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La France reproche à la Biélorussie d’avoir intercepté un avion pour capturer un nazi

samedi 29 mai 2021, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 29 mai 2021).

Mais il faut se souvenir que dans le passé, l’État français a usé du même procédé que les autorités biélorusses. En effet, le 22 octobre 1956, l’armée de l’air française a intercepté dans l’espace aérien français de l’époque (celui de l’Algérie) un avion civil se rendant de Rabat à Tunis et transportant des opposants à la politique française. Il s’agissait en l’occurrence de cinq responsables du FLN parmi lesquels Ahmed Ben Bella, futur chef de l’État algérien. Emprisonné comme ses compères, Ben Bella ne sera libéré que six ans plus tard ! Le rappel de cet évènement pourrait servir de réponse du berger à la bergère.

3 Messages de forum

  • Ben Bella en 1972, alors en captivité épouse la journaliste Zohra Sellami :

    Zohra Sellami « filles de la révolutions » 1968 (vidéo 8’58’’)
    https://www.youtube.com/watch?v=mPo…

    Source - Ahmed Ben Bella :
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Ahmed…’%C3%89tat%20alg%C3%A9rien.

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  • Pour les curieux, j’ai trouvé un portrait d’Ahmed Ben Bella, président un peu prisonnier beaucoup, exilé sans amertume.
    http://www.archipress.org/?page_id=658

    et ici, j’ai trouvé aussi l’histoire de sa femme, Zohra Sellami, que vous ne trouverez pas dans les pages de Gala :

    Celle qui aurait pu être la première dame de l’Algérie indépendante, madame Zohra Sellami, épouse Ben Bella est décédée le 23 mars 2010, à l’âge de 67 ans. Originaire de M’sila, elle est née le 24 novembre 1943 et était une militante du FLN durant la révolution algérienne.

    Destin pour le moins exceptionnel pour cette jeune femme de l’Algérie fraichement indépendante . Elle a le visage de la belle algérienne fière et rebelle qui refuse les rêves au rabais. Son discours, datant de 1968, n’a pas prit une ride, la condition féminine dont elle parlait est quasiment encore identique, tout comme la mentalité qu’elle décrivait. Révolutionnaire, elle affirmait qu’il fallait un renouvellement des structures sociales et une véritable révolution pour qu’il y ait un changement véritable dans les rapports entre les hommes et les femmes en Algérie.

    Elle était jeune, à la fleur de l’âge, et ne voulait pas « se marier pour se marier ». Elle n’attendait pas le prince charmant, mais un homme qui partage ses idéaux et qui ait les mêmes idées politiques et humaines. Pour elle, le mariage n’était pas forcément une prison, mais peut être « une liberté à deux ». En disant cette phrase, la jeune Zohra Sellami ignorait que ces propos auraient un jour beaucoup de sens.

    Destin exceptionnel parce qu’elle a été arrêtée et emprisonnée deux fois sous le régime Benbella, alors qu’elle était militante. Elle ignorait encore que son avenir serait auprès du premier président de l’Algérie indépendante destitué. Lorsque ce dernier était en résidence surveillée, à Douéra, depuis le coup d’Etat de Houari Boumediene en 1965, Zohra Sellami était journaliste à l’hebdomadaire « Révolution africaine », l’organe central du FLN. En bonne révolutionnaire, elle était devenue une spécialiste des mouvements de libération de l’Afrique subsaharienne, des maquis du Frelimo (Mozambique) et du PAIGC d’Amílcar Cabral (Guinée et Cap-Vert). Sa chronique hebdomadaire était entièrement dédiée à l’émancipation du continent africain.

    Un jour de 1963, le cortège présidentiel passe au pied de la rédaction de « Révolution Africaine », près de la Grande-Poste, au centre d’Alger. Sur le balcon, tous les présents applaudissent sauf une jeune femme. Ahmed Ben Bella la fixe du regard. Et ne l’oubliera plus.
    Près de dix années plus tard, détenu au château de Douéra, près d’Alger, depuis son renversement en juin 1965, il demande une faveur à son geôlier, Houari Boumediène. Une compagne. Les amis du président déchu proposent à Zohra Sellami de devenir l’épouse du mythique président, disparu des regards depuis si longtemps. Elle dit oui. A leur rencontre sur son lieu de détention, il lui dit : « Je savais que ce serait toi. »

    Source : http://gadames.eklablog.fr/boumedie…

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