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Coronavirus - Vaccin - paSS - Un scoop sur notre État de droit(e).

jeudi 5 août 2021, par Jean-Pierre Garnier (Date de rédaction antérieure : 4 août 2021).

Mc Kinsey dirige la politique vaccinale anti-covid en France

Laurent Fabius est le président du Conseil constitutionnel

Son fils victor est un des chefs de Mc Kinsey

Un scoop sur notre État de droit(e).

Il a été décidé en haut lieu et en catimini vendredi dernier de s’appuyer sur le second précepte de l’article 1er de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen pour instaurer l’apartheid sanitaire contre les non vaccinés :

Art. 1er. Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l’utilité commune.

Le syllogisme suivant servira d’argumentaire « juridique » :

  • 1) l‘obligation vaccinale participe de l’utilité commune.
  • 2) or, le refus d’être vacciné contre le COVID va à l’encontre de celle-ci
  • 3) donc, la distinction sociale [soit la discrimination] à l’encontre des récalcitrants à cette vaccination est conforme au préambule de la Constitution.

On pourra donc compter sur le Conseil constitutionnel pour l’avaliser et juger la nouvelle loi liberticide conforme aux grands principes fondamentaux de la République. Et cela d’autant plus que cette instance soi-disant « indépendante » est, comme chacun sait (ou devrait le savoir pour peu que l’on soit un tant soit peu politisé), présidée par Laurent Fabius.

L’un de ses fils, Victor Fabius — l’autre, Thomas, est un délinquant blanchi grâce à son père et les relations de celui-ci — est en effet un des directeurs associés du cabinet Mc Kinsey en France. Un cabinet de conseil et de lobbying étasunien engagé comme consultant par la Présidence de la République pour le déploiement en France de la politique vaccinale dans le cadre de la lutte contre le covid. Ce cabinet est donc rémunéré pour que ses « experts » accompagnent les fonctionnaires chargés de la politique vaccinale pour définir le cadre de la logistique et « soutenir la coordination opérationnelle du groupe de travail », prestation payée 2 millions d’euros par mois.

Sur le propre site Internet de la compagnie, on apprend que celle-ci se range parmi les leaders dans le conseil des sociétés pharmaceutiques :« Notre cabinet s’est imposé comme le leader mondial du conseil dans le secteur biopharma au sens large, avec plus de 3 750 missions effectuées au cours des cinq dernières années, auprès de grands laboratoires pharmaceutiques, mais aussi d’acteurs des biotechs, de laboratoires de taille moyenne, d’industriels des dispositifs médicaux, de génériqueurs… Nous avons ainsi contribué au développement de huit des dix principales marques de médicaments sur ordonnance et à la conduite de huit des dix plus grosses opérations de fusion-acquisition du secteur ». Le site français de l’entreprise précise également avoir accompagné « 18 des 20 plus gros laboratoires pharmaceutiques ».

En d’autres termes, le cabinet de conseil qui accompagne Macron et sa clique de séides incapables et/ou corrompus sur la politique vaccinale actuelle est également celui qui conseille dans le monde les principaux laboratoires pharmaceutiques pour leur développement commercial. A ce stade il est difficile de douter que Victor Fabius ne soit pas impliqué dans le dossier de la vaccination et du pass-vaccinal, associé qu’ils est financièrement aux succès financiers du cabinet Mac Kinsey.

À ce titre, affirmer qu’il y a dans cette affaire de constitutionnalité du paSS sanitaire et de la vaccination obligatoire conflit d’intérêts, ne relève pas de la supputation diffamatoire. Encore que le terme de collusion serait plus approprié, « l’intérêt général » censé légitimer l’action des gouvernants de notre pseudo démocratie n’étant qu’une fiction. Sauf, entre autres, pour les Zinsoumis de mes deux.

Le 4 août 2021
Bien à vous,
Jean-Pierre

8 Messages de forum

  • Pass sanitaire : le Conseil constitutionnel va-t-il valider son extension ?

    https://www.francetvinfo.fr/sante/m…

    Publié le 2 août 2021 à 09:41

    Y.Arbaoui, N.Yahar, J.Chouqet - franceinfo

    L’extension du pass sanitaire dans les bars et restaurants de France n’est pas encore actée. La parole est au Conseil constitutionnel qui doit se prononcer le 5 août sur cette mesure.

    La loi sur l’extension du pass sanitaire en France divise toujours parmi la population. Après quatre jours de débat et un sprint parlementaire, une promesse : "Nous saisirons le Conseil constitutionnel", a déclaré Lamia el Aaraje, députée de Paris. Le Premier ministre, Jean Castex, s’y était lui aussi engagé. 74 députés de gauche ont déposé un recours. Parmi les mesures critiquées, celle de l’extension du pass sanitaire aux restaurants et terrasses, ainsi qu’aux établissements de santé, ce qui remettrait en cause le droit d’accès aux soins selon certains juristes.

    Verdict le 5 août

    Le Conseil constitutionnel pourrait également émettre une réserve sur l’isolement obligatoire des personnes positives, et sur la suspension du contrat de travail des salariés refusant de se faire vacciner. Dans son ensemble, la loi devrait néanmoins être validée par le Conseil. "Le texte est globalement équilibré aujourd’hui en termes de libertés individuelles", explique Maître Patrice Spinosi, avocat au Conseil d’État. Le Conseil devrait rendre son avis jeudi 5 août. Si la loi est validée, même partiellement, elle sera appliquée à partir du 9 août, et ce jusqu’au 15 novembre.

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    • Donc le conseil constitutionnel se range au niveau de la CNIL d’il y a quelques années en faisant quelques remarques de détail alors qu’il devrait se prononcer sur les principes constitutionnels que sont les violations des principes d’égalitéet de non discrimination manifestement violés dans les actes du pouvoir depuis 1 an et demi et notamment sur le prétendu "pass sanitaire" .
      Le coup d’état est entériné . Désormais TOUT est possible …

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      • Salut,

        Édouard dans ton commentaire, tu affirmes que « Désormais TOUT est possible… » depuis le « coup d’état » entériné par le conseil constitutionnel. Le « désormais » me paraît de trop car cela fait belle lurette qu’il en est ainsi avec la disparition d’une opposition de gauche digne de ce nom au capitalisme, toutes tendances confondues. Celle-ci a entériné depuis des lustres sa soumission à l’ordre bourgeois, certaines de ses fractions — ou factions — participant même activement à sa perpétuation. Pour qu’il en aille autrement, il faudrait que les classes populaires échappent définitivement à son emprise lorsqu’elles entrent en révolte.

        Jean-Pierre

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  • Tout est effectivement possible dès lors que la gauche officielle, toutes tendances confondues, a cessé d’agir pour qu’il n’en soit pas ainsi. Reste une opposition populaire échappant à son emprise.

    JPG

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  • Macron, Fabius père & fils…

    De quel coup d’État parle-t-on ?

    Cette « belle image familiale et filiale » qui illustre le bref article "Coronavirus - Vaccin - paSS - Un scoop sur notre État de droit(e)" montre à quel point la corruption du système est endémique depuis plusieurs générations et désormais, carrément systémique.

    Systémique, parce que sans un tel système de contrôle de tous les ressorts financiers, il n’y aurait déjà plus de « système » du tout, et cela depuis des années, voire des décennies… Le « capitalisme libéral » ou même « néolibéral » n’est qu’une façade et une devanture idéologique et culturelle habilement imposée pour dissimuler cette réalité.

    Les idéologues « de gauche » (…ou même de droite !) qui « dénoncent » depuis des décennies les prétendues « dérives néolibérales » sont eux-mêmes soit tombés dans le panneau, soit complices, d’une manière ou d’une autre, et en tout cas, objectivement, même si c’est par pure bêtise et aveuglement idéologique.

    Pour ma part, je ne prétends pas avoir la science économique infuse, contrairement à ce qui m’est parfois reproché, et, en tant que prolétaire autodidacte, c’est tous les jours que j’apprends.

    C’est au tournant des années 2010, et alors que le mouvement maoïste avait encore quelques soubresauts du côté de Lyon, que j’ai repris sérieusement l’étude des fondamentaux, alors que dans ma prime jeunesse soixante-huitarde elle ne dépassait guère celle du PLR, à peu près le niveau « moyen », pour rester poli, de l’époque.

    Assez logiquement, sinon par « nostalgie », je me suis d’abord mis en quête de comprendre l’évolution du système chinois, sur ce demi-siècle écoulé, depuis les prémisses de la GRCP.

    Un truc réellement « chinois », y compris au sens caricatural du terme, et qui m’a donc polarisé jusqu’au surgissement du mouvement contre la "loi travail", qui m’a ramené à ce qui est, en réalité, plus fondamental : la loi de la valeur, et la valeur-travail, comme base économique du capitalisme. Alors que la question « chinoise » portait plus sur la formation d’un capitalisme comprador et sa capacité à se muer à son tour en puissance impérialiste.

    Bref, pas facile de remettre les priorités dans l’ordre, et les suites et traces profondes de la crise de 2007-2008, se manifestant pourtant visiblement par le système du « Quantitative Easing », m’apparaissaient assez comme un « Objet Économique Non Identifié ».

    Ce n’est que lorsque l’imminence d’une nouvelle crise, dès 2018, fut évoquée par l’ensemble des économistes un tant soit peu sérieux que la question de la nature du banco-centralisme à grande échelle a commencé à se poser, et pour moi également, en regard des supposés « fondamentaux » du capitalisme « classique », libéral ou non, mais donc fondé sur l’élargissement du capital par le cycle productif.

    Il était déjà clair, dès lors, en 2018, qu’une nouvelle crise n’ayant pour autre solution que le renouvellement d’une politique monétaire de type « QE à grande échelle » devait constituer une sortie définitive, pour l’essentiel, des rails du capitalisme « classique » fondé sur l’extraction de plus-value, au sens marxiste du Capital,I,1.

    Évidemment, pour tant de militants se présupposant eux-mêmes « marxistes », plus par atavisme culturel de toute une génération soixante-huitarde et post-soixante-huitarde, que par une réelle étude et connaissance des fondamentaux, le concept même d’une telle « dérive » du système va tellement à l’encontre de leurs préjugés idéologiques profondément enracinés qu’il est pratiquement « inacceptable » pour leur psychisme et les amène à diverses attitudes de dénis, plus ou moins sophistiqués, intellectuellement, en vue de faire coller les apparences du phénomène avec leur propre discours préétabli et ne pouvant varier, tout au plus, que dans la nuance formelle, pour la survie de leur confort mental.

    Pour ma part, depuis 2018, donc, j’étais resté dans l’expectative vis-à-vis de ce syndrome du QE et de ses conséquences systémiques, pourtant déjà bien étudiées et débattues par de nombreux économistes, eux-mêmes, cependant, incapables d’en tirer toutes les conséquences, manifestement !

    D’un point de vue marxiste, la logique intrinsèque du capitalisme interdisait le renouvellement d’une politique monétaire type QE comme solution à une nouvelle crise, sauf à entraîner la ruine du système, …ou à en sortir carrément, en tant que nouvelle logique de survie du système de domination de classe, hors de la logique fondamentale de l’extraction de plus-value comme base du système, ne subsistant plus qu’à l’état de survivance archaïque mais non fonctionnelle comme base économique fondamentale.

    A vrai dire, on voit bien, aujourd’hui, que cette nouvelle « logique » était déjà profondément à l’œuvre dans l’institution même du « Plan QE », dès 2009, aux USA, et dès fin 2014, en Europe.

    Le « Quoi qu’il en coûte ! » de Macron, le 12 Mars 2020, étant le signal quasi officiel de la capitulation des derniers vestiges du capitalisme « classique » en Europe, et quasi synchrone avec celle de son homologue US. Le « procès de Karlsruhe », quelques semaines plus tard, étant la consécration juridique de cet état de fait.

    Parler de « Coup d’État » à propos de tel ou tel aspect de la politique macronienne, y compris avec ce monstrueux « pass sanitaire » n’a donc pas vraiment de sens. Le « Coup d’État », s’il en est bien un, effectivement, est donc « permanent » depuis la crise de 2007-2008, déjà, pour reprendre la formule, abusivement et démagogiquement utilisée par Mitterand contre De Gaulle.

    C’est, en quelque sorte, un « coup d’État en douceur » qui s’est opéré à partir du moment où les Banquiers Centraux ont compris qu’ils détenaient les leviers de la survie économique de l’ensemble du système, et y compris et surtout, ceux des marchés financiers, encore plus que ceux de la dette des États.

    Il n’y a donc pas de date précise à fixer pour l’histoire, et probablement même pas, si l’on pouvait fouiller dans les archives des « think-tanks » genre Bilderberg et autres Davos, mais le point de bascule est incontestablement la crise de 2007-2008, et/ou sa « fausse sortie » par le premier « Plan QE » de 2009 aux USA.

    En un sens, l’Europe a fait de la « résistance », au sens « capitaliste classique » du terme, en ne pratiquant pleinement et officiellement le QE qu’à partir de 2015, et finalement, en n’abandonnant, de facto, la règle mitterandienne des « 3% de déficit budgétaire » que le 12 Mars 2020.

    Si la gauche prolétarienne marxiste souhaite réellement renaître de ses cendres, il serait temps qu’elle se mette enfin à souffler sur la braise de ses propres fondamentaux, à commencer par les Grundrisse de Marx, où se trouvent expliquées, dès 1857, toutes les contraintes économiques du capitalisme « classique » qui nous ont inexorablement amenés à cette situation ubuesque, faute de « révolution prolétarienne » dans le cours du développement des forces productives et de la domination désormais assumée du cycle du « capital fixe » qui est, inévitablement, celle du cycle de la dette perpétuellement renouvelée et augmentée, jusqu’au monopole total et direct de toutes valeurs d’usage par les Banques Centrales, ce qui exclut, potentiellement, la survie d’une part essentielle, et même, majoritaire, du « capital variable » !

    « Variable humaine » tendant inexorablement vers le zéro.

    Luniterre


    A PROPOS DE LA RÉALITÉ ACTUELLE DE LA "PANDÉMIE" :

    Du « blob » comme antithèse du « blabla » autour du covid 19… !

    http://interfrsituation.eklablog.com/du-blob-comme-antithese-du-blabla-autour-du-covid-19-a209605536

    POUR ALLER PLUS LOIN SUR LE FOND ECONOMIQUE :

    L’ONU DÉCLARE OFFICIELLEMENT LA « GUERRE ÉCONOMIQUE » …CONTRE LES PEUPLES, EN RÉALITÉ, ET POUR LE COMPTE DES BANCO-CENTRALISTES !

    http://mai68.org/spip2/spip.php?article8833

    Mort cérébrale du capitalisme, mort cérébrale de la gauche !

    http://mai68.org/spip2/spip.php?article8724

    “Le Crime du Garagiste” – Le Casse Banco-centraliste !

    http://mai68.org/spip2/spip.php?article8195

    « Great Reset » : le banco-centralisme est-il un « complot pervers » ou simplement la conséquence incontournable d’une évolution systémique ?

    http://interfrsituation.eklablog.com/great-reset-le-banco-centralisme-est-il-un-complot-pervers-ou-simpleme-a209547684

    « Merveilleux » Monde d’Après : face à l’émergence du banco-centralisme, quelle forme de Résistance ?

    http://mai68.org/spip2/spip.php?article6329

    Paradoxe et suspense économique en 2021 : le Capital atteindra-t-il, ou non, le Nirvana par la Dette Mondiale ?

    http://interfrsituation.eklablog.com/paradoxe-et-suspense-economique-en-2021-le-capital-atteindra-t-il-ou-n-a209197288

    SUR LE CONTEXTE :

    A propos du N.O.M. comme forme évoluée « moderne » du totalitarisme, …et de son « Innommable » succursale en France !

    http://interfrsituation.eklablog.com/a-propos-du-n-o-m-comme-forme-evoluee-moderne-du-totalitarisme-et-de-s-a209538864

    « PREMONITOIRE » ??? Mars 2015, la BCE met en œuvre son premier « Quantitative Easing »… Sur RTL François Lenglet « crache le morceau » sur la réalité du banco-centralisme… !

    http://interfrsituation.eklablog.com/premonitoire-mars-2015-la-bce-met-en-oeuvre-son-premier-quantitative-e-a209230140

    Autre pays, autres mœurs, débusquée en Inde, une responsable de l’OMS, « Criminelle de guerre sanitaire » ? Comment désigner les génocidaires mondialistes ?

    http://mai68.org/spip2/spip.php?article9237

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  • A PROPOS DE CETTE RÉPONSE A M. JP GARNIER, CETTE UTILE CORRESPONDANCE AVEC LE CAMARADE LIBRAIRE DES "TROPIQUES" PARISIENS

    REÇU TEL QUEL DU LIBRAIRE, CE 08/08/2021 :

    "Le "QE" est une vieille lune qui n’a pas grand chose à voir avec la résistible carrière des Fabius ; et la "leçon (de) morale" à tirer de leur "népotisme intégré" est d’une très grande et très rabâchée banalité.
    Une banalité de grand-petit bourgeois que comme dirait Marx, on trouve dans tous les abécédaires au chapitre de "l’habitus" de notre classe dirigeante.
    Les bourgeois "réels" (et donc "rationnels" à ce titre) - au contraire de leurs "économistes" appointés - n’ont pas besoin qu’on leur explique de quoi la politique monétaire est le nom, ils la font… Et ils la font "spontanément" de cette manière, tout simplement par ce qu’il n’y a pour eux pas d’autres "choix" que de faire ainsi.

    "[…] dans la production sociale de leur existence, les hommes entrent en des rap­ports déterminés, nécessaires, indépendants de leur volonté, rapports de production qui corres­pondent à un degré de développement déterminé de leurs forces productives maté­rielles. "

    Ainsi en a-t-il donc été de leur dernier "retournement de veste" spectaculairement observable lors de la dernière crise en date.
    Au passage ça leur a permis de valider nombre d’aspects et conséquences "dialectiques" intéressant leurs actifs et leur accumulation, en rapport avec le "spectre de l’inflation". J’ai d’ailleurs suggéré à mes petits camarades de concocter un dossier pédagogique marxiste sur la question de la monnaie, de l’inflation et du système de crédit, agrémenté de l’histoire concomittante de la dette publique dans la grande saga de la circulation de la marchandise…. Tels qu’observables dans l’économie réelle, par et pour ceux qui la font ("bourgeois et prolétaires").

    En attendant tu peux déjà voir ça :
    Les gilets jaunes et l’effet Cantillon
    1 Janvier 2019


    http://www.librairie-tropiques.fr/2018/12/inflation-et-papillon.html

    Les gilets jaunes et l’effet Cantillon (plutôt que l’effet papillon) Richard Cantillon et son "effet" ont été évoqués dernièrement dans une chronique économique, comme toujours amusante et stimulante, de Max Keiser et de son acolyte Stacy Herbert , sur… Lire la suite
    et écouter ça : http://www.librairie-tropiques.fr/tag/daniel/

    Quand à ta "gauche prolétarienne" je ne sais pas trop de quelles "cendres elle pourrait renaître" de par chez nous, sinon comme elle l’a déjà fait moult fois et y compris dernièrement : "sur le mode de la farce"… comme par exemple ( et parmi tant d’autres) ton vieux copain Roland :

    Le Goncourt de la cuistrerie nombriliste est décerné à…
    13 Mai 2021

    Le Goncourt de la cuistrerie nombriliste auto-satisfaite est décerné à… Roland Castro , (ex mao-spontex) pour : Sisyphe heureux Les mille et uns projets de ma vie bâtisseuse…Lire la suite

    http://www.librairie-tropiques.fr/2021/05/le-goncourt-des-cuistres-nombrilistes-est-decerne-a.html

    N.B. : Suite arrivage il y a quelques jours, quelques exemplaires de "Taïchi sous neuroleptiques" sont encore dispos à librairie, sous forme de petite brochure militante (épreuves non corrigées mais dument tirées à 50 ex de 250 pages brochées, au prix coûtant de 3 € ) pour les camarades que ça intéresse.
    Voir à ce propos ( le débat qui a suivi sera diffusé prochainement) :

    http://www.librairie-tropiques.fr/2021/07/la-grande-eclaircie-de-la-revolution-culturelle-chinoise.html

    Idem pour "Réponses à Luigi".

    Librairie Tropiques
    56 et 63 Rue Raymond Losserand 75014 Paris
    01 43 22 75 95

    **************************

    RÉPONSE TML >>>

    Bonjour, camarade libraire !

    Tout d’abord, je te remercie d’avoir pris l’initiative d’une réponse, bien que, dans le principe, l’article soit donc précisément adressé à M. JP Garnier, dont je n’ai pas d’adresse mail fonctionnelle, semble-t-il, mais qui sait évidemment où me trouver, ne serait-ce qu’à la rubrique des posts en commentaires sur VLR, le site du camarade Do, où j’ai donc trouvé son article.

    Ensuite, la première précision qui s’impose est en rapport avec le sens le plus évident des mots, tels qu’ils sont écrits :

    « Gauche prolétarienne marxiste » s’appuie donc sur trois significations :

    _gauche

    _prolétariat

    _Marx, marxisme.

    Il n’y a donc là dedans aucune « réminiscence » de la GP maoïste, sauf, à la rigueur, au second degré et par pure dérision, étant donné l’esprit d’ « autodissolution » qui est sa substance résiduelle et la marque de la différence entre l’étiquette et le contenu.

    Lorsque j’évoque ce que fut pour moi le « tournant » de la première décennie de ce siècle :

    « Assez logiquement, sinon par « nostalgie », je me suis d’abord mis en quête de comprendre l’évolution du système chinois, sur ce demi-siècle écoulé, depuis les prémisses de la GRCP. »

    …ce n’est donc pas par hasard que le mot « nostalgie » est entre guillemets, vu qu’avec la doc historique désormais disponible, et déjà à cette époque, il ne m’a pas fallu de très longues recherches pour faire le point sur la réalité de la « légende » maoïste et dégonfler cette baudruche purulente et sanguinolente et la remettre à sa place, au rayon des farces et attrapes les plus morbides de l’histoire humaine, même si parmi les plus efficaces du genre en termes de domination bureaucratique bourgeoise.

    Question « tournant de la première décennie », il est également remarquable que c’est de cette époque que date la première vidéo proposée concernant l’explication de la dette publique et de la création monétaire.
    [ https://youtu.be/ZE8xBzcLYRs ]

    Elle passe donc, pour l’essentiel, à côté de cette évolution originale et typique du processus banco-centraliste en cours, que constituent les taux d’intérêts négatifs, et même, comme on l’a vu pour le pétrole, le cours négatif du prix d’une marchandise pourtant essentielle, c’est le cas de le dire !

    La seconde, [ https://youtu.be/U0jAtrXp-JY ] qui date manifestement, dans sa version US d’origine, de la toute première période des Gilets Jaunes, est nettement plus intéressante, en ce qu’elle pointe davantage le nouveau rôle des Banques Centrales, suite à la crise de 2007-2008. Avec, toutefois, un gros « loupé », en ce qui concerne la « tarte à la crème » médiatique démagogique que constitue la menace du « démembrement » de l’épargne populaire et des classes moyennes, qui reste une menace mythique, aujourd’hui comme en 2018 déjà. Par définition, cette épargne est d’ores et déjà intégrée, dans son fonctionnement, à celui de la dette banco-centralisée, et donc également, à celui du capitalisme financier. ( https://groupebpce.com/etudes-economiques/les-rendez-vous-de-l-epargne-epargne-placements-juillet-2021 )

    Ce qui ne signifie pas qu’un tel démembrement soit tout à fait impossible, à terme, avec le développement de la mutation banco-centraliste du système de domination de classe. Il aura même logiquement lieu, pour la très grande majorité des classes populaires et des prolétaires survivants à ce moment, lorsque se parachèvera le contrôle monopolistique direct par les Banques Centrales de toutes valeurs d’usage.

    Le parachèvement du processus banco-centraliste dépend néanmoins de la plus ou moins grande résistance que lui opposeront les prolétaires et les peuples du monde. Il n’est donc pas possible de faire du « prévisionnel » à ce sujet, et, ce serait, de plus, une forme de renoncement au combat, et d’autant plus tragique, au moment actuel, qui semble donc bien être celui du réveil de la conscience collective.

    La description, par Marx, citée dans l’article en lien ( http://www.librairie-tropiques.fr/2018/12/inflation-et-papillon.html ), des prémisses de la fusion entre dette publique et crédit privée est tout à fait remarquable, mais doit donc, dans une logique dialectique évidente, être resituée dans le contexte actuel, en fonction du stade d’évolution des forces productives actuelles, aussi bien différent de celui de l’époque de l’accumulation primitive du capital, évoquée, en l’occurrence, par Marx, que de celui de l’époque de Marx lui-même, celle de la formation de la société industrielle moderne, alors encore au stade de la machine à vapeur.

    Pour comprendre précisément le nouveau rôle de la « bancocratie moderne », selon la terminologie de Marx lui-même, donc, il faut nécessairement chercher à comprendre l’évolution des forces productives modernes.

    C’est donc dans les Grundrisse que se trouvent exposées les considérations sur la logique de domination inexorable, et totale, à terme, du capital fixe sur le capital variable et de ses conséquences sur le rapport dialectique entre valeur d’usage et valeur d’échange.

    C’est l’évolution de ce rapport, dans les forces productives modernes, qui déterminent ce passage utile de ta correspondance :

    « Les bourgeois "réels" (et donc "rationnels" à ce titre) - au contraire de leurs "économistes" appointés - n’ont pas besoin qu’on leur explique de quoi la politique monétaire est le nom, ils la font… Et ils la font "spontanément" de cette manière, tout simplement par ce qu’il n’y a pour eux pas d’autres "choix" que de faire ainsi.

    "[…] dans la production sociale de leur existence, les hommes entrent en des rap­ports déterminés, nécessaires, indépendants de leur volonté, rapports de production qui corres­pondent à un degré de développement déterminé de leurs forces productives maté­rielles. "  »

    En espérant que quelques lecteurs de notre échange en tireront des conséquences en termes d’étude des fondamentaux et de leurs conséquences concrètes dans la situation actuelle.

    Les articles cités en lien à la suite de ma réponse à JP Garnier sont une invitation à une telle réflexion. (*)

    Luniterre

    ( * En réponse à JP Garnier :


    Macron, Fabius père & fils, de quel « Coup d’Etat » parle-t-on ???

    http://mai68.org/spip2/spip.php?article9351

    ****************

    *****

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