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Comment la baisse tendancielle du taux de profit explique le capitalisme d’aujourd’hui

samedi 25 septembre 2021, par bouhamidi mohamed (Date de rédaction antérieure : 25 septembre 2021).

https://epss.collectifnovembre.com/…

17 septembre 2021

Aitana Perez pour LVSL

Alors que l’eau devient une marchandise comme une autre au Chili, les employeurs européens ne fournissent plus de vélos aux livreurs des plateformes. Tandis que Jeff Bezos s’envole dans l’espace, la planète brûle de l’Australie à la Californie… Le point commun entre ces faits ? La quête du profit. Si cette obsession pour l’appât du gain est critiquée pour ses abus, beaucoup n’y voient que la marque d’une cupidité excessive de certains entrepreneurs. Or, cette quête du profit maximum est intrinsèque au mode de production capitaliste. C’est du moins le postulat fondamental de la notion marxiste de baisse tendancielle du taux de profit. Elle permet de penser des phénomènes en apparence aussi divers que la concurrence oligopolistique, la plateformisation de l’économie, la financiarisation, ou encore la prédation exercée sur l’environnement, comme l’émanation d’un même mécanisme fondamental.

Comment expliquer la valeur que prennent les biens dans la société ? Pour Karl Marx, la valeur d’un bien est constituée par sa valeur d’usage, c’est-à-dire la valeur procurée par son utilisation, et sa valeur d’échange, qui correspond à la quantité de travail moyen nécessaire à sa fabrication. Si toute la richesse est produite par les travailleurs, elle ne leur revient pas entièrement, loin s’en faut : les détenteurs des moyens de production s’accaparent une part de la valeur produite par les travailleurs via les revenus du capital. Le taux de profit est défini comme étant le rapport de la survaleur (l’excédent récupéré après les ventes de marchandises et le paiement des salaires) sur la somme du capital constant (les machines et matières premières) et du capital variable (la masse salariale ). Ainsi, en vue de maintenir ou d’augmenter son profit, les détenteurs de capital ont trois options :

1 – Augmenter la survaleur ;

2 – Diminuer la part de capital constant ; REJOIGNEZ NOTRE COMMUNAUTÉ

3 – Diminuer la part de travail rémunéré.

Une des clés pour augmenter les taux de profit est l’innovation technique, qui permet de produire avec plus de machines – que Marx identifie comme étant une accumulation de travail vivant passé – et moins de force de travail vivante. En réduisant la part de la rémunération du travail vivant dans la production, les détenteurs de capital espèrent ainsi soit conquérir de nouvelles parts de marché en diminuant les prix de vente, soit, à prix de vente constants, augmenter leurs marges. Ce mode de production repose cependant sur une contradiction inhérente : c’est en cherchant à diminuer la part de ce qui permet pourtant leur plus-value (le travail vivant de leurs employés, seuls producteurs) que les employeurs entendent augmenter leur profit.

« Face à la menace permanente d’une baisse du taux de profit, l’une des stratégies fondamentales des employeurs est de chercher à s’implanter sur de nouveaux marchés. À ce titre, l’État joue un rôle fondamental. »

En effet, les entreprises rivales sur un même marché ne tardent jamais à s’imiter mutuellement et l’avantage compétitif obtenu grâce aux innovations techniques devient caduc. C’est bien cette dynamique que l’on identifie comme étant la baisse tendancielle du taux de profit : celle qui pousse les employeurs à recourir à moins de travail vivant pour bénéficier d’un avantage sur leurs concurrents… alors même que cet avantage n’est que temporaire puisqu’ils seront bien vite imités. Ce nivellement par le bas de l’usage de la force de travail est une contradiction interne du système capitaliste qui le rend instable, puisque c’est sur l’exploitation de cette force de travail que les employeurs fondent leur pouvoir économique.

Si le concept de baisse tendancielle des taux de profit fait l’objet de nombreuses controverses, il demeure pertinent pour comprendre certaines dynamiques actuelles du capitalisme. D’une part, cette grille de lecture permet de comprendre l’extension permanente des sphères lucratives, la déresponsabilisation des entrepreneurs vis-à-vis de l’appareil productif, et le suicide environnemental dans une même logique. D’autre part, elle permet de saisir la nécessité d’adopter un mode de production alternatif pour contrevenir à ce futur.

Comment les accumulateurs de capital s’y prennent-ils pour enrayer cette pente spontanée vers la diminution de leur taux de profit ? Bien des phénomènes qui caractérisent l’économie contemporaine – la concurrence entre groupes oligopolistiques pour la conquête de nouveaux marchés, le développement des plateformes, la financiarisation, la marchandisation des biens naturels, etc. – peuvent être lus à l’aune de cet objectif.

L’ÉTAT AU SERVICE DE L’ACCUMULATION DE CAPITAL

Face à la menace permanente d’une baisse du taux de profit, l’une des stratégies fondamentales des employeurs est de chercher à s’implanter sur de nouveaux marchés. À ce titre, l’État joue un rôle fondamental. L’idée selon laquelle les politiques néolibérales conduisent à moins d’État, souvent entendue chez une partie de la gauche, est partiellement incorrecte. Les grandes entreprises ont en réalité un besoin éperdu d’État afin de maintenir leur domination sur l’économie et, par ce biais, leur taux de profit. La création de nouveaux marchés par l’État s’effectue par le biais de sa puissance de coercition, ainsi que par l’instauration d’un cadre juridique qui leur est propice – comme le suggérait Marx et l’analysait de manière détaillée Karl Polanyi.

NDLR : Pour une analyse de l’État comme cadre instituant du libéralisme, lire sur LVSL l’article de Marin Lagny : « Polanyi, La grande transformation : de l’économie à la société (néo)libérale »

À mesure que l’autonomie de l’État décroît par rapport aux détenteurs de capital, celui-ci devient une machine à accroître leurs marges. Au sein des dépenses dédiées au service public, une part croissante tend à rémunérer les prestataires des délégations de services publics – ces derniers perdant alors leur caractère socialisé. Les partenariats public-privé, dans lesquels les entrepreneurs financent les infrastructures pour ensuite exiger des loyers exorbitants à l’État et aux collectivités s’inscrivent dans la même logique. La part croissante que l’État consacre aux aides aux entreprises, en particulier aux grands groupes, s’inscrit dans cette logique. Récemment, le travail d’information d’Allô Bercy détaillait la manière dont des milliards d’euros ont été versés aux multinationales sans contrepartie pendant la crise sanitaire, permettant le versement de dividendes indécents aux actionnaires. Cet épisode est loin de relever de l’exception. D’après la Cour des comptes, près de 140 milliards d’euros y sont dédiées chaque année, soit autant que les salaires versés aux fonctionnaires.

LE CAPITALISME DE PLATEFORME AU SECOURS DE LA CLASSE DOMINANTE

De la même manière, la plateformisation de l’économie peut être lue à l’aune de cette volonté de lutter contre la baisse tendancielle du taux de profit.

NDLR : Pour une analyse marxiste du capitalisme de plateformes, lire sur LVSL l’article d’Evgeny Morozov : « « Extraction des données par les GAFAM : aller au-delà de l’indignation »

Il rejoint l’enjeu du travail effectué de façon invisible – et gratuite. La question du travail domestique, encore très largement effectué par les femmes, est un exemple bien connu. Quand une employée de maison exerce les tâches domestiques chez un particulier qui l’emploie, il ne fait aucun doute qu’il s’agit d’un travail dans tous les aspects qu’on lui donne. Dès que cette même femme effectue les mêmes tâches effectuées chez elle, celles-ci ne sont plus qualifiées de travail.

Une dynamique semblable peut être observée dans les domaines où l’économie est numérisée – par d’ingénieux artifices, les travaux salariés disparaissent et sont confiés à des travailleurs non payés. Il n’est que de considérer l’exemple de la bascule des démarches administratives vers la numérisation – à l’image de la déclaration des revenus en ligne – pour s’en convaincre. Par le passé, cet exercice était accompli par les agents des impôts et représentait un travail considérable de saisie informatique. Ce travail a subi une forme de privatisation à l’échelle individuelle : l’exécution de la tâche de saisie informatique est directement effectuée par le contribuable derrière son écran. Bien qu’il y ait des vertus à exempter les agents publics d’une telle tâche pénible et répétitive, son élimination a surtout été stimulée par la suppression de postes et l’accroissement de la charge de travail dans ces services. Comme l’analyse avec brio Frédéric Lordon, la délégation à l’individu du tri des déchets s’inscrit dans la même logique : déléguer un travail auparavant effectué par des salariés qualifiés à des citoyens-usagers, non qualifiés, qui le font gratuitement.

« Analyser l’ubérisation au travers de la baisse tendancielle des taux de profit permet de comprendre pourquoi les plateformes représentent l’avenir rêvé par les investisseurs. En effet, si les employeurs sont amenés à gagner moins, à part égale de capital constant, ils ont trouvé dans l’ubérisation un moyen de contourner ce problème – n’ayant plus à supporter le « coût » de la production. »

Si la classe dirigeante, attachée à la propriété lucrative source de ses profits, cherche donc à investir de nouvelles sphères d’activité pour étendre ses profits, elle semble en parallèle se lancer dans une large dynamique de désinvestissement de l’appareil productif. Il s’agit ici d’une évolution importante. Historiquement, les classes dominantes utilisaient en effet leur propriété de l’outil de travail des travailleurs comme légitimation de la ponction qu’elles réalisaient sur la valeur créée par le travail de ces derniers. Le capitalisme de plateforme rebat les cartes de cet état de fait et offre désormais la possibilité aux possédants de ne même plus avoir à investir dans l’appareil productif : ils peuvent s’en déresponsabiliser en laissant aux travailleurs eux-mêmes le soin d’acquérir leur propre outil de travail. Ainsi, le chauffeur Uber conduit sa propre voiture, le livreur Deliveroo achète lui-même son vélo, etc. Dans cette perspective, « l’apport » du propriétaire lucratif se retrouve réduit à peau de chagrin : il se contente de proposer une intermédiation entre offreurs et demandeurs, sans assumer aucune autre responsabilité, mais continue de ponctionner une part très importante de la valeur économique créée par les travailleurs de plateforme.

NDLR : Pour une analyse des implications sociales et juridiques de l’ubérisation, à lire sur LVSL : « auto-entrepreneuriat : les chaînes de l’indépendance »

Si l’on sait combien cette intermédiation par le capitalisme de plateforme est à la fois mauvaise pour les travailleurs et évitable, l’analyser au travers de la baisse tendancielle des taux de profit permet de comprendre pourquoi les plateformes représentent l’avenir rêvé par les investisseurs. En effet, si les employeurs sont amenés à gagner moins, à part égale de capital constant, ils ont trouvé dans l’ubérisation un moyen de contourner ce problème – n’ayant plus à supporter le « coût » de la production. En définitive, non seulement le capitalisme de plateforme contourne le droit du travail, endette les travailleurs et les rémunère mal, mais il est aussi un moyen pour les possédants de ne plus avoir à s’encombrer de l’appareil productif dans certains secteurs d’activité, tout en continuant à y exercer une ponction. Le fort développement du télétravail à la faveur de la crise sanitaire peut aussi être lu à l’aune de cette dynamique d’abandon, par la classe possédante, de certains coûts intrinsèquement liés à l’activité réelle. Concrètement, généraliser le télétravail est l’opportunité, pour l’employeur, non seulement de casser la cohésion entre salariés, mais aussi de se débarrasser de certains frais inhérents à l’entretien de l’outil de travail : bureaux, matériel informatique, etc.

LA FINANCIARISATION COMME COMPENSATION DE LA BAISSE DES TAUX DE PROFIT

Un autre secteur d’activité permet de générer beaucoup des profits en supportant un faible coût de production : la finance. Si les détenteurs de capitaux jugent encore insuffisante la ponction qu’ils réalisent sur le travail vivant effectué dans l’économie réelle, ils peut choisir d’utiliser leur patrimoine financier comme un levier de profitabilité démultiplié ou, pour reprendre une expression courante (mais passablement erronée), « faire travailler son argent ». Historiquement, la finance passe principalement par les prêts bancaires, qui permettent de recevoir des intérêts pour avoir mis à disposition des fonds servant aux prêts. Dans le capitalisme contemporain, cette logique s’étend aujourd’hui à des entreprises au départ bien éloignées des métiers de la banque. Il est désormais très courant de pouvoir acheter un produit à crédit sans passer par sa banque.

« Le concept de baisse tendancielle du taux de profit permet d’aborder avec moins de naïveté la critique du « productivisme » portée par l’écologisme mainstream et médiatique. »

Ainsi, les activités bancaires elles-mêmes sont aujourd’hui dépassées en termes de taux de profit par les activités dites « de marchés », c’est-à-dire les paris en Bourse. Rien de plus simple, en effet, que de spéculer sur la hausse ou la baisse d’une valeur, qu’il s’agisse d’une part d’entreprise (action), d’une dette (obligation), du prix des matières premières, d’une monnaie, d’un indice boursier etc. Les plus-values à la clé peuvent être considérables, tandis que les coûts de production sont ridicules, les traders étant d’ailleurs de plus en plus remplacés par des algorithmes.

La finance, monstre froid déconnecté de l’économie réelle ? Les crises financières révèlent au contraire à quel point elle est imbriquée dans celle-ci. Lorsque les détenteurs de capitaux entrent au capital d’une entreprise, c’est parfois pour spéculer, mais aussi pour acquérir un pouvoir décisionnaire sur les orientations de la production et toucher des dividendes. Généralement indifférents à ce que produit l’entreprise et aux conditions environnementales et sociales dans lesquelles s’exercent cette production, les actionnaires sont en revanche particulièrement attentifs à la rente qu’ils vont pouvoir en obtenir. En exacerbant l’obsession du profit déjà présente dans une entreprise indépendante des marchés financiers, en l’indexant sur une logique de spéculation financière, la finance bouleverse donc le régime d’accumulation capitaliste traditionnel, et porte à un degré supérieur l’obsession de maximisation du taux de profit.

UN CAPITALISME PRÉDATEUR

L’impact de la rapacité des détenteurs du capitaux sur les travailleurs, mais aussi sur l’environnement, est un leitmotiv majeur de la théorie marxiste. « Le capital épuise deux choses : le travailleur et la nature », écrivait Karl Marx. Dans la théorie marxiste, le capitalisme élimine toutes les restrictions à l’appropriation de la nature – appropriation, car ce processus conduit à tirer des bénéfices du « travail impayé » extra-humain (accumulation géologique, biodiversité…) en les sortant des bilans des entreprises [5]. Les lentes évolutions géologiques et physiques, étalées sur des millions d’années, ayant permis de constituer les réserves d’hydrocarbures, sont ainsi gratuitement accaparées – on peut en dire autant de la surpêche ou de l’utilisation abusive des sols par l’agriculture intensive, qui détruit la biodiversité sans payer un centime, alors que tout le système de production alimentaire repose sur cette ressource si fragile. La théorie libérale a bien pris en compte le caractère problématique de cette course vers l’accaparement des ressources, pour le recoder dans la grammaire de la théorie coûts / bénéfices [6]. Il s’agit de mettre en balance l’avantage à polluer obtenu par une entreprise, avec les désavantages pour le reste de la société, traduites en langage libéral comme des « externalités négatives ». Bien évidemment, réussir à évaluer précisément les impacts d’un acte polluant, que cela soit par des études statistiques d’augmentation de risques de cancer ou des effets cumulatifs des multiples dégâts environnementaux, se révèle impossible. Sans compter que cette approche ne prend aucunement en compte la disparition progressive des ressources qui n’ont pas une valeur marchande immédiate – autrement dit, tant que le coût de la disparition d’une ressource naturelle n’a pas été comptabilisé et chiffré, il n’existe tout simplement pas.

Le concept de baisse tendancielle du taux de profit permet d’aborder avec moins de naïveté la critique du « productivisme » portée par l’écologisme mainstream et médiatique. Il profit permet en effet de comprendre pourquoi le productivisme est inhérent au mode de production capitaliste : puisque le taux de profit baisse sur chaque unité produite, il faut produire plus en quantité – ce qui est écologiquement préjudiciable. De même, elle permet de comprendre la cause de la frénésie à l’innovation technique de la part des détenteurs de capital : confrontés à une pression de tous les instants pour améliorer le rendement de leur capital fixe, ils se lancent dans une course sans le luxe de se soucier de son impact environnemental.

Lutte pour l’accaparement de nouveaux marchés, plateformisation, financiarisation, prédation sur les ressources naturelles : ces phénomènes peuvent être compris comme une manière de répondre à la baisse tendancielle du taux de profit. Se pose alors la question du dépassement du système économique dominant à l’ère néolibérale. Il est courant d’opposer, dans les cercles hétérodoxes, un capitalisme fordiste-keynésien à un capitalisme néolibéral et financiarisé – pour vanter les vertus du premier et critiquer les effets néfastes du second. Une analyse en termes marxistes conduirait pourtant à considérer que le second est le produit logique du premier : la transition de l’ère fordiste-keynésienne à l’ère néolibérale peut en effet être lue comme une manière parfaitement rationnelle d’enrayer la baisse tendancielle du taux de profit. Est-ce à dire que la critique du néolibéralisme demeure superficielle, tant qu’elle ne prend pas en compte le mécanisme fondamental qui a conduit à l’apparition du néolibéralisme ?

Notes :

[1] Concernant les niches fiscales, les comptes du budget de l’État en 2020 par la Cour des comptes, page 162. Consultable ici.

[2] Concernant les exonérations de cotisations sociales, Les Comptes de la Sécurité Sociale, Résultats 2019 et prévisions 2020, page 58. Consultable ici.

[3] Par-delà Nature et Culture, Philippe Descola.

[4] Manières d’être vivant, Baptiste Morizot.

[5] La Nature dans les limites du Capital, Jason Moore.

[6] La société ingouvernable, Grégoire Chamayou.

[7] En outre, produire en régime capitaliste implique des coûts mathématiquement plus élevés puisqu’il est nécessaire, en plus des dépenses publicitaires et de marketing, de dégager une marge pour le profit, alors même que la production en est exemptée.

Pour les liens voir sur le site :

https://epss.collectifnovembre.com/…

7 Messages de forum

  • L’ambulance du capitalisme moribond, depuis 2008 déjà, cache-t-elle à ce point le char d’assaut du banco-centralisme ??? En tout cas la pseudo-« gauche marxiste » bien-pensante ne veut pas le voir et continue de vouloir viser l’ambulance capitaliste et se concentre même sur les rustines de ses roues de secours, plutôt que de tenter d’arracher la perfusion banco-centraliste qui maintient le malade en survie précaire…

    Pas étonnant, donc, que cette "gauche" continue de creuser son trou dans le fond de la poubelle de l’histoire… !

    A le lire, à première vue, on ne sait pas vraiment de quand date cet article, s’il a réellement été pondu ces jours dernier ou bien si c’est une republication d’un truc ancien, tant sa façon de traiter les rapports entre l’Etat et le prétendu « néo-libéralisme » semble plutôt dater du siècle dernier…

    Pourtant le lien vers l’article sur « Allô Bercy » montre que c’est bien un écrit de l’ « ère du covid » et qui ignore donc totalement le cycle de la dette publique banco-centralisée et son rôle de perfusion monétaire des marchés financiers…

    Ce qui s’appelle rater un éléphant dans un couloir…

    Le problème, c’est que l’éléphant, ici, c’est le char d’assaut des Banques Centrales et qu’il écrase même les aveugles volontaires qui ne veulent pas le voir !

    Luniterre

    Mort cérébrale du capitalisme, mort cérébrale de la gauche !

    http://mai68.org/spip2/spip.php?article8724

    “Le Crime du Garagiste” – Le Casse Banco-centraliste !

    http://mai68.org/spip2/spip.php?article8195

    « Great Reset » : le banco-centralisme est-il un « complot pervers » ou simplement la conséquence incontournable d’une évolution systémique ?

    http://interfrsituation.eklablog.com/great-reset-le-banco-centralisme-est-il-un-complot-pervers-ou-simpleme-a209547684

    NOUVEAU !!! >>>

    « Aux âmes damnées (…du banco-centralisme), la valeur n’attend point le nombre des années (…pour disparaître !)…

    http://mai68.org/spip2/spip.php?article9503

    « Merveilleux » Monde d’Après : face à l’émergence du banco-centralisme, quelle forme de Résistance ?

    http://mai68.org/spip2/spip.php?article6329

    Paradoxe et suspense économique en 2021 : le Capital atteindra-t-il, ou non, le Nirvana par la Dette Mondiale ?

    http://interfrsituation.eklablog.com/paradoxe-et-suspense-economique-en-2021-le-capital-atteindra-t-il-ou-n-a209197288

    Décapant !!! Le capitalisme et-il déjà derrière nous ? Et si oui, qu’est-ce qui a pris sa place ???

    http://mai68.org/spip2/spip.php?article9688

    Décapant !!! (Suite !) D’après les Grundrisse de Marx, le passage du capitalisme au banco-centralisme est en marche…

    http://mai68.org/spip2/spip.php?article9716

    Décapant !!! (Suite !) Les "complotistes" sont des lemmings à l’instinct rebelle, qui refusent de participer au suicide du troupeau !

    http://mai68.org/spip2/spip.php?article9731

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    Répondre à ce message

    • Bonjour Luniterre,

      Je vous remercie pour votre commentaire. Nous avons publié sur le site de notre école cet article. Il se trouve que pour nous, ancien pays colonisé toujours en lutte contre les formes nouvelles du colonialisme, la forme concrète du capitalisme que nous connaissons, c’est l’Impérialisme.
      Je veux bien vous concéder que le capitalisme repose en paix dans le carré "poubelle" du cimetière de l’histoire et que la partie variable du capital ne survit que par paiement différé. Pourtant je voudrais vous rappeler qu’avant cette solution du paiement différé, c’est le pillage colonial (qui a accéléré l’accumulation du capital dans un premier temps) et l’impérialisme qui ouvrent ou étendent les marchés annexes qui assurent un paiement immédiat.
      C’est nous peuples colonisés qui payons depuis longtemps cet écart. Ce qui a permis au capitalisme des puissances coloniales de "gérer" ses luttes de classes et de créer une aristocratie ouvrière qui le lui a bien rendu. Nous payons toujours via des mécanismes monétaires ou des brutalités directes de pillage.
      Je ne veux surtout pas entrer en polémique avec vous sur quoi que ce soit. Ce genre d’articles nous permet de faire parvenir à notre public un éclairage pas trop pointu dans lequel la virgule fait oublier les mots, les mots font oublier les phrases et les phrases font oublier la relation immédiate de la théorie marxiste avec l’éclairage de, ; et l’action sur, la situation concrète.
      Et franchement la situation concrète est celle qui nous est imposé par l’Impérialisme.
      Voilà un commentaire d’un lecteur .
      "Pour ce pb de baisse tendancielle du Tx de Profit, il (Marx) a établit en 1847 que : "Le Capitalisme porte les germes de sa propre destruction" !!
      C’est le colonialisme et l’impérialisme qui lui ont rallongé sa vie jusqu’à nos jours : il est mourant à l’agonie mais ne crève pas !!"
      Pourtant le colonialisme et l’Impérialisme ne peuvent plus lui servir le sérum de s survie en nous pillant et la crise pèse maintenant sur vous, peuples des pays impérialistes et pèsera de plus en plus lourd, alors même que toute issue révolutionnaire à la crise de "décomposition du cadavre " capitaliste est partout contrariée par les trahisons des gauches et pire encore.

      Répondre à ce message

      • Bonjour, camarade !

        Le but n’est pas de polémiquer ou pas, mais de faire avancer les questions de fond, et bien évidemment, en rapport avec la situation concrète de notre époque ! …Et de nos pays !

        Le fait que le capitalisme ait longtemps survécu grâce au pillage impérialiste est un fait historique évident, mais aujourd’hui, par exemple, l’Algérie est un pays indépendant.

        Ceci-dit, effectivement, des rapports de domination, incontestablement, subsistent, entre les métropoles banco-centralisées et une bonne partie des nations dites « émergentes ».

        Mais, concrètement, ils ont aussi tendance à changer de nature, comme je tente de l’expliquer au camarade Viriato :

        « Le cycle de prolétarisation continue du tiers-monde est le cas le plus emblématique de cette démarche. Il est évidemment un reliquat important de l’époque de l’expansion impérialiste, mais ce que tu refuses de voir c’est qu’il s’agit désormais beaucoup plus de tenir le développement industriel de ces pays dans la dépendance de la dette que d’en tirer des revenus financiers significatifs. Car c’est aussi et d’abord de l’accès aux ressources en matières premières, qu’il s’agit, également, et dont les métropoles banco-centralisées ont le plus grand besoin !

        D’une manière générale, ce que tu as du mal à comprendre, et encore plus, sans doute, à admettre, c’est que même ce qui reste de développement industriel, que ce soit dans les métropoles banco-centralisées ou dans le tiers-monde, est conditionné par sa dépendance au cycle de la dette, et qu’il l’alimente donc, en fin de compte, au lieu de contribuer à le résorber, ce qui est de par ce fait même désormais tout à fait impossible, et il est donc, pour l’essentiel, on le voit bien, irréversible, sauf, ici ou là, contre-courants secondaires.

        Les zones d’influences monétaires banco-centralisées sont donc en train de remplacer les zones d’influences financières impérialistes, même si les deux phénomènes continuent de coexister, et même, localement, de se superposer. »

        http://mai68.org/spip2/spip.php?article9737

        Ce qui semble nettement confirmé par l’attitude générale du FMI à l’égard de la dette du tiers-monde :

        https://www.lorientlejour.com/artic…

        https://www.imf.org/fr/News/Article…

        https://www.letemps.ch/economie/fmi…

        https://fr.sputniknews.com/20210624…

        https://www.reuters.com/article/fmi…

        https://www.voaafrique.com/a/le-fmi…

        https://sahel-intelligence.com/2443…

        https://fr.sputniknews.com/20210629…

        En ce qui concerne l’Algérie, la situation semble différente du fait que ce pays a retrouvé une relative indépendance à l’égard du FMI :

        https://www.lefigaro.fr/flash-eco/a…

        https://www.rfi.fr/fr/afrique/20201…

        https://www.aps.dz/economie/120604-…

        https://www.aps.dz/economie/127427-…

        Néanmoins, le problème actuel de l’Algérie semble être la croissance de la dette publique, qui, si elle n’atteint pas, fort heureusement, des proportions « à la japonaise » (environ 250% du PIB), ni même, « à l’occidentale » (100% et +…), peut devenir inquiétante, dans la durée :

        https://www.elwatan.com/pages-hebdo…

        https://www.liberte-algerie.com/eco…

        https://www.algerie-eco.com/2021/04…

        « La dette publique de l’Algérie a augmenté de 5,8%, passant de 45,6% du produit intérieur brut (PIB) en 2019 à 51,4% en 2020, a indiqué la Banque mondiale dans son dernier bulletin d’information économique de la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (Mena) intitulé « Vivre avec la dette : comment les institutions peuvent tracer la voie de la reprise dans la région Moyen-Orient et Afrique du Nord ».

        La dette publique du pays va augmenter dans les années à venir, selon les prévisions de la Banque mondiale. En effet, la dette de l’Algérie devrait augmenter de 4,7% en 2021, pour s’établir à 56,1% du produit intérieur brut (PIB), pour atteindre 60,5% en 2022 et 65,3% en 2023, selon les prévisions de la Banque mondiale. »

        La question de la dette n’est pas seulement son pourcentage du PIB, mais aussi et surtout, de savoir par qui elle est détenue !

        Fort heureusement, dans le cas de l’Algérie, et il semble que ce soit un choix politique, elle est détenu essentiellement par des acteurs économiques à l’intérieur du pays lui-même :

        https://www.afdb.org/fr/countries/n…

        https://donnees.banquemondiale.org/…

        Malgré tout, ce n’est donc pas une garantie absolument satisfaisante, car l’économie algérienne reste relativement dépendante de ses ressources pétrolières :

        « L’économie algérienne est principalement tirée par les hydrocarbures et l’investissement public. Les hydrocarbures représentent 98% des exportations, 60% des recettes fiscales et 19% du PIB. »

        https://export.agence-adocc.com/fr/…

        Le cours du pétrole, comme on l’a vu ces derniers mois, peut encore subir des variations extrêmes, que ce soit à la hausse ou à la baisse, en fonction du contexte international.

        La question reste donc bien, en Algérie comme ailleurs, de trouver la voie d’un développement relativement endogène, ce qui semble possible, dans la mesure où elle a déjà une capacité d’autonomie alimentaire, de par ses capacités agricoles.

        Et donc, effectivement, le marxisme-léninisme, c’est d’abord parler de situations concrètes, et non pas se payer de mots, fussent ceux de Marx ou de Lénine eux-mêmes !!!

        Je n’ai pas la prétention de connaître la situation complète de l’économie algérienne, mais la résumer, comme vous le faites à :« …franchement la situation concrète est celle qui nous est imposé par l’Impérialisme. », cela indique plutôt un décalage important avec la réalité actuelle, que ce soit celle, particulière, de l’Algérie, ou de l’évolution générale du monde actuel.

        Et dans ces conditions je comprends donc mieux que vous trouviez satisfaisant de republier : « Ce genre d’articles [qui] nous permet de faire parvenir à notre public un éclairage pas trop pointu… »

        Effectivement !!!

        Luniterre

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      • Re…

        Je ne voudrais pas avoir l’air d’en remettre une couche, mais tout de même… Je prends le temps de relire et l’article d’Aitana Perez, et votre réponse à mon post…

        Dans un premier temps j’ai donc logiquement répondu à l’article d’Aitana Perez, qui a bien quelques qualités en tant que recueil de poncifs gauchisants, mais passe de très loin à côté de l’essentiel, et donc ne méritait pas le détour d’une réponse détaillée.

        Ceci-dit, il passe également très loin de l’essentiel sur le plan de l’histoire du capitalisme, vu que effectivement, si le sujet est bien une liste de moyens de compensation pour la baisse du taux de profit, il omet précisément la principale, et donc, accessoirement, celle qui, selon votre réponse, aurait motivé votre republication : l’exportation colonialiste et néo-colonialiste de capitaux productifs et financiers, qui est bien effectivement le moyen le plus radical que le capitalisme a utilisé, pendant l’essentiel du 20e siècle, pour survivre à ses propres crises.

        Mais de ce moyen, il n’y a pas la moindre trace dans l’article d’Aitana Perez, et donc je comprends de moins en moins votre démarche…

        Quoi qu’il en soit, tel quel, cet article fait l’objet de diverses republications sans que personne ne s’offusque, ni ne réagisse, à ses lacunes, énormes à tous points de vue…

        Ce qui est donc parfaitement révélateur, hélas, du niveau de « formation » actuel de la gauche qui se prétend encore « marxiste », et que ce soit d’un côté ou de l’autre de la Méditerranée, cela ne semble donc pas faire de différence significative, non plus !

        L’objectif de votre site, selon son intitulé : « Ecole populaire de philosophie et de sciences sociales » , semble indiquer un but de formation militante, ce qui est extrêmement positif.

        Mais peut-être faut-il vraiment recommencer à la base, ce que j’ai proposé, cet hiver, suite à un autre débat et qui a malheureusement abouti à un refus très majoritaire de mes correspondants :

        « La connaissance des fondamentaux les plus élémentaires porte nécessairement sur la relation dialectique entre valeur d’usage et valeur d’échange, la formation de la plus-value, la plus-value relative et le cycle du capital fixe. Avec ces quelques notions, plus quelques rudiments concernant la création monétaire, il devient possible de comprendre l’évolution banco-centraliste du système et ses conséquences sur la lutte de classe. Et donc de définir et d’adopter une stratégie appropriée et surtout de la mettre en pratique, même si avec nos faibles moyens. »

        C’est face au rejet de cette proposition que j’ai fermé le blog Tribune Marxiste-Léniniste, qui était donc devenu sans objet, faute de lecteurs aspirant réellement à une connaissance des bases du ML, et donc je ne souhaitais plus continuer à écrire pour « faire comme si » à l’égard de ceux qui s’en réclamaient encore formellement tout en étant dans le déni permanent de ses fondamentaux les plus élémentaires !

        Amicalement,

        Luniterre

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        • Vus n’arriverez jamais à comprendre la différence entre le travail proprement scientifique (théorique) et le travail militant qui ne consiste pas pas à asséner aux camarades le travail sur les concepts mais à transformer les concepts en idées.
          Vous ne voyez pas ce que je veux dire ? Ce n’est pas compliqué.
          Les manuscrits ou le Capital, c’est le travail scientifique destiné à connaitre le réel, à produire la connaissance.
          Le Manifeste du Parti Communiste travaille ces connaissances pour les exprimer en idées, c’est à dire un outillage théorique d’interprétation du réel. Les connaissances deviennent des idées et quand les idées s’emparent des masses, elles deviennent une force matérielle. Le travail militant c’est réécrire constamment le Manifeste du Parti Communiste selon les développements actuels, c’’est de réécrire "Que faire" ? et pas du tout de réécrire Le Capital, ni à réécrire "Le développement du Capitalisme en Russie" . Ce travail est le travail des savants pas des militants dont très peu ont cette capacité. Ouvriers, paysans, jeunes, etc. ont besoin de connaissances pour lutter, et comme la lutte idéologique n’est pas la propagande ou la vulgarisation, il faut constamment travailler les connaissances pour en faire les idées qui correspondent aux besoins de la ,lutte.
          la réalité est que vous n’avez aucune démarche militante mais une logique de "surplomb", une logique de chef , une logique de baguette du mec ,qui croit que parce qu’il a mieux compris il est en droit de diriger les autres. Or ce n’est pas les idées qui "mènent le monde" mais des forces sociales et économiques et le premier souci du militant est de rassembler les forces intéressés au changement dans un lien permanent avec les idées qui mettent en adéquation la conscience de ces forces avec leur condition historique et de classe réelle.
          C’est cela notre différence. Je vais vous apprendre un "truc marxiste", le marxisme est la seule théorie avec celle de Freud qui permet de "voir à travers" le discours et le premier réflexe d’un marxiste allé à la bonne école c’est de se demander "qu’est-ce m’apprend ce locuteur" A TRAVERS ce qu’il me dit.
          Je ne ne répondrai plus à aucune de vos réponses.

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          • Je n’ai jamais prétendu "diriger" quoi que ce soit : j’ai simplement proposé, au contraire, que nous nous remettions tous à l’école des fondamentaux les plus basiques pour les mettre en pratique dans le monde d’aujourd’hui, tel qu’il est réellement, point barre !

            « Le travail militant c’est […] pas du tout de réécrire Le Capital, ni à réécrire "Le développement du Capitalisme en Russie" . Ce travail est le travail des savants pas des militants dont très peu ont cette capacité. Ouvriers, paysans, jeunes, etc. ont besoin de connaissances pour lutter, et comme la lutte idéologique n’est pas la propagande ou la vulgarisation, il faut constamment travailler les connaissances pour en faire les idées qui correspondent aux besoins de la lutte. »

            A la base, c’est donc vous-même, et non moi, qui établissez, dès le départ, une ségrégation entre les travailleurs et les intellectuels « savants » !

            De plus, il ne s’agit pas de « réécrire » Le Capital, mais simplement de comprendre les notions les plus élémentaires qui s’y trouvent :

            « La connaissance des fondamentaux les plus élémentaires porte nécessairement sur la relation dialectique entre valeur d’usage et valeur d’échange, la formation de la plus-value, la plus-value relative et le cycle du capital fixe. Avec ces quelques notions, plus quelques rudiments concernant la création monétaire, il devient possible de comprendre l’évolution banco-centraliste du système et ses conséquences sur la lutte de classe. Et donc de définir et d’adopter une stratégie appropriée et surtout de la mettre en pratique, même si avec nos faibles moyens. »

            Evidemment, Le Capital date de 1867, pour le Livre I, qui décrivait surtout la situation de l’industrie de son temps, mais il se trouve que l’on dispose des notes personnelles de Marx, les Grundrisse, qui datent de 1857, et nous éclairent sur le développement qu’il comprenait déjà pour la suite de l’évolution du système, qui est celle que nous vivons à notre époque !

            Donc libre à vous de vous complaire dans votre ignorance quasiment revendiquée, mais ce qui est triste, et même, tragique, c’est qu’au nom de ce que vous présentez à vos militants et à vos lecteurs comme du « marxisme » vous les incitez à se complaire eux-mêmes dans cette ignorance, au lieu de faire correspondre votre démarche avec l’intitulé de votre site.

            Pour ma part, je n’ai pas fait d’études « universitaires » au-delà du brevet des collèges (BEPC, à l’époque, soit bac moins trois… !), et ensuite un « rattrapage » dans le technique, avec une formation « adulte » de mécanicien en machines agricoles, puis, encore par la suite, une formation d’ouvrier agricole en arboriculture fruitière.

            Tout ce qui concerne l’économie et l’histoire, je l’ai donc appris par moi-même, et je continue à apprendre tous les jours, c’est pourquoi j’ai éprouvé le besoin de faire un petit topo de recherche rapide sur la situation économique actuelle de l’Algérie, pour voir en quoi elle correspond ou non à votre revendication selon laquelle ce serait encore une quasi-colonie !!!

            Le résultat est donc votre réaction, puérile et révélatrice, à la fois, de l’état mental actuel de la gauche pseudo-« marxiste », que ce soit donc en France ou en Algérie aussi, semble-t-il, hélas !

            Luniterre

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