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Le cinéma de minuit de France 3 s’insurge à juste titre contre le droit d’auteur (vidéo)

mardi 7 novembre 2017, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 7 novembre 2017).

Présentation de Danger signal de Robert Florey

Enregistré au Cinéma de minuit de France 3
le 6 novembre 2017 vers 00h25

Cliquer sur l’image pour voir la vidéo

Le moment où le droit d’auteur se retourne contre la circulation des oeuvres devient un grave problème

Bonjour à toutes et à tous,

Ce qui fait toute la valeur du Cinéma de minuit de France 3, c’est, outre qu’il est historiquement parlant à peu près la première émission télé de ce genre, la ponctuation toute particulière du présentateur. Ponctuation qui est comme une signature. Ce présentateur a le grand mérite d’être bref, précis et d’apparaître anonyme. On entend sa voix, mais il oublie de dire son nom et ne se montre jamais.

Toutes choses du monde surgissent
sans qu’il en soit l’auteur
Il produit sans s’approprier,
Il agit sans rien attendre,
son oeuvre accomplie, il ne s’y attache pas,
et puisqu’il ne s’y attache pas,
son oeuvre restera.

Voici la transcription de sa présentation de "Danger signal" de Robert Florey :

« À partir de ce soir, et pour plusieurs semaines, le Cinéma de minuit a choisi, de s’attacher à la carrière, de Robert Florey. Nous souhaitions commencer ce cycle, par un de ses films français, "L’amour chante", une brillante comédie, que nous avons déjà diffusé, autrefois. Des problèmes de droit d’auteur, à ce jour, insolubles, ont rendu cette diffusion, impossible ! Il en est de même, pour les autres films français, de Robert Florey. Le moment d’ailleurs, où le droit d’auteur, se retourne, contre la circulation des oeuvres, devient un grave problème. C’est donc avec "Danger signal", que nous inaugurons le cycle. Tourné, en 1945, le film se situe donc, dans la carrière de Florey, après "God is my Co-Pilot", avec Dennis Morgan, et "La Bête aux cinq doigts" interprété par Peter Lorre. Vera Caspary, l’auteur de "Laura" a collaboré au scénario, sans être crédité, au générique. »

Bien à vous,
do
7 novembre 2017
http://mai68.org

Si je devais me permettre une légère critique, ce serait de signaler que le générique d’il y a quelques années était mieux que celui d’aujourd’hui. Les « Atmosphère ! atmosphère ! est-ce que j’ai une gueule d’atmosphère ? » et « "Je vous assure, cher cousin, que vous avez dit ’bizarre’", "Moi, j’ai dit bizarre ? Comme c’est bizarre" », présents dans le générique d’autrefois, me manquent.

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