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Coronavirus - Le paSS sanitaire fait peur à la bourgeoisie

vendredi 16 juillet 2021, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 16 juillet 2021).

Le projet de loi « Pass sanitaire » devient celui de tous les dangers

https://www.letemps.ch/monde/projet…

Publié jeudi 15 juillet 2021 à 21:27

Richard Werly

Il sera présenté au Conseil des ministres lundi 19 juillet 2021, puis débattu à partir du 21 au parlement, convoqué en session extraordinaire. Mais déjà, le nouveau texte imposant de plus en plus le pass sanitaire est, en France, celui de toutes les peurs

Manifestation d’opposants au pass sanitaire, le 14 juillet à Paris. — AFP

L’été français sera-t-il celui de tous les dangers pour Emmanuel Macron, toujours crédité par la moyenne des sondages de 38 à 40% d’opinions favorables ? Une première réponse est venue depuis son intervention télévisée du 12 juillet, avec une succession de manifestations anti-pass sanitaire dans plusieurs villes, dont Annecy, à proximité de la Suisse, où le portail de la préfecture a été forcé mercredi. L’heure est donc à l’inquiétude face à une possible poussée de colère estivale, alors que le projet de loi sur le nouvel encadrement sanitaire sera présenté au conseil des ministres lundi 19 juillet. Ce texte sera ensuite transmis au parlement, convoqué en session extraordinaire à partir du 21 juillet. L’Assemblée nationale, contrôlée par la majorité présidentielle, aura le dernier mot législatif, sous la surveillance toutefois du Conseil constitutionnel qui pourrait, s’il est saisi, décider d’abroger certaines dispositions.

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Entre « gilets jaunes » et opposants aux vaccins, une redoutable convergence

https://www.letemps.ch/opinions/ent…

Publié jeudi 15 juillet 2021 à 21:06
Modifié vendredi 16 juillet 2021 à 06:21

Richard Werly

En France, la reprise des manifestations, dont certaines violentes, pour dénoncer la future obligation du passe sanitaire fait craindre le retour d’une colère sociale type « gilets jaunes ». Un dangereux amalgame, à tous points de vue

Les ressemblances ne sont pas fortuites. Depuis l’annonce, par Emmanuel Macron, du rétablissement prochain de l’état d’urgence sanitaire en France et de la mise en œuvre d’une obligation vaccinale pour pénétrer dans les lieux publics – à finaliser dans le projet de loi débattu au parlement à partir du 21 juillet 2021 – la colère qui monte dans le pays alimente une conviction : celle d’un possible retour des « gilets jaunes », mobilisés cette fois contre les présumées atteintes aux libertés. Avec, dans le collimateur des manifestants, la même cible que celle des ronds-points de l’hiver 2018-2019 : un chef de l’Etat à nouveau jugé autoritaire, incapable de comprendre les difficultés et les doutes des plus vulnérables de la population.

Contraire au principe d’égalité

Cette analogie est nourrie par une convergence : tellel’augmentation subite du prix du diesel, présentée en 2018 par le gouvernement de l’époque comme indispensable pour lutter contre le réchauffement climatique et refusée par les provinciaux tributaires de leur véhicule, l’imposition du passeport sanitaire est jugée arbitraire par ses détracteurs, contraire au principe d’égalité – et justifiée de manière tendancieuse. Idéalisé, comme hier la rébellion anti-taxe sur le carburant, le vaccino-scepticisme devient synonyme de résistance à un Etat trop intrusif, trop inégalitaire, voire à la solde des géants pharmaceutiques.

Gare au débat parlementaire rabougri

Cette convergence, qui sous-tend un discours de lutte des classes entre des privilégiés « ayant intérêt au vaccin » parce que nomades et fêtards, et classes populaires « qui n’ont rien à y gagner », doit être prise en compte d’urgence. Rien ne serait pire, pour la France, que de laisser, par des décisions trop hâtives et par un débat parlementaire rabougri, courir l’idée que se préserver du covid n’est pas une exigence nationale au service d’une reprise de la vie normale et de l’activité économique pour tous.

Dans le contexte français d’un état centralisateur et interventionniste, Emmanuel Macron a joué sa partition en fixant un cap. Il faut maintenant, pour éviter la colère massive dans un pays toujours inflammable, redoubler de pédagogie, de transparence, d’écoute et d’empathie, sous la surveillance du Conseil constitutionnel. Les « gilets jaunes » ont, en 2018-2019, tétanisé l’Hexagone parce que plusieurs de leurs arguments, en particulier sur de criantes inégalités territoriales, tapaient juste. Le pire serait de coaliser les anti-vaccins en se réfugiant derrière des diktats, même scientifiquement justifiés. Lutter contre la pandémie est aujourd’hui le combat politique majeur. L’épuisante nécessité de convaincre est indispensable pour ne pas le perdre.

1 Message

  • C’est l’histoire d’un mec de droite … (vidéo 13’49’’)

    https://www.youtube.com/watch?v=Zmm…

    Mr le maire de Villeneuve de Loubet, Lionnel Luca, professeur d’histoire-géographie, était député Les Républicains de la sixième circonscription des Alpes-Maritimes et est l’une des principales figures de La Droite populaire…

    Lire sa page wikipedia Lionnel Luca :
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Lionn…


    En l’écoutant, vu l’absurdité de la situation, je m’attendais à ce qu’il nous cite dans son discours du 14 juillet une citation de Coluche :

    "Avant moi, la France était coupée en deux. Avec moi, elle sera pliée en quatre !"

    "Je suis capable du meilleur et du pire. Mais dans le pire c’est moi le meilleur…"

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