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Banco-centralisme : une très brève définition !

vendredi 17 septembre 2021

« Lorsque Marx écrit les Grundrisse, en 1857, la révolution industrielle n’en est encore qu’à ses débuts, au stade de la machine à vapeur. Le télégraphe électrique en est à ses tout débuts et c’est encore la seule application pratique de l’électricité. Pas de motorisation électrique ou à essence, pas de radio, pas de téléphone, l’éclairage en est seulement au gaz, etc…

Néanmoins Marx anticipe déjà, avec ces débuts de l’industrie, la prééminence que doit prendre le capital fixe (la machinerie), sur le capital variable (la masse salariale), au cours du développement industriel, jusqu’à une proportion qui rend caduque le capitalisme : le cycle du « variable » devenant insuffisant, en valeur et en plus-value produite, pour alimenter le renouvellement et l’élargissement du « fixe » indispensable au fonctionnement de l’appareil productif et à la survie du système. A défaut de révolution prolétarienne, c’est donc nécessairement le cycle de l’endettement qui prend le relai de la « plus-value » manquante, et qui s’accroît continuellement. Et la dette, publique et privée, cesse même d’être remboursable autrement que par d’autres dettes.

En même temps que la dette mondiale, la masse monétaire s’accroît donc pratiquement sans arrêt, continuellement alimentée par les Banques Centrales, qui deviennent ainsi, même à travers les marchés financiers, la seule véritable garantie, en dernier ressort, de la valeur du capital fixe, c’est-à-dire les « propriétaires », de facto, de l’appareil productif mondial, établissant, à terme, un contrôle et un monopole absolu de toutes valeurs d’usage.

La caste-classe banco-centraliste se cristallise, déjà depuis 2008, (« Effet Cantillon ») autour des réseaux de relations engendrés par les conseils de gouverneurs des cinq principales Banques Centrales (FED, BCE, PBoC, BoE, BoJ). Avec les progrès continus de la robotisation, la main d’œuvre cessant d’être « rentable » et devenant même, à terme, en grande partie inutile, ce sont des stratégies de contrôle total des populations, et même de « dépopulation » qui sont progressivement mises en place, dont les expériences de « confinements » et de « vaccination à l’ARN-messager », assortie de « pass-sanitaire », inaugurées avec la prétendue « crise du covid-19 », en 2020-21, ne sont encore que les prémisses. »

Luniterre - 15/09/2021

SUITE A CETTE BRÈVE DÉFINITION, LE DÉBAT QU’ELLE A ENTRAÎNÉ :

***_____ DÉCAPANT !!! _____***

Décapant !!! Le capitalisme et-il déjà derrière nous ? Et si oui, qu’est-ce qui a pris sa place ???

http://mai68.org/spip2/spip.php?article9688

Décapant !!! (Suite !) D’après les Grundrisse de Marx, le passage du capitalisme au banco-centralisme est en marche…

http://mai68.org/spip2/spip.php?article9716

Décapant !!! (Suite !) Les "complotistes" sont des lemmings à l’instinct rebelle, qui refusent de participer au suicide du troupeau !

http://mai68.org/spip2/spip.php?article9731

***___ DÉCAPANT !!! ___***

A PROPOS DE LA RÉALITÉ ACTUELLE DE LA "PANDÉMIE" :

Du « blob » comme antithèse du « blabla » autour du covid 19… !

http://interfrsituation.eklablog.com/du-blob-comme-antithese-du-blabla-autour-du-covid-19-a209605536

POUR ALLER PLUS LOIN SUR LE FOND ECONOMIQUE :

L’ONU DÉCLARE OFFICIELLEMENT LA « GUERRE ÉCONOMIQUE » …CONTRE LES PEUPLES, EN RÉALITÉ, ET POUR LE COMPTE DES BANCO-CENTRALISTES !

http://mai68.org/spip2/spip.php?article8833

Mort cérébrale du capitalisme, mort cérébrale de la gauche !

http://mai68.org/spip2/spip.php?article8724

“Le Crime du Garagiste” – Le Casse Banco-centraliste !

http://mai68.org/spip2/spip.php?article8195

« Great Reset » : le banco-centralisme est-il un « complot pervers » ou simplement la conséquence incontournable d’une évolution systémique ?

http://interfrsituation.eklablog.com/great-reset-le-banco-centralisme-est-il-un-complot-pervers-ou-simpleme-a209547684

NOUVEAU !!! >>>

« Aux âmes damnées (…du banco-centralisme), la valeur n’attend point le nombre des années (…pour disparaître !)…

http://mai68.org/spip2/spip.php?article9503

« Merveilleux » Monde d’Après : face à l’émergence du banco-centralisme, quelle forme de Résistance ?

http://mai68.org/spip2/spip.php?article6329

Paradoxe et suspense économique en 2021 : le Capital atteindra-t-il, ou non, le Nirvana par la Dette Mondiale ?

http://interfrsituation.eklablog.com/paradoxe-et-suspense-economique-en-2021-le-capital-atteindra-t-il-ou-n-a209197288

SUR LE CONTEXTE :

A propos du N.O.M. comme forme évoluée « moderne » du totalitarisme, …et de son « Innommable » succursale en France !

http://interfrsituation.eklablog.com/a-propos-du-n-o-m-comme-forme-evoluee-moderne-du-totalitarisme-et-de-s-a209538864

« PREMONITOIRE » ??? Mars 2015, la BCE met en œuvre son premier « Quantitative Easing »… Sur RTL François Lenglet « crache le morceau » sur la réalité du banco-centralisme… !

http://interfrsituation.eklablog.com/premonitoire-mars-2015-la-bce-met-en-oeuvre-son-premier-quantitative-e-a209230140

Autre pays, autres mœurs, débusquée en Inde, une responsable de l’OMS, « Criminelle de guerre sanitaire » ? Comment désigner les génocidaires mondialistes ?

http://mai68.org/spip2/spip.php?article9237

14 Messages de forum

  • Banco-centralisme : une très brève définition ! 18 septembre 2021 18:30, par Anon

    [ Spéculation prévisionnelle sur l’effondrement sociétale qui se profile. ]

    En 2008, c’est le début de la fin su system financier suivi de l’effondrement des pays les plus faibles.
    En 2020, nous sommes entrés dans ce que l’oligarchie appel le "Great Reset" de Klaus Schwab (https://drive.google.com/file/d/1lE…), un reset qui va mener au New World Order (nouvel ordre mondial), qui est un nom marketing pour désigner un totalitarisme mondial par le privé et les états complices ou soumis : contrôle de votre "santé", contrôle des déplacements, du droit de travailler, du droit d’utiliser les infrastructures, via les pass, contrôle de toutes vos transactions financières grâce aux crypto-monnaies qui ont pour but de remplacer les monnaies actuelles (https://www.ecb.europa.eu/paym/digi…), contrôle de votre expression via les réseaux, contrôle de la reproduction et de l’évolution, etc.

    L’épisode Covid peut se résumer ainsi :

    Contrôle des banques, des politiques, des institutions (OMS, CDC, FDA, NIH, Commission EU etc…), des media, des multinationales.
    Création d’un virus basé sur des souches de coronavirus, avec Gain of Function
    Probable fuite ou Diffusion dans les villes les plus polluées du monde
    Imposition d’un test non-fiable et manipulable (Test pcr)
    Décrédibilisation de tout traitement préventif et curatif, via de fausses études (chloroquine, ivermectine, etc.)
    Mise en place de confinements, de contrôles des frontières et des déplacements
    Corruption ou assassinat/renversement de présidents non-coopératifs
    Imposition progressive du vaccin (Pas obligatoire, puis nécessaire pour certains, puis obligatoire ; 2 doses, puis 2 doses par an, puis..)
    Imposition du pass sanitaire au niveau mondial
    Bâton si tu résistes (confinement et fermeture de l’économie), Carotte si tu obéis (droit de travailler, voyager et d’aller au resto)

    Donc plus que jamais, les résistants doivent se préparer à la prochaine bataille qui sera financière et économique, et anticiper.

    C’est une phase de bulles, suivies de krachs violents, pendant laquelle la majorité perd énormément de pouvoir d’achat. Sa destruction permettra la mise en place d’un nouvel ordre monétaire basé sur les crypto monnaies centralisées (supranational, type euro numérique).

    Prévisions possibles en détails :

    [ Déjà en place ]
    En prévision de l’augmentation de la pression fiscale : Prélèvement à la source, ce qui va permettre au gouvernement d’obliger les gens a payer l’impôt, même si les gens sont des situation extrêmement difficile.

    Le System CRS (Common Reporting Standard), système qui permet de fliquer tous les mouvements financiers sur la planète pour les citoyen européens. Ce qui va permettre au final de pouvoir contrôler vos transactions et de savoir ce qu’il y a dans votre patrimoine et récupérer et taxer.

    Pression sociale par précarisation des couches les plus faibles via la réduction des aides.

    Pression bancaire, de plus en plus de banque sont en faillite ou en grande difficulté. Par la suite seront soit sauvées par la BCE, soit par les états, soit par d’autres banques (fusion acquisition), ou par la vente d’actifs ou licenciements massifs.

    Passage de la loi sur le Bail-in qui stipule que l’argent que vous déposez dans votre banque ne vous appartient pas, c’est un prêt, ce qui permet en cas de crise de ponctionner les comptes.

    [ En cours ]
    Contrôle des déplacements.

    Drainage des fonds des petits commerces vers les plus grands (Vanguard etc..)

    Les pays les plus faibles sont en train de voir leur monnaie exploser, et l’euro ne tiendra pas longtemps en vue du différentiel inter-pays de la balance des paiements (TARGET2).

    [ À venir ]
    Période de plusieurs mois : Explosion de la zone euro. Sois, car il sera décidé que c’est le bon moment pour, soit qu’ils n’ont plus la capacité de retenir l’explosion.

    Ce dernier point se traduira probablement par : une fin de semaine jeudi ou vendredi annonce officiel de la première faillite d’une grande banque européenne (société générale par ex ou banque d’un autre pays comme l’Espagne ou l’Italie).

    Cette annonce sera suivie de média mensonges avançant que tout est sous contrôle et qu’il n’y a pas à s’en faire, car ils vont pouvoir sauver la banque.

    Dès le début de semaine prochaine, toutes les agences bancaires seront fermées, les retraits aux distributeurs seront bloqués ou fortement limités (50E par jour par ex). Les paiements par CB seront eux aussi bloqués.

    S’en suivra une faillite de toutes les banques européennes en cascade de manière assez rapide.

    Probablement une mise en application de la loi sur le bail-in pour ponctionner les comptes et probablement un changement de loi au dernier moment "à la méthode chypriote" :
    Passage d’un décret permettant la saisie des comptes ayant 10 000€ dans la soirée.
    Ce qui amènera probablement à la ruine d’un certain nombre de déposants et d’entreprises.

    Il ne faut pas compter sur le fonds de garantie bancaire qui est seulement de quelques milliards ce qui revient à quelques centaines d’euros par déposants.
    Ce qui conduira à un chômage massif.

    Par la suite en résultante s’en suivra un crack boursier avec une fuite des capitaux vers les USA & la Chine.

    Concernant l’immobilier, il y aura logiquement un arrêt des prêts bancaires, une augmentation des taux d’intérêts et donc une chute des ventes suivis d’une chute des prix.

    La hausse soudaine des taux d’intérêt va mettre en faillite les états/municipalités, etc. (crack obligataire). Probablement un arrêt des salaires des fonctionnaires, pensions de retraite, et faillite du système de retraite et des assureurs et arrêt du versement des minimas sociaux

    En résultera une pénurie de cash (déjà prévue par la banque mondiale pour 2023).

    Confiscation des actifs à la fois par les banques et par les états.

    Très probable pénurie de matières première dans les magasins.

    Un certain nombre d’arrêts des services : de ramassage des déchets, hospitaliers, pénurie (organisée) de médicaments.

    Mise en place de monnaies numérique (supranational, type euro numérique voir mondiale) et contrôle des capitaux.

    S’en finira un redémarrage économique laissant une séparation entre les pays du nord de l’Europe qui se porteront assez bien (Allemagne, suède, Norvège.) et inversement pour ceux du sud (France, Espagne, Italie).

    Puis tendra jusqu’en 2032/2033 vers une monnaie numérique mondiale et une forme gouvernance mondiale totalitaire qui signera la fin du reset monétaire.

    ++
    La crise financière française de 1789-1799 commenté par P. Jovanovic
    https://youtu.be/VmwrVgYqNtk
    https://1lib.fr/book/3426575/209a4e

    ++
    L’Europe, la banque centrale européenne fauchées, les fonds de pension complètement vides, selon l’avocat Fuellmich, citant des banquiers d’investissement.
    "Ils nous gardent sous pression pour qu’on ne le voie pas, espérant que les vaccinés ne pourront plus se défendre…"
    https://twitter.com/rendezmomotchi/…
    + Economie : nos dirigeants ont choisi de sacrifier des millions de français (longue enquête de Benoît Collombat journaliste d’investigation)
    https://www.blast-info.fr/articles/…
    [ LIVRE ] Le choix du chômage de Benoit Collombat, Damien Cuvillier
    PDF : https://drive.google.com/file/d/177…
    Achat : https://www.futuropolis.fr/97827548…

    • Banco-centralisme : une très brève définition ! 18 septembre 2021 23:03, par Luniterre

      Bonjour, Anon !

      Que le nouvel ordre mondial soit une nouvelle forme de totalitarisme, et, en quelque sorte, le nazisme du 21e siècle, mais un nazisme qui a malheureusement su tirer les leçons de l’expérience précédente, cela ne fait plus aucun doute.

      Par contre, il y a une contradiction à parler de Nouvel Ordre Mondial et de considérer que c’est une sorte d’apocalypse économique, genre effondrement 1929 en pire…

      Précisément, les tenant du N.O.M. ont logiquement pensé leur plan pour éviter l’effondrement du système de domination de classe, même si cela implique de remplacer la bourgeoisie capitaliste « classique » par la caste réduite de la bourgeoisie banco-centraliste.

      Par rapport à cette caste, la bourgeoisie capitaliste « classique » devient en quelque sorte une nouvelle « classe intermédiaire » inféodée à la politique monétaire des banques centrales, avant d’être tout simplement réduite à l’état de « classe moyenne » relai d’encadrement des restes de populations prolétariennes qui n’auront pas été « éliminées » d’une manière ou d’une autre…

      Pour l’essentiel, la bascule de pouvoir d’une classe à l’autre, en faveur de la caste banco-centraliste, s’est déjà opérée en 2008, et la « crise du covid » est surtout un tournant pour l’expérimentation et la mise en place de nouvelles modalités concrètes d’encadrement des population.

      Elle a évidemment contribué à confirmer et à renforcer le rapport de force en faveur de la caste et la dépendance de l’ensemble du système aux politiques monétaires des Banques Centrales. Elle a aussi confirmé leur capacité d’intervention et de contrôle des leviers financiers et économiques, via leurs contrôles monétaires.

      Le Nouvel Ordre Mondial est donc déjà en place et ne fait que se renforcer avec les différentes étapes de cette « crise du covid ».

      Il n’y a donc pas d’ « effondrement spontané » à espérer ou à attendre.

      Les discours sur ce thème sont soit des illusions, soit de la pure démagogie, et donc pas vraiment désintéressés !!!

      Ce n’est qu’en étant capable d’analyser et de construire un projet alternatif fondé essentiellement sur la démocratie et le contrôle économique direct que la Résistance parviendra à entraîner la majorité de la population dans sa lutte !!!

      Luniterre

  • Banco-centralisme : une très brève définition ! 19 septembre 2021 01:09, par Dominique

    La crise de 2008 fut déclenchée par l’augmentation rapide du prix du pétrole brut sur les marchés, ce qui fit freiner l’économie réelle, ce qui à son tour entraînât l’éclatement des bulles financières. Soit le même mécanisme que lors des chocs pétroliers du XX siècle, mais contrairement à ceux-ci qui avaient des raisons politiques, les raisons de l’augmentation rapide du prix du brut en 2008 furent géologiques : depuis plusieurs années, l’offre stagnait alors que la demande augmentait et en 2008, cela s’est emballé.

    Ce qui implique que l’ère du pétrole facile et bon marché est terminée. Depuis, l’ONU a reconnu que 2008 est l’année du pic pétrolier. Ce qui signifie que la production mondiale de pétrole ne peut qu’au mieux stagner quelques années avant de décliner. Les capitalistes ne peuvent donc plus augmenter l’offre pour assurer la stabilité du système, ceci dans un contexte où le pétrole n’est pas une matière première comme les autres. En plus d’être une source d’énergie, le pétrole est aussi indispensable pour fabriquer les engrais et les pesticides dont dépend l’agriculture industrielle, les matières plastiques utilisées dans un nombre quasi infini de bien de consommation, les pneus des voitures et des avions, et j’en oublie certainement.

    La seule alternative des capitalistes pour assurer la stabilité d’un système, le techno-capitalisme, un système dont le moteur économique repose sur le jeu de l’offre et de la demande et dans lequel quasiment tous les secteurs industriels dépendent du pétrole d’une ou de plusieurs façons est donc de diminuer la demande. Or la demande, c’est nous.

    Celui qui n’a pas compris ça n’a rien compris du contexte géopolitique nouveau qui s’est mis en place dès 2008 et qui avait été préparé depuis plusieurs années, ceci car la CIA dans un de ses rapports annuels les avaient averti aux alentours de l’an 2000 (je ne me rappelle plus l’année exacte de ce rapport qui avertissait les élites que les deux plus grandes menaces existentielles pour leur mode de vie étaient les conséquences du réchauffement climatique et celles de l’épuisement inéluctable et rapide des ressources naturelles non renouvelables).

    Le grand reset par le COVID et ses thérapies géniques expérimentales en phase de test n’est donc que la première phase d’un plan mondial de dépopulation massive.

    • Banco-centralisme : une très brève définition ! 19 septembre 2021 04:50, par Luniterre

      Un « choc pétrolier », c’est quand le prix de l’offre augmente brutalement à l’initiative exclusive des producteurs, en vue d’un réajustement de leurs revenus avec l’activité économique des pays consommateurs. Ce n’est donc pas le cas en 2008, même si l’expression "3e choc pétrolier" est parfois employée.

      De 2000 à 2008, le prix du pétrole est au contraire tiré par la demande de la Chine, dont l’économie est donc en pleine expansion, et donc aussi du fait de la demande des pays occidentaux, consommateurs de la production industrielle chinoise.

      Cours du pétrole 1990 2020 :

      http://ekladata.com/cnUr64WiMX9DJUjzDiGAZuw1O-g.png

      Pas de « crise du pétrole » là dedans…

      La crise de 2007-2008, c’est d’abord la crise des subprimes dans l’immobilier US.

      C’est donc déjà une crise du crédit, et déjà précisément induite par la politique monétaire accommodante de la FED concernant les taux d’intérêts, déjà très bas, et qui ont donc engendré une « bulle » de l’immobilier poussée par les banques, qui l’ont même « surgonflée » en titrisant les crédit, histoire de faire d’une pierre deux coups… C’est l’augmentation des taux directeurs de la FED qui a engendré un retournement du marché de l’immobilier et l’effondrement de la bulle, entrainant avec elle tous les secteurs financiers concernés par la titrisation. Un effet domino sur une simple hausse des taux d’intérêts de la FED, de quelques points…

      Autrement dit, une première crise mondiale fondatrice de l’ère banco-centraliste, puisque ce n’est que par la nouvelle politique monétaire de la FED, avec le Quantitative Easing, qu’il a été possible non pas de « résoudre » la crise, vu qu’on y est toujours, mais de stabiliser le système et de l’empêcher de s’effondrer.

      C’est la première crise qui consacre, en fait, la non-rentabilité globale du développement économique mondial, vu que la croissance chinoise, pourtant en grande partie financée par les USA, ne permettait déjà plus de compenser la stagnation du développement en Occident.

      Le marché du pétrole, au contraire, reste un des rares qui puisse être rentable, dans la mesure où les producteurs s’entendent pour ajuster l’offre à la demande de façon à éviter la chute du prix.

      Mais effectivement, sinon, à plus long terme, la caste banco-centraliste n’a pas besoin d’un appareil productif lourd, qui « gaspille » des ressources naturelles simplement pour répondre aux besoins sociaux d’une classe populaire « non rentable ».

      Luniterre

      • Banco-centralisme : une très brève définition ! 19 septembre 2021 22:55, par do

        Salut Luniterre,

        La crise des subprimes est provoquée par une crise de surproduction de logements :

        http://mai68.org/spip2/spip.php?art…

        Amicalement,
        do
        http://mai68.org

        • Banco-centralisme : une très brève définition ! 20 septembre 2021 01:02, par Luniterre

          … Ce qui est une autre façon de dire exactement la même chose, si tu creuses un tout petit peu !!!

          Luniterre

          • Banco-centralisme : une très brève définition ! 20 septembre 2021 04:43, par do

            Explique-moi, Luniterre.

            • Banco-centralisme : une très brève définition ! 20 septembre 2021 14:58, par Luniterre

              Bonjour, camarade !

              Je suis assez surpris de ta demande, tant l’histoire me paraît évidente, mais je viens de faire une autre explication pour le camarade René Sansa, sur un autre point, (http://mai68.org/spip2/spip.php?article9688), et donc je vais essayer de résumer ici cette histoire de « surproduction de logements »… Le terme, déjà, doit logiquement nous interpeller… En effet, « crise de surproduction » signifie qu’un bien se trouve être produit en surabondance par rapport à la consommation, c’est-à-dire, par rapport à la vente, en système capitaliste, et même, simplement « marchand » en général, ce qui n’est pas forcément la même chose.

              Le résultat est que des biens invendus sont simplement stockés et pèsent négativement sur le bilan des entreprises productrices, les entraînant vers la faillite si la situation perdure.

              Ici, dans le cas des années 2000-2008, le terme est en fait inapproprié dans la mesure où l’on parle de biens qui ont effectivement été vendus, même si vendus à crédit, et donc en grande partie déjà payé par les acheteurs !

              Dans le cas de surproduction classique, une méthode simple consiste à détruire les stocks pour faire remonter les prix, où à les brader en dessous de leur valeur, s’il y a tout de même une demande « à prix cassés », mais ces solutions impliquent que les producteurs ont une avance financière suffisante pour assumer la perte sans faire faillite pour autant, ayant conservé d’autres productions et/ou d’autres activités économiques plus lucratives, par ailleurs. Ce qui n’est donc possible qu’en période de croissance réelle du capitalisme, par accroissement de la plus-value réelle sur la moyenne de tous les secteurs.

              Jusqu’à ce que cette crise éclate, en 2007, la période qui va de la fin des années 90 jusqu’à ce « choc » était donc pourtant considérée comme une période de reprise et de croissance économique, illustrée, comme on l’a vu, par l’expansion des exportations industrielles chinoises.

              En réalité elle était déjà fondamentalement soutenue par des conditions de crédit exceptionnellement favorables, pour l’époque, et surtout en direction des classes populaires, aux USA. La consommation reposait donc sur le surendettement des ménages, et y compris pour l’immobilier, c’est-à-dire le poste financier numéro 1, en ce qui les concerne !

              La période paraissait néanmoins favorable en raison de l’inflation élevée, qui, en apparence, garantissait donc le prix des biens immobiliers à la revente et servait ainsi de pseudo-« garantie » aux principaux crédits.

              L’effet « dominos » vient de ce qu’un grand nombre de produits financiers étaient en quelque sorte indexés sur cette inflation via la « titrisation » des crédits immobiliers, c’est-à-dire leur intégration dans des produits financiers, un peu à la façon des « obligations » sur les dettes des Etats, encore aujourd’hui…

              Sauf que la « garantie » entre un ménage ouvrier précaire aux USA et un Etat, même petit, n’est évidemment pas de même nature, fondamentalement !

              Le problème est survenu à partir du moment où la FED, la Banque Centrale US, donc, a voulu réajuster, en fonction de l’inflation, son taux directeur, celui qui sert aux banques de « jauge » incontournable (« prix de l’argent ») pour le calcul de leurs propres taux d’intérêt. Une augmentation de 4,25% en deux ans (*), qui a donc suffit à casser cette pseudo-« dynamique de croissance » aux USA, en réalité basée sur le surendettement des ménages, entraînant la « réaction en chaîne », désormais bien connue… !

              C’est donc bien déjà l’histoire d’un période où l’activité économique mondiale repose sur le crédit, c’est-à-dire sur de la monnaie de singe banco-centralisée, même si précisément « mal centralisée » à l’époque, ce qui n’est plus le cas, aujourd’hui, les banquiers centraux ayant appris à utiliser leurs leviers monétaires de façon appropriée à ce que la machine n’explose pas, même en cas de « surchauffe », comme fin 2019, la « providentielle crise du covid » ayant servi à la fois de « soupape de sécurité » pour la bulle financière, et de levier de restructuration économique générale en vue des objectifs à plus long terme : contrôle monopoliste indispensable de la production, à terme, pour la survie d’une classe dominante, ce qui implique l’imposition de pseudo-« crypto-monnaies » en réalité banco-centralisées en direct de la « poche » du citoyen à la Banque Centrale sans pouvoir intermédiaire réel, sauf purement « cosmétique » en vue de nous faire croire encore à la « démocratie » !!!

              En espérant avoir été assez clair,

              Amicalement,

              Luniterre

              (* https://www.mataf.net/fr/bourse/edu/investissement/evolution-du-taux-directeur-de-la-fed

              https://france-inflation.com/taux-directeurs-bce-fed.php )

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              • Banco-centralisme : une très brève définition ! 20 septembre 2021 16:33, par do

                Merci Luniterre,

                Mais quand tu dis : « Ici, dans le cas des années 2000-2008, le terme [crise de surproduction] est en fait inapproprié dans la mesure où l’on parle de biens qui ont effectivement été vendus, même si vendus à crédit, et donc en grande partie déjà payé par les acheteurs ! »

                Il faut savoir déjà que l’apport personnel des acheteurs était infime, car les crédits étaient accordés très très facilement. Donc, la part déjà payée du logement était quasi-inexistante.

                Si le crédit était accordé si facilement, c’était justement parce qu’il y avait déjà tout un stock de logements à vendre qui ne partaient pas. Il y avait réellement eu une surproduction de logement.

                Par ailleurs, les crédits étaient accordés à taux variables. On peut donc penser que ceux qui avaient accordé ces crédits savaient à l’avance qu’ils allaient augmenter les taux. Donc, il y a arnaque totale. "Ils" savaient à l’avance que les "propriétaires" seraient expropriés et qu’ils récupèreraient leurs maisons.

                Le résultat final est que des millions de famille se sont retrouvées à la rue aux USA, parce qu’il y a eu une surproduction de logement. Il y avait des villages de tentes qui jouxtaient les logements inoccupés d’où les gens venaient de se faire virer parce qu’ils n’avaient plus les moyens de payer les crédits. C’est le sort de ces gens qui m’intéresse.

                Il y a eu un problème aussi pour les banquiers parce qu’ils comptaient sur la revente des maisons qu’ils avaient expropriées pour faire fortune (se rembourser et bien au-delà). Mais comme plus personne n’en achetait, ils l’ont eu dans le cul, le prix de l’immobilier a énormémént baissé au lieu d’augmenter. Mais, je ne les plaints pas. Leur sort ne m’intéresse pas.

                Cependant, je n’ai pas oublié que, grâce à la crise des subprimes, Waren Buffet a fait fortune et a financé ainsi la campagne électorale d’Obama qui n’aurait probablement jamais été élu sans cette "crise".

                Amicalement,
                do
                http://mai68.org

                • Banco-centralisme : une très brève définition ! 20 septembre 2021 19:53, par Luniterre

                  Je ne comprends absolument pas pourquoi tu t’accroches tant à ce concept de crise de surproduction, dans le cas de ces logements US… ! Alors qu’il y avait bel et bien une politique du crédit, en général, et donc aussi pour l’immobilier, en vue de pousser à la consommation et d’entretenir la dynamique économique de l’époque. Donc, non, on ne peut pas dire qu’il y a eu surproduction de logements, dans la mesure où cela correspondait à une prévision de vente réalisable dans le contexte de l’époque, si l’inflation avait continué comme escomptée !

                  Le problème, à la base, c’est bien la politique du crédit, et non la politique du logement.

                  Il y a eu un phénomène très comparable, dans les années 80, en France, du fait de la politique mitterandiste pour mettre fin à l’inflation, et qui a typiquement engendré ce que l’on a appelé les "nouveaux pauvres", et dans la foulée, les restaus du coeur.

                  Mais les crédits français n’étant pas titrisés à la mode US des années 2000, cela n’a pas eu les mêmes conséquences financières.

                  En ce qui concerne les USA, il n’y a aucun doute que c’est la baisse des taux directeurs de la FED, de 2000 à 2004, qui a permis une telle bulle immobilière, en favorisant ainsi à la fois les crédits et la hausse des prix, et donc l’inflation générale.

                  L’erreur majeure de la FED, et aujourd’hui reconnue après coup, c’est donc de n’avoir pas remonté les taux directeurs à temps pour mettre un coup d’arrêt à l’inflation. C’est donc bien le décalage entre l’inflation, artificiellement créée et entretenue, et le taux d’intérêt, rattrapé brutalement, qui a mis le feu aux poudres !

                  Appeler cela "surproduction de logements" est donc tout à fait inapproprié, sauf à vouloir diminuer ou effacer la responsabilité de la FED et du monde financier dans cette affaire, ce que je trouve très surprenant de ta part !

                  Par contre, ce qui est remarquable, déjà à cette époque, c’est précisément la volonté et la capacité des Banques Centrales et du monde financier à créer et entretenir une "dynamique" inflationniste dans un contexte qui est fondamentalement déflationniste.

                  C’est ce qu’ils continuent à faire, aujourd’hui, mais en ayant tiré les leçons de leur expérience, et donc, ils surveillent maniaquement tous les indicateurs, prêts à bondir sur les taux directeurs et le robinet du "tapering", en fonction des besoins de leur politique !

                  Luniterre

                  • Banco-centralisme : une très brève définition ! 20 septembre 2021 20:35, par do

                    Salut Luniterre,

                    Tout d’abord, dans la vidéo de Mathilde Lemoine ici :

                    http://mai68.org/spip2/spip.php?art…

                    Elle parle bien de surproduction de logement. Et ensuite seulement de crédits pour essayer de résoudre le problème. Et, dans la vidéo complète, personne ne la contredit sur le plateau.

                    Ensuite, les crises de surproduction sont quand même un classique du marxisme.

                    Par contre, c’est effectivement après que la crise a atteint son paroxysme, que les banco-centralistes en ont profité pour prendre le pouvoir en se rendant indispensables pour faire jouer la planche à billets afin de renflouer les banques que la crise des subprimes allait amener à la faillite.

                    Il fallait peut-être la faillite effective de Lehman brother pour faire du chantage.

                    Amicalement,
                    do
                    http://mai68.org

                    • Banco-centralisme : une très brève définition ! 20 septembre 2021 22:51, par Luniterre

                      Franchement, camarade, et même si tu la trouves charmante, ce n’est pas la première économiste à dire une grosse connerie à la télé !!! Tu n’es donc pas obligé de t’y fier, et tu devrais même te poser la question du pourquoi… Et donc, à part escamoter la responsabilité des pouvoirs réels, c’est-à-dire des pouvoirs financiers, on ne voit pas d’autre raison ! Nulle part il ne peut exister de bulle immobilière sans une politique de crédit appropriée, et on ne voit pas pourquoi les promoteurs engageraient des chantiers de construction sans avoir, au départ, l’assurance d’une telle politique de promotion immobilière : c’est juste une évidence, point barre !!!

                      Concernant les crises de surproduction, c’est effectivement un phénomène encore assez courant à l’époque de Marx, en pleine période de révolution industrielle et d’expansion du capitalisme, beaucoup moins, par la suite !

                      Et d’autant moins que les principaux acteurs de l’économie ont appris à leurs dépens, durant les dernières décennies du 19e siècle. Ce qui n’empêche pas les crises du capitalisme, évidemment, comme celle de 1929, déjà essentiellement causée par une inflation financière de type spéculative, et déjà basée sur le crédit, et qui entraînent donc inévitablement une mévente des stocks et donc prennent l’apparence évidente d’une « crise de surproduction », surtout pour ceux qui font une lecture dogmatique de Marx, ou même, plus souvent, qui se contentent de répéter ce qu’ils ont lu dans les brochures pseudo-« marxistes » de leur propre secte !

                      Aujourd’hui il est généralement considéré que si les Banques Centrales étaient intervenues au moment de l’éclatement de la crise, elle aurait certainement été pour l’essentiel enrayée, et d’autant mieux qu’à l’époque le capitalisme avait encore une marge de développement importante en termes de forces productives, comme la suite l’a prouvé.

                      Simplement, ce n’était pas du tout dans l’esprit de l’époque, qui était que seules les meilleures entreprises devaient survivre, dans un univers encore relativement concurrentiel.

                      Manifestement, les économistes responsables des politiques monétaires de l’époque ont gravement sous-estimé les risques d’un « effet dominos » tel qu’il s’est produit, et ses conséquences durables.

                      Le « New Deal » de Roosevelt est une première tentative de redresser la barre dans le sens d’une intervention économique par les finances publiques, en attendant la solution plus radicale de la guerre…

                      Luniterre

  • Banco-centralisme : une très brève définition ! 19 septembre 2021 06:06, par do

    Cours du pétrole

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