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Coronavirus - La non-violence du mouvement anti-paSS nazitaire permet au pouvoir de le rendre invisible

samedi 9 octobre 2021, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 3 octobre 2021).

La violence révolutionnaire des Gilets Jaunes a fait trembler le pouvoir.
La non-violence des anti-paSS l’a fait rigoler.

France métropolitiane, 2 octobre 2021 : Tous les leaders du mouvement anti-paSS ont appelé à la non-violence. Le résultat est là, les manifs anti-paSS ne passent plus. Elles sont devenues invisibles dans le spectacle. La télé peut se permettre de ne même plus signaler leur existence. C’est une nouvelle preuve que la non-violence ne mène à rien. Elle ne fait que stériliser les mouvements de contestation. Le mouvement des Gilets Jaunes a fait extrêmement peur au pouvoir, il l’a ébranlé ; en comparaison, le mouvement anti-paSS ne l’a même pas encore effleuré.

La vidéo est ici : http://mai68.org/spip2/spip.php?article1408

9 Messages de forum

  • Le mouvement des GJ n’a ébranlé le pouvoir que dans ses tout premiers jours, alors qu’il avait le soutien quasi unanime de la population sur sa revendication centrale concernant la fameuse taxe écolo sur les carburants. Par la suite, une fois cette revendication formellement satisfaite, le mouvement GJ n’a pas su conserver une dynamique cohérente autour de quelque revendication que ce soit, et dès lors la violence à pu jouer à fond son rôle de repoussoir en faveur du pouvoir.

    Pour être un facteur favorable au mouvement de masse, la violence doit apparaître clairement comme une initiative et une réponse du pouvoir à une revendication considérée comme entièrement justifiée par la majorité de la population, ou au moins, de l’ensemble des classes populaires et prolétariennes.

    Reste alors encore à organiser une résistance suffisamment cohérente et suffisamment durable pour conserver le soutien populaire, accumuler des forces et passer à la contre-offensive.

    Luniterre

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    • « Le mouvement des GJ n’a ébranlé le pouvoir que dans ses tout premiers jours. » Effectivement, c’est-à-dire quand il était le plus violent. Violence acceptée et comprise alors par une grande partie de la population parce qu’elle offrait une perspective de renversement du pouvoir.

      Mais, arrivé au paroxysme de sa violence révolutionnaire le mouvement GJ a toutefois été incapable de renverser le pouvoir. Ce fut donc la défaite, forcément suivie de la décomposition. Et ce mouvement s’est décomposé au point que certains de ses leaders envisageaient même de se présenter aux élections présidentielles. La violence n’offrant plus d’espoir, la population a cessé de l’approuver.

      Les GJ ont perdu parce qu’ils n’avaient pas assez faim.

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      • Ils n’avaient tout simplement plus de revendication cohérente apparaissant comme susceptible de justifier une démarche unitaire de type radical. À partir de là, le fait que la violence hebdomadaire apparaissait comme venant de leur part, même si ce n’était pas toujours le cas, c’était devenu un piège rédhibitoire dont ils n’ont pas su sortir.

        Le mouvement anti-paSS, paradoxalement, conserve donc une chance de se structurer autour d’une alternative politique, tant que la revendication centrale ne peut pas être satisfaite. Si c’est bien le cas à partir du 15 Novembre, la situation pourra donc encore évoluer dans le sens d’une construction politique durable.

        Luniterre

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        • Ton but est-il de faire la révolution, ou bien de construire un parti ?

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          • Quel est le but de la Révolution ??? Construire une société nouvelle, et tant qu’à faire, durable. Actuellement, le but est donc de construire une alternative au banco-centralisme qui est déjà en train de se mettre en place, lui, comme alternative de domination de classe au capitalisme failli.

            Cela implique déjà que les masses populaires et prolétariennes soient capables d’identifier ce nouvel ennemi et de comprendre son fonctionnement, afin de développer un programme et une stratégie politique appropriées.

            Cela nécessite une organisation démocratique appropriée du mouvement de masse, capable de passer de la résistance à la contre-offensive. Une organisation au sein de laquelle pourra s’effectuer l’auto-formation des masses et se former leurs capacités à comprendre, analyser, et développer une stratégie efficace face à ce nouvel ennemi qu’est le banco-centralisme.

            Est-ce que les partis politiques actuels peuvent jouer un rôle dans cette construction ? Actuellement, ce n’est guère ce que l’on voit.

            Est-ce qu’un nouveau parti politique peut contribuer à cette construction ? Seule l’histoire le dira. Mais pour l’instant on en voit pas même encore l’embryon.

            Pour l’instant, c’est donc un non-sujet. L’important, pour les révolutionnaires, tous plus ou moins isolés, c’est de participer au mouvement de masse là où ils sont et de contribuer à la construction d’une organisation de Résistance démocratique de masse.

            Luniterre

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            • Salut Luniterre,

              Les Gilets jaunes se sont révoltés parce qu’ils avaient faim. Cette "revendication" est cohérente, et est restée du début à la fin du mouvement. Ils ont eu assez faim pour faire trembler le pouvoir avec leurs émeutes, d’autant plus violentes qu’ils avaient d’autant plus faim. Mais, ils n’avaient pas assez faim pour prendre les fusils. Surtout que Macron avait pris soin de diviser par deux le prix d’un permis de chasse juste avant le mouvement. Les Gilets jaunes ont perdu parce qu’ils n’avaient pas assez faim.

              Construire un parti pour faire comprendre aux gens le banco-centralime ? Cela prendra beaucoup trop de temps. Il n’y a pas tout ce temps. Le banco-centralisme aura tout contrôlé d’ici là avec des paSS, et la révolution deviendra impossible. Si tant est qu’il y aura encore une espèce humaine sur Terre. Car, je pense toujours que si d’ici une quinzaine d’années, nous n’avons pas fait la révolution, alors les machines nous tuerons tous dans cinquante ans.

              Comprendre le banco-centralisme n’est pas très utile pour mener le prolétariat et la petite-bourgeoisie à la révolte. La faim du ventre des Gilets Jaunes et la faim de liberté des anti-paSS est largement suffisante pour ça. Donc, perdre son temps à construire un parti pour leur faire intégrer le banco-centralisme est inutile et même nuisible parce que faisant perdre un temps infini.

              L’utilité véritable de la compréhension du banco-centralisme, par contre, c’est de faire passer la bourgeoisie dans notre camp. Car, si, jusqu’à il y a peu, seule la petite bourgeoisie avait tendance à se prolétariser ; avec l’avènement du banco-centralisme, même la grande bourgeoisie capitaliste classique va se prolétariser. Pour tenter de faire comprendre le banco-centralisme à la bourgeoisie, un parti est inutile. Un article très simple et très court peut suffire à condition qu’il soit lu par la bourgeoisie.

              Tu parles de front uni. On peut peut-être réaliser un Front uni du prolétariat, de la petite-bourgeoisie et de la bourgeoisie contre l’ennemi commun : les banco-centralistes. Je pense de toutes façons que si nous ne réussissons pas à faire passer la bourgeoisie dans notre camp, on peut quand même faire la révolution. Mais, l’alliance avec la bourgeoisie faciliterait énormément la chose.

              Je pense donc que la bonne stratégie consiste avant tout à semer la révolte partout où l’on peut, avec la faim chez les prolos, avec la liberté dans la petite bourgeoisie, et avec la compréhension du banco-centralisme dans la bourgeoisie.

              La révolte du 14 juillet 1789 n’a pas eu besoin d’un parti constitué. La faim et le besoin de liberté ont suffi pour préparer le terrain. l’étincelle qui a enflammé la prairie est indiquée ici :

              http://mai68.org/spip/spip.php?arti…

              Ensuite, je pense que l’organisation naturelle que prendra la révolution sera une coordination qui se fera très vite sur le tas :

              http://mai68.org/spip/spip.php?arti…

              Amitié,
              do
              http://mai68.org

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