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Coronavirus - Conflit d’intérêt du président du Conseil constitutionnel pour le vote sur le paSS nazitaire

lundi 2 août 2021, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 2 août 2021).

Conflit d’intérêt du président du Conseil constitutionnel pour le vote sur la vaccination obligatoire

https://reseauinternational.net/urg…

1 août 2021

Candice Vacle

Le Conseil constitutionnel est présidé par Laurent Fabius.

Victor Fabius, fils de Laurent Fabius, est directeur associé de McKinsey & Company.1

McKinsey & Company conseille le président Macron et s’occupe de la logistique de la vaccination contre le Covid-19 en France.2,3

Il y a donc un conflit d’intérêt majeur à ce que Laurent Fabius préside en toute impartialité le Conseil constitutionnel pour le projet de loi relatif à la gestion de la crise sanitaire concernant entre autres la vaccination Covid-19 obligatoire pour certaines professions en contact avec des patients ou personnes fragiles (soignants…).

Notes :

(1) https://www.mckinsey.com/our-people…

(2) https://www.ladepeche.fr/2021/02/05…

(3) https://www.lemonde.fr/m-le-mag/art…

1) Victor Fabius, fils de Laurent Fabius, est directeur associé de McKinsey & Company.

https://www.mckinsey.com/our-people…

Victor Fabius

Directeur Associé, Paris

Membre du pôle d’activité Consommation et Distribution de McKinsey, Victor Fabius est le chef de file en France du pôle de compétences Marketing et Ventes.

À propos de Victor

Victor Fabius est directeur associé de McKinsey & Company. Basé à Paris, il opère principalement dans le pôle d’activité Consommation et Distribution. Il pilote le pôle de compétences Marketing et Ventes en France.

Victor Fabius se spécialise dans les problématiques de stratégie, de marketing et d’innovation. Il accompagne aujourd’hui les clients de McKinsey dans l’identification de relais de croissance fondés sur une compréhension fine des consommateurs (développement de marques, innovation produit et leviers de pricing).

Il accompagne des acteurs européens et mondiaux de l’industrie alimentaire, du secteur textile et de l’e-commerce faisant face à des ruptures de marché majeures.

Il est ancien élève de l’Ecole Normale Supérieure de la rue d’Ulm et diplôme d’économie de Sciences Po et Columbia University.

Publications

Meet the next-normal consumer”, McKinsey & Company, août 2021

The consumer demand recovery and lasting effects of COVID-19”, McKinsey Global Institute, mars 2021

How COVID-19 is changing consumer behavior—now and forever”, McKinsey & Company, juillet 2020

Incumbents as attackers: Brand-driven innovation”, mai 2015

Formation

Ecole Normale Supérieure (Ulm)
Normalien (Lettres classiques)

Sciences-Po Paris
MA, finance et stratégie

Columbia University (New York)
MA, international affairs

Université Assas Paris 2
Licence de droit

Université Sorbonne Paris 4
Licence de lettres

(2) Qui est le mystérieux cabinet McKinsey, qui accompagne Emmanuel Macron de la création d’En marche à la vaccination contre le Covid-19 ?

https://www.ladepeche.fr/2021/02/05…

Publié le 05 février 2021 à 13:07
Mis à jour à 14:31

Cyril Brioulet

Emmanuel Macron dans un colloque co-organisé par le cabinet McKinsey, à Paris, le 23 juin 2016.

Le puissant cabinet de conseil américain McKinsey accompagne Emmanuel Macron depuis sa campagne électorale pour l’élection présidentielle jusqu’à la mise en place de la vaccination contre le Covid-19. Le Monde détaille ce partenariat dans une longue enquête.

C’est une société qui n’aime pas la lumière des projecteurs. Installé sur les Champs-Elysées au-dessus d’une galerie commerciale, avec une vue imprenable sur Paris, le cabinet de conseil américain McKinsey est surnommé "la Firme". Une société qui cultive le secret, 100 ans après sa création aux Etats-Unis. Son métier : du conseil en stratégie pour les patrons du Cac 40, les chefs d’Etat ou les ministres. Sur son site internet, la société se dit "engagée dans les transformations décisives de ses clients".

Dernière mission en date du cabinet McKinsey : la logistique de la vaccination contre le Covid-19 en France. Le rôle de la société a été révélé cet hiver par Le Canard Enchaîné et le site Politico. Pourquoi donc l’Etat fait-il appel à un cabinet de conseil pour cette mission alors qu’il dispose de nombreuses administrations dans le domaine de la santé ? Pressé de questions devant la commission des Affaires sociales de l’Assemblée le 12 janvier 2021, le ministre de la Santé Olivier Véran se contentera de répondre : "Il est tout à fait classique et cohérent de s’appuyer sur l’expertise du secteur privé". Sans intervenir dans les choix médicaux ou politiques.

Selon le long article publié par Le Monde, enquêter sur le cabinet McKinsey s’est fait non sans difficultés car les portes et les bouches se ferment quand il s’agit d’évoquer "la Firme". Être consultant, c’est un métier de l’ombre.

Première rencontre Emmanuel Macron-McKinsey en 2007

Les liens entre Emmanuel Macron et le cabinet McKinsey remontent à 2007. Emmanuel Macron, alors inspecteur des finances, a 29 ans. Il devient rapporteur général adjoint de la commission Attali, dont le rôle était de proposer des réformes économiques au président Nicolas Sarkozy. Emmanuel Macron impressionne l’assistance. Parmi les membres présents : Eric Labaye, alors dirigeant de McKinsey en France.

"On se réunissait le soir jusqu’à minuit dans une salle du Sénat avec Attali et Macron, raconte un ancien membre de la commission au Monde. Dans les sièges du public, il y avait trois ou quatre jeunes de McKinsey. Ils faisaient des simulations sur Excel. Leur chef était si brillant qu’on l’écoutait comme s’il était membre à part entière". Ce chef s’appelle Karim Tadjeddine. Il est passé par les prestigieuses écoles d’ingénieur françaises Polytechnique et les Ponts et Chaussées. Le cabinet McKinsey intervient gratuitement. Une mission appelée "pro bono" dans le milieu ("pour le bien public") ou "reputation building" ("construction de réputation") au sein du cabinet.

Eric Labaye, ex dirigeant de McKinsey, aujourd’hui président de Polytechnique.

Été 2016 : Emmanuel Macron prépare sa candidature

Alors ministre de l’Economie de François Hollande, Emmanuel Macron ambitionne de devenir président de la République. En avril 2016, il crée En marche. Au cours de l’été, des groupes de travail sont déjà sur pied. Une dizaine de salariés de McKinsey réfléchissent à des propositions sur l’économie ou les grands dossiers régaliens, raconte Le Monde. Dans le même temps, Emmanuel Macron organise une "grande marche" en France pour recueillir les doléances des Français. Un ex de McKinsey, Guillaume Liegey, est chargé de collecter et de traiter les data. McKinsey a ensuite mis en forme le rapport. La candidature officielle d’Emmanuel Macron à la présidentielle sera annoncée le 16 novembre 2016.

Les salariés de McKinsey sont-ils intervenus sur le temps libre ou à titre bénévole ? La société n’a pas répondu au Monde. Aucune trace ne figure, en tout cas, dans les factures du candidat Macron déposées à la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques.

De McKinsey aux ministères

Une fois Emmanuel Macron élu en 2017, de jeunes consultants de McKinsey rejoignent le pouvoir : directeur adjoint du cabinet du secrétaire d’Etat au Numérique, chef du "pôle projets" de la République en Marche, directeur général de la République en Marche. Éric Labaye, le dirigeant de McKinsey qu’Emmanuel Macron avait rencontré en 2007, a été nommé président de Polytechnique par Emmanuel Macron en août 2018. De son côté, l’ancien patron des Jeunes avec Macron, Martin Bohmert, a rejoint le cabinet McKinsey en 2020.

Emmanuel Macron dirige un conseil de défense, le 12 novembre 2020, à Paris.

Les appels d’offres centralisés

Avant l’élection d’Emmanuel Macron, chaque ministère passait ses appels d’offres de son côté. Les règles ont changé depuis 2017. Emmanuel Macron lance sa réforme de l’Etat et créé une direction interministérielle à la transformation publique (DITP). Son rôle : superviser toutes les missions commandées par l’Etat aux cabinets privés afin d’empêcher toute position dominante d’un cabinet de conseil. C’est dans ce cadre que le marché de la logistique du plan de vaccination a été attribué. L’interlocuteur de la DITP chez McKinsey ? Karim Tadjeddine, le chef qui avait impressionné à la commission Attali.

Combien coûtent ces prestations ? Impossible à savoir révèle l’enquête du Monde. Un accord-cadre dispense l’Etat de publier les détails de chaque commande, ministère par ministère. La DITP dispose d’un budget de 100 millions d’euros sur le quinquennat. 30,2 millions ont déjà été dépensés au profit des consultants privés. Selon le Point, McKinsey facturerait ses prestations à l’Etat sur la conduite du plan de vaccination 2 millions d’euros par mois

Le siège social français … aux Etats-Unis

Les comptes de McKinsey peuvent-ils permettre d’en savoir plus ? Impossible. La filiale française ne dépose pas ses comptes au tribunal de commerce. Le chiffre d’affaires est néanmoins estimé à 300 millions d’euros en 2019, selon le Guide des cabinets de conseil en management. D’ailleurs, le siège social de McKinsey & Company France Inc. n’est pas à Paris mais … aux Etats-Unis.

Il mène à une boîte aux lettres implantée dans un immeuble le long d’une route en pleine campagne à Wilmington dans l’Etat du Deleware, l’Etat de Joe Biden, le nouveau président des Etats-Unis, révèle Le Monde. Là-bas, McKinsey doit régler un forfait fiscal symbolique de 175 dollars. L’autorité de tutelle de la DITP a pourtant assuré que McKinsey est en règle avec l’administration fiscale française.

Le siège social de McKinsey à Wilmington aux Etats-Unis.

L’État et McKinsey, une longue histoire

Aujourd’hui, selon Le Monde, le cabinet McKinsey "rend quelques services à la présidence de la République" gratuitement. En 2018, il était intervenu au sommet de la tech dans lequel Emmanuel Macron avait invité les patrons de Facebook, Google ou Uber. Le cabinet était chargé de préparer les débats et suivre le respect des engagements. Une mission "pro bono" ("pour le bien public"). McKinsey intervient aussi auprès du ministère des Armées, qui échappe au contrôle de la DITP. Il apporte ses conseils pour la transformation du ministère.

McKinsey n’a pas attendu Emmanuel Macron pour intervenir aux côtés de l’Etat. Sous le quinquennat de Nicolas Sarkozy, il avait conseillé le ministère de l’Identité Nationale sur une "optimisation du processus de naturalisation". En Allemagne, il a conseillé le gouvernement d’Angela Merkel sur l’accueil des migrants.

Créé en 1920 aux Etats-Unis, le cabinet McKinsey cultive le secret tout en étant devenu incontournable.

(3) McKinsey, un cabinet dans les pas d’Emmanuel Macron

https://www.lemonde.fr/m-le-mag/art…

Publié le 05 février 2021 à 03h11
Mis à jour le 06 février 2021 à 09h23

François Krug

Commission Attali, rédaction du programme présidentiel, élaboration de la stratégie vaccinale contre le Covid-19… Comment le puissant cabinet de conseil américain accompagne le chef de l’Etat et intervient dans de nombreux dossiers sensibles.

Ces questions, il s’y était pourtant préparé. Derrière son masque blanc, Olivier Véran cache mal son agacement. Ce 12 janvier, le ministre de la santé est auditionné par la commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale. Il est venu détailler son plan de vaccination contre le Covid-19. Il sait qu’il devra surtout justifier d’en avoir sous-traité la logistique à un cabinet privé de conseil en stratégie, et pas n’importe lequel. Le plus haut de gamme. Le plus secret. Le plus intimement lié à Emmanuel Macron et son entourage, aussi.

Le député (PS) des Landes Boris Vallaud se lance : « Pourquoi vous a-t-il fallu recourir à McKinsey ? » Son collègue (La France insoumise) du Nord Adrien Quatennens ironise : « Ne dispose-t-on pas, au sein de l’appareil d’Etat, d’un Haut-Commissariat au plan ni de logisticiens compétents ? » Soupir sous le masque du ministre. Depuis une semaine et les premières révélations du site Politico et du Canard enchaîné, les oppositions se déchaînent contre ce contrat avec McKinsey. Véran est pressé de changer de sujet : « Il est tout à fait classique et cohérent de s’appuyer sur l’expertise du secteur privé. » Il n’en dira pas plus.

C’est étonnant comme les gens n’aiment pas parler de McKinsey. On a vite renoncé à dénombrer les messages sans réponse, les refus catégoriques, les excuses embarrassées, les « bon courage » compatissants. Ceux qui acceptent de l’évoquer exigent en quasi-totalité l’anonymat. Ce n’est pas pour rien que le cabinet américain est surnommé « la Firme » dans le secteur.

Une légende qui en dit long

« La Firme » n’aime pas la publicité. Elle laisse parler sa légende : l’invention du conseil en stratégie par James McKinsey dans les années 1920. Dix milliards de dollars (8,3 milliards d’euros) de chiffre d’affaires dans le monde en 2019, selon la dernière estimation de Forbes. Une clientèle parmi la plus chic : des PDG, des ministres, des chefs d’Etat. Un réseau d’« alumni » (anciens) fidèles et puissants. Une aura intellectuelle, entretenue par les think tanks internes et leurs études reprises dans les médias. Des tarifs en conséquence. « Quand on fait appel à eux, il y a une part de snobisme, on achète aussi une réputation », explique un concurrent.

« Consultant, c’est un métier de l’ombre et chez “Mac”, on n’est pas habitué à être sous les spotlights », avait prévenu un ancien. Sans surprise, les dirigeants de McKinsey ont refusé de répondre à nos multiples sollicitations. Le nombre de salariés en France ? Désolé, c’est secret. Selon Le Guide des cabinets de conseil en management (Editions du management), présenté comme le Gault & Millau du secteur et bien informé, 470 consultants de McKinsey étaient basés en France en 2019.

La suite est payante

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