes de liaison entre les Partis. Ce sont ces circonstances qui ont déterminé la nécessité de la dissolution du Komintern et de l’organisation de nouvelles formes de liaison entre les Partis.
Pendant les quatre années qui se sont écoulées depuis la dissolution du Komintern, on enregistre un renforcement considérable des Partis Communistes, une extension de leur influence dans presque tous les pays de l’Europe et de l’Asie. L’influence des Partis Communistes s’est accrue non seulement dans les pays de l’Europe orientale, mais également dans presque tous les pays de l’Europe qui avaient connu la domination fasciste, ainsi que dans les pays comme la France, la Belgique, les Pays-Bas, la Norvège, le Danemark, la Finlande, etc., qui avaient connu l’occupation fasciste allemande. L’influence des communistes s’est renforcée tout particulièrement dans les pays de la nouvelle démocratie, où les Partis Communistes sont devenus les partis les plus influents de ces Etats.
Pourtant, dans la situation actuelle des Partis Communistes, il y a aussi des faiblesses propres.
Certains camarades avaient considéré la dissolution du Komintern comme signifiant la liquidation de toutes les liaisons, de tout contact entre les Partis Communistes frères.
Or, comme l’expérience l’a démontré, une pareille séparation des Partis Communistes n’est pas juste, mais nuisible et foncièrement contre nature.
Le mouvement communiste se développe dans les cadres nationaux, mais, en même temps, il est placé devant des tâches et des intérêts communs aux Partis Communistes des différents pays.
En fait, on se trouve devant un tableau bien étrange : les socialistes, qui se démènent farouchement pour prouver que le Komintern avait soi-disant dicté des directives de Moscou aux communistes de tous les pays, ont reconstitué leur Internationale, tandis que les communistes s’abstiennent de se rencontrer, et encore plus, de se consulter sur les questions qui les intéressent mutuellement, et tout cela par crainte de la calomnie des ennemis au sujet de la » main de Moscou « .
Les représentants des différentes branches d’activité — les savants, les coopérateurs, les militants syndicaux, les jeunes, les étudiants — estiment qu’il est possible d’entretenir entre eux un contact international, de faire des échanges de leurs expériences et de se consulter sur les questions concernant leurs travaux, d’organiser des conférences et des délibérations internationales, tandis que les communistes, même ceux des pays qui ont des relations d’alliés, se sentent gênés d’établir entre eux des relations d’amitié.
Il n’y a pas de doute que pareille situation, si elle se prolonge, ne soit grosse de conséquences très nuisibles au développement du travail des Partis frères. Ce besoin de consultation et de coordination libre des activités des différents Partis est devenu particulièrement pressant, surtout maintenant, alors que la continuation de l’éparpillement pourrait conduire à l’affaiblissement de la compréhension réciproque et parfois même à des erreurs sérieuses.
L’absence de liens entre nous, qui résulte dans un isolement mutuel, affaiblit indubitablement nos forces. En particulier, si on parle d’erreurs, il nous faut faire référence aux erreurs commises par les dirigeants des Partis Communistes de France et d’Italie envers la nouvelle campagne de l’impérialisme américain contre la classe ouvrière.
La direction du Parti Communiste français n’a pas démasqué et ne démasque pas de façon adéquate pour le peuple de son pays le plan Truman-Marshall, le plan américain d’esclavage de l’Europe, et de la France en particulier.
Le départ des communistes du Gouvernement Ramadier a été traité par le Parti Communiste comme un événement domestique, alors que la véritable raison de l’expulsion des communistes du Gouvernement était que celle-ci avait été exigée par l’Amérique.
Il est à présent devenu assez évident que l’expulsion des communistes du Gouvernement était la condition préalable pour que la France reçoive des crédits américains.
Un crédit américain de 250 millions de dollars était le prix modeste payé par la France pour renoncer à sa souveraineté nationale.
Comment le Parti Communiste français a-t-il réagi face à cet acte honteux des cercles dirigeants de France qui ont vendu la souveraineté nationale du pays ?
Au lieu de dénoncer comme honteuse, comme une trahison de la défense de l’honneur et de l’indépendance de la patrie, la conduite des autres partis, socialistes inclus, le Parti Communiste français a réduit la question à un problème de violation des pratiques démocratiques, qui s’exprimait par un empiétement sur les droits du parti le plus nombreux au Parlement français, alors que la violation de la tradition parlementaire était, dans ce cas, simplement le prétexte et non la cause.
Cet étouffement des raisons réelles pour lesquelles les communistes ont été exclus du Gouvernement constitue sans aucun doute une erreur sérieuse de la part de la direction du Parti Communiste français, et soit était dû à une mauvaise compréhension de la situation, et il est difficile de supposer que ça ait été le cas, soit les communistes français se sont laissés intimider par des arguments sur les intérêts » nationaux » de la France. Apparemment, les communistes craignaient qu’ils puissent être accusés de constituer un obstacle à l’octroi par l’Amérique d’un crédit à la France, et ainsi, de soi-disant nuire aux intérêts de leur pays.
De cette manière, les communistes ont cédé à un chantage qui leur reprochait de ne pas être suffisamment patriotiques alors que la seule force patriotique en France aurait été le Parti Communiste, s’il avait démasqué la signification réelle du crédit américain, qui avait été conditionné à une modification de la composition du Gouvernement par l’exclusion des communistes, ce qui, partant, affaiblissait la souveraineté même de la France.
A cette occasion, le Parti Communiste français a cédé à la pression de la réaction, même s’il savait que cette pression était dictée par des forces impérialistes hostiles au peuple français.
Les communistes français auraient dû se présenter fièrement devant le peuple, dévoilant le rôle de l’impérialisme américain qui avait ordonné à la France d’expulser les communistes du Gouvernement national et expliquer au peuple qu’il ne s’agissait pas simplement d’une autre » crise gouvernementale « , pas d’une simple violation des traditions parlementaires (bien que cela soit aussi significatif en tant que caractéristique de la crise de la démocratie bourgeoise), mais d’un cas d’ingérence étrangère dans les affaires françaises, une abrogation de l’indépendance politique de la France, une vente de la souveraineté de la nation par les socialistes français.
Il est déplorable que les dirigeants responsables des communistes français aient échoué jusqu’ici à expliquer au peuple français et à l’opinion publique mondiale dans son ensemble la cause sous-jacente de ces événements qui ont eu lieu en France, et le rôle honteux joué dans cette question par les socialistes français.
Les communistes français ont accusé les socialistes de » glissement vers la droite « . Mais quel glissement vers la droite peut-il y avoir eu ? Blum (3) a-t-il jamais été de gauche ? Nous savons que Blum n’a jamais été de droite ni de gauche mais a toujours été, est et restera un serviteur loyal de la bourgeoisie, une courroie de transmission de l’influence de celle-ci dans le mouvement ouvrier.
En conséquence, il ne saurait glisser nulle part, et les camarades français ont évidemment échoué à discerner suffisamment clairement les manœuvres des dirigeants socialistes.
La triste expérience de la France a servi de signal pour une » crise gouvernementale » en Italie.
Exactement comme en France, la source principale de cette » crise gouvernementale « , créée artificiellement, était la question d’un crédit américain et la présentation par les cercles impérialistes américains, comme un préliminaire à celui-ci, d’une exigence d’expulsion des communistes du Gouvernement.
La presse italienne de droite a dévoilé ce secret sans vraiment de honte. » Si nous voulons vivre, écrivait le journal de droite italien Buon Senso, nous devons obtenir un prêt des U.S.A. » De cela, le journal tirait la conclusion : » La crise doit être résolue de façon à nous permettre de recevoir le crédit dont nous avons besoin. »
Les arguments contraires sont sans fondement. Nous devons comprendre ce qui s’est passé en France, où les socialistes ont rompu avec les communistes et où ces derniers se sont laissés expulser des postes ministériels sans faire de scandale.
L’annonce de la décision de De Gasperi (4) d’expulser les représentants du Parti Communiste italien du Gouvernement a provoqué les masses et a causé de multiples protestations. Mais malheureusement, on n’a pas soutenu ni dirigé suffisamment cette initiative des masses.
La conclusion qu’il faut tirer est que, en Italie comme en France, en surestimant les forces de la réaction, les communistes ont été les victimes de l’intimidation et du chantage impérialiste.
Ils ont sous-estimé leurs propres forces, les forces de la démocratie, la volonté des masses de défendre les droits nationaux et intérêts fondamentaux de leurs pays.
C’est d’autant plus décevant que tant les Partis Communistes français qu’italien ont démontré, dans des conditions difficiles, leur capacité à rallier autour de la bannière communiste les larges masses de la classe ouvrière, les paysans pauvres et l’intelligentsia.
Puisque la plus grande partie des dirigeants des partis socialistes (surtout les travaillistes anglais et les socialistes français) se comporte comme agents de cercles impérialistes des Etats-Unis d’Amérique, c’est aux Partis Communistes qu’incombe le rôle historique particulier de se mettre à la tête de la résistance au plan américain d’asservissement de l’Europe et de démasquer résolument tous les auxiliaires intérieurs de l’impérialisme américain.
En même temps, les communistes doivent soutenir tous les éléments vraiment patriotiques qui n’acceptent pas de laisser porter atteinte à leur patrie, qui veulent lutter contre l’asservissement de leur patrie au capital étranger et pour la sauvegarde de la souveraineté nationale de leur pays.
Les communistes doivent être la force dirigeante qui entraîne tous les éléments antifascistes épris de liberté à la lutte contre les nouveaux plans expansionnistes américains d’asservissement de l’Europe.
Il importe de considérer qu’il y a très loin du désir des impérialistes de déclencher une nouvelle guerre à la possibilité d’organiser une telle guerre.
Les peuples du monde entier ne veulent pas la guerre.
Les forces attachées à la paix sont si grandes et si puissantes qu’il suffirait qu’elles fassent preuve de ténacité et de fermeté dans la lutte pour le défense de la paix pour que les plans des agresseurs subissent un fiasco total.
Il ne faut pas oublier que le bruit fait par les agents impérialistes autour des dangers de guerre tend à intimider les gens sans fermeté ou ceux à nerfs faibles, afin de pouvoir, au moyen du chantage, obtenir des concessions en faveur de l’agresseur.
Actuellement, le danger principal pour la classe ouvrière consiste en la sous-estimation de ses propres forces et en la surestimation des forces de l’adversaire.
De même que, dans le passé, la politique munichoise a encouragé l’agression hitlérienne, de même aujourd’hui, les concessions à la nouvelle orientation des Etats-Unis d’Amérique et du camp impérialiste, peuvent inciter ses inspirateurs à devenir plus insolents et plus agressifs.
C’est pourquoi les Partis Communistes doivent se mettre à la tête de la résistance dans tous les domaines — gouvernemental, économique et idéologique — aux plans impérialistes d’expansion et d’agression.
Ils doivent serrer leurs rangs, unir leurs efforts sur la base d’une plate-forme anti-impérialiste et démocratique commune, et rallier autour d’eux toutes les forces démocratiques et patriotiques du peuple.
Une tâche particulière incombe aux Partis Communistes frères de France, d’Italie, d’Angleterre et des autres pays. Ils doivent prendre en main le drapeau de la défense de l’indépendance nationale et de la souveraineté de leurs propres pays. Si les Partis Communistes frères restent fermes sur leurs positions, s’ils ne se laissent pas influencer par l’intimidation et le chantage, s’ils se comportent résolument en sentinelles de la paix durable et de la démocratie populaire, de la souveraineté nationale, de la liberté et de l’indépendance de leur pays, s’ils savent, dans leur lutte contre les tentatives d’asservissement économique et politique de leur pays, se mettre à la tête de toutes les forces disposées à défendre la cause de l’honneur et de l’indépendance nationale, aucun des plans d’asservissement de l’Europe ne pourra être réalisé.
Parce que l’Union Soviétique se tient à la tête de la résistance aux nouvelles tentatives d’expansion impérialiste, les Partis Communistes frères doivent partir de la considération suivante : tout en renforçant leur situation politique dans leurs propres pays, c’est en même temps dans leur intérêt de renforcer la puissance de l’Union Soviétique, comme bastion principal de la démocratie et du socialisme.
Cette politique de soutien à l’Union Soviétique, en tant que force dirigeante dans la lutte pour une paix ferme et durable, dans la lutte pour la démocratie, doit être poursuivie par les Partis Communistes de façon honnête et franche.
Il faut souligner aussi fermement que possible que les efforts des Partis Communistes frères pour renforcer l’U.R.S.S. coïncident avec les intérêts vitaux de leurs propres pays.
Il est impossible d’accepter comme correcte l’insistance constante de certaines figures dirigeantes des Partis Communistes frères sur leur indépendance vis-à-vis de Moscou.
Il ne s’agit pas d’une question d’indépendance, car Moscou n’a mis et ne souhaite mettre personne dans une situation de dépendance.
L’insistance délibérée sur cette » indépendance » de Moscou, ce » renoncement » de Moscou, revient essentiellement à de la servilité, à de l’opportunisme envers ceux pour qui Moscou est l’ennemi.
Les Partis Communistes ne doivent pas avoir peur de proclamer bruyamment qu’ils soutiennent la politique pacifiste et démocratique de Moscou, ils ne doivent pas avoir peur de déclarer que la politique de l’Union Soviétique coïncide avec les intérêts des autres peuples épris de paix. »
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Notes :
1. The Cominform — Minutes of the Three Conferences 1947/1948/1949, édité par Giuliano Procacci, Feltrinelli Editore (Milan, 1994)
2. L’Internationale Communiste (Komintern) fut dissoute en 1943.
3. Léon Blum : Dirigeant des socialistes français en 1947. En 1936, il a formé la coalition des socialistes radicaux, des socialistes et des communistes au sein du Front Populaire, qui a obtenu une majorité écrasante aux élections. Arrêté en 1940 par le gouvernement de Vichy, il a été emprisonné jusqu’à la fin de la guerre. En 1946-47, il a été brièvement à la tête d’un cabinet socialiste.
4. Alcide De Gasperi : premier ministre italien et fondateur du Parti Chrétien Démocrate. De 1945 à 1953, il a été premier ministre de huit gouvernements de coalition successifs, avec les Chrétiens Démocrates comme parti dominant. A ce titre, il a été le principal architecte de la restauration post-fasciste d’après-guerre. En 1947, De Gasperi a exclu les communistes et les socialistes de gauche du Gouvernement.
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Mélenchon, quant à lui, s’est « prudemment » tenu à l’écart de cette manifestation policIère du 19 Mai 2021, sans pour autant proposer de solution autre aux problèmes économiques, sociaux et d’insécurité qu’une forme à peine différente de Kollaboration de classe et même, dans son cas, on ne peut plus ouvertement favorable au banco-centralisme, dont il faisait déjà son credo, en 2017, en basant son « programme présidentiel » sur un endettement supplémentaire de 100 Milliards d’euros à l’égard de la BCE, tout en tentant encore de « récupérer » les restes des « eurosceptiques » qui lui avaient permis d’exister politiquement, à partir du « NON » au référendum de 2005 !!!
Aujourd’hui il est carrément le chantre de la soumission « perpétuelle » de la gestion du pays à la dette banco-centralisée par la BCE :
https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/15/textes/l15b2914_proposition-resolution#
Et quant au candidat qui sortira du chapeau d’ « Europe Ecologie-Les Verts », on n’a, d’avance, et au simple vu du sigle, aucune illusion sur la couleur du lapin : le vert-de-gris !!!
Luniterre
*** ….LA RAISON TONNE EN SON CRATÈRE !!! ***
…MAIS ELLE A DU MAL A EN SORTIR…
POUR ALLER PLUS LOIN :
Mort cérébrale du capitalisme, mort cérébrale de la gauche !
http://mai68.org/spip2/spip.php?article8724
“Le Crime du Garagiste” – Le Casse Banco-centraliste !
http://mai68.org/spip2/spip.php?article8195
« Great Reset » : le banco-centralisme est-il un « complot pervers » ou simplement la conséquence incontournable d’une évolution systémique ?
http://mai68.org/spip2/spip.php?article7752
« Merveilleux » Monde d’Après : face à l’émergence du banco-centralisme, quelle forme de Résistance ?
http://mai68.org/spip2/spip.php?article6329
Covid-19 et crise économique : un lien de cause à effet, …ou pas ???!
https://storage.canalblog.com/05/30/1716556/129066600.pdf
« Vous avez aimé la première vague et le confinement… ?
http://mai68.org/spip2/spip.php?article7055