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Comaguer 436 - 16 juin 2021 - Genève le 16 Juin

mercredi 16 juin 2021, par SUN TZU (Date de rédaction antérieure : 16 juin 2021).

BULLETIN COMAGUER N°436

16 Juin 2021

Genève 16 Juin

BIDEN DECLARE FORFAIT

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Oui bien sûr le président étasunien aura bien un entretien personnel avec le président russe mais la délégation étasunienne a refusé une conférence de presse commune à l’issue de la rencontre comme cela se pratique très couramment.

Ce genre de conférence de presse ressemble beaucoup à un championnat de patinage artistique où le jury met des notes aux compétiteurs, la différence étant que là le jury est l’opinion publique mondiale et que le verdict ne faisait pas de doute. Le président russe sait de quoi il parle, connait ses dossiers et maitrise sa parole. La prestation genevoise de Biden se limitera donc au communiqué que rédigera son secrétariat dans les vestiaires.

L’article qui suit a été publié par Sputnik International. (traduction deepl)

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Biden contre Vlad l'Empaleur

Finian Cunningham   15:45 GMT 14.06.2021 

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Les deux parties reconnaissent que les relations entre les États-Unis et la Russie sont au plus bas. Et les deux parties ont déclaré vouloir améliorer leurs relations. Mais qui fait réellement un effort positif pour réduire les tensions et donner une chance à la paix ?

Il devrait être évident que le côté russe est la seule partie qui agit de manière responsable et avec un esprit généreux pour essayer d'améliorer les relations bilatérales.

Le président Vladimir Poutine a déclaré qu'il espérait ouvrir des communications personnelles avec son homologue américain Joe Biden lorsqu'ils se rencontreront pour leur sommet à Genève mercredi. Le dirigeant russe a minimisé les attentes d'une percée, mais son aspiration déclarée est néanmoins une détente productive.

La réciprocité de l'esprit bienveillant du côté américain est faible, voire inexistante. Biden et ses collaborateurs ont beau dire que les États-Unis ne veulent pas d'un conflit avec la Russie. Mais à part cette concession rhétorique, les Américains poussent à l'agression et font passer la réunion de Genève pour une épreuve de force.

Le refus du président américain de tenir une conférence de presse conjointe avec Poutine après leurs discussions privées est un signe révélateur de l'attitude odieuse des Américains.

Il y a deux raisons pour lesquelles Biden ne veut pas apparaître côte à côte avec Poutine devant le monde entier.

La première est qu'il ne serait pas capable de gérer les arguments intelligents de Poutine et ses critiques de la politique américaine. Les facultés mentales de Joe Biden sont sérieusement mises en doute après des gaffes et des faux pas bien médiatisés, des oublis de noms et des discours incohérents. Je ne veux pas paraître cruel, mais Poutine démolirait Biden dans une discussion publique.

Biden et l'ensemble de l'establishment politique américain ne cessent d'accuser Poutine et la Russie d'avoir une conduite malveillante, qu'il s'agisse d'être un "tueur", de s'ingérer dans les élections, de mener des cyberattaques ou de menacer la sécurité nationale des États-Unis et de leurs alliés.

Cette représentation est un fantasme fondé sur la russophobie et les préjugés bigots. Comme l'a souligné Poutine lors d'une récente interview dans les médias américains : aucune preuve n'a jamais été présentée pour étayer ces affirmations péjoratives sauvages. Ce ne sont que des absurdités sans fondement.

Si Poutine se trouvait sur la même tribune publique que Biden, nous pouvons être sûrs que le voile de mensonges serait déchiré de la façade américaine qui se veut dure et moralisatrice. Biden se retrouverait à trembler et à marmonner comme un idiot impuissant. En fait, tout politicien américain le serait, puisque ce sont tous des idiots ayant subi un lavage de cerveau et gonflés par leur propre propagande.

Ainsi, le monde verrait dans un moment merveilleux à quel point l'empereur américain et tous ses sous-fifres de l'OTAN sont ridiculement nus.

La deuxième raison pour laquelle Biden n'a pas supporté de se tenir aux côtés de Poutine est que cette image confond la propagande américaine de diabolisation de "Vlad l'Empaleur". Toute apparition d'un Poutine souriant dans un cadre amical normal avec Biden saperait le récit de Poutine l'empaleur.

C'est la raison pour laquelle la rencontre doit se dérouler en privé et les Américains peuvent ensuite faire un compte-rendu des discussions pour se donner l'impression d'être moralement supérieurs en prétendant avoir soulevé des problèmes de "droits de l'homme" et de "comportement malveillant". Nous pouvons être sûrs que si Biden ose se montrer moralisateur, Poutine s'attaquera habilement à cette hypocrisie absurde.

Mais il est également vital pour la partie américaine de présenter la rencontre comme une épreuve de force entre un gentil et un méchant. Cette mascarade ne fonctionne que si elle est gardée en privé.

Au moins dans le passé, Ronald Reagan a été photographié en train d'avoir des discussions conviviales au coin du feu avec le dirigeant soviétique Mikhaïl Gorbatchev lorsqu'ils se sont rencontrés à Genève en 1985 et ont produit un traité historique de contrôle des armes. À son crédit également, Donald Trump a tenu une conférence de presse conjointe avec Poutine lorsque les deux hommes se sont rencontrés à Helsinki en 2018 et il n'y a eu aucune acrimonie.

Mais Biden, comme la plupart des politiciens et des médias américains, est plein d'une antipathie stupide envers Poutine et le Kremlin. Il a prévenu de manière menaçante la semaine dernière qu'il allait dire à Poutine "ce qu'il sait". Selon M. Biden, le dirigeant russe "doit changer son comportement" si l'on veut que les relations s'améliorent.

Il sera très difficile d'engager un dialogue productif lorsque l'esprit américain est à ce point endoctriné par la propagande mensongère.

Certains observateurs peuvent se demander s'il est utile que Poutine rencontre Biden dans ces circonstances. Après tout, c'est Biden qui a invité Poutine à le rencontrer.

La volonté de la partie russe de s'engager - malgré l'animosité américaine - est un signe évident de maturité politique et de générosité pour tenter de créer un monde plus pacifique. C'est aux Américains qu'il incombe de modifier leur comportement et de mettre fin à leur conduite malveillante. C'est là le véritable défi.

Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)

 

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