VIVE LA RÉVOLUTION
Accueil du site > Comment publier un article > Coronavirus - La vaccination est-elle l’arme fatale ? vidéo

Coronavirus - La vaccination est-elle l’arme fatale ? vidéo

dimanche 3 octobre 2021, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 3 octobre 2021).

https://youtu.be/j_aiE07BiCQ

Covid-19, enfin le bout du tunnel ?
Le Pr Didier Raoult répond

Sputnik France - 30 septembre 2021

Cliquer ici pour télécharger la vidéo

Les signaux de l’épidémie sont de nouveau encourageants. Quelles sont les perspectives de sortie de la crise sanitaire ? Vaccination, troisième injection, traitement par hydroxychloroquine et risque de nouveaux variants, mais aussi conflit entre la science et la politique : le Professeur Didier Raoult, microbiologiste et directeur de l’IHU Méditerranée Infection, n’élude aucun sujet devant les caméras de Sputnik.

Entretien.

S’agissant d’un sujet en lien avec le Covid-19, Sputnik rappelle que l’OMS a mis à disposition une rubrique Questions-Réponses pour disposer d’informations en lien avec la pandémie : évolution du virus, port du masque, sécurité des vaccins :

https://www.who.int/fr/emergencies/…

Transcription partielle :

Les indicateurs de l’épidémie sont aujourd’hui au vert. Est-ce que d’est le signe que la vaccination fonctionne ?

Je ne sais pas. Les maladies infectieuses sont des maladies d’écosystème. C’est multifactoriel, c’est compliqué. La vaccination joue certainement un rôle dans l’évolution de la maladie. L’efficacité de la vaccination est de 50%. Donc, ça joue probablement un rôle.

Ce qui joue un rôle, c’est l’épuisement du virus lui-même. Ces virus qui n’arrêtent pas de muter… tantôt il y en a un qui en mutant trouve la possibilité de créer une nouvelle mini-épidémie ; mais, très souvent, en mutant, ces virus perdent de leur virulence et disparaissent.

C’est une forme d’immunité naturelle ?

Pas du tout, c’est le virus lui-même. Vous savez, il ne faut pas être trop centré sur l’homme. Les virus ont leur propre vie. Les épidémies se sont toujours arrêtées. Ce qui commence les épidémies, ce sont des clones. Et ces clones se diversifient petit à petit. Et au fur et à mesure qu’ils se diversifient, ils perdent de leur force d’impact. Et, la plupart du temps, les épidémies disparaissent comme ça.

C’est pour ça que cette épidémie a été formée d’épidémies successives dues à des variants différents. Et ces variants étaient plus ou moins sévères. Le dernier variant, le Delta ou indien, est moins tueur. En France, s’il y a eu moins de morts, c’est dû en partie à ce variant, peut-être à la vaccination. Mais la proportion de ça n’est pas facile comprendre parce qu’en Angleterre, très vaccinée, l’épidémie qu’ils viennent de subir n’a pas tué beaucoup de monde, tandis qu’en Israël, très vacciné aussi, la même épidémie a tué beaucoup de monde.

Il y a aussi une autre raison, que l’on appelle l’effet de moisson. Comme la première épidémie a tué beaucoup de monde, le nombre de personnes susceptibles de mourir de cette maladie a diminué de manière importante. Ceux qui n’ont pas été très atteints par la première épidémie, et dont on croyait que c’était parce qu’ils avaient bien géré la crise en 2020, sont beaucoup plus atteints maintenant, dans cette deuxième partie de l’épidémie en 2021.

Est-il possible que la vaccination augmente la possibilité de l’apparition de nouveaux variants par pression sélective ? Au contraire, plusieurs scientifiques estiment que la diversité virale décuple le risque de variants.

Je ne suis pas sûr que cela joue un rôle dans un cas comme dans l’autre. Il y a l’effet moisson. Et il y a le rôle de l’immunité. Il existe une immunité naturelle variable d’un endroit à l’autre, qui tourne autour de 25% des gens qui ne seront jamais malades. Et il y a l’immunité acquise, d’une part pas la maladie, immunité qui est assez robuste. Et l’immunité acquise par les vaccins qui joue aussi un rôle. Et puis ensuite, il y a le virus lui-même. Je ne suis pas un immunologiste, je travaille plus sur les microbes et les virus. je pense donc qu’il y a une évolution du virus qui n’est pas différentes des autres virus, en particulier ARN, qui fait qu’à la fin les virus s’épuisent.

Et donc peut-être que le fait de freiner la diffusion du virus est bénéfique à court terme, et peut-être qu’elle n’est pas bénéfique à long terme. C’est-à-dire que la disparition du virus est peut-être liée au nombre de fois où il a pu se multiplier. Donc si vous l’empêchez de se multiplier peut-être que vous ne ferez que retarder sa disparition. Tant mieux si ça vous permet de mettre en place des médicaments ou des stratégies thérapeutiques.

Cela n’aurait pas d’incidence sur les nouveau variants ?

Je ne crois pas, je pense que c’est la nature des virus de muter sans arrêt. Et ils font ça jusqu’au moment où ils s’épuisent.

Vous venez de publier une étude sur près de 10500 personnes concluant à une réduction significative de la mortalité sur les personnes soignées à l’hydroxychloroquine et à l’azithromycine. Continuez-vous à prescrire l’hydroxychloroquine et l’azithromycine pour les malades du covid malgré l’absence d’AMM ?

Ah, oui, oui, bien sûr, bien sûr ! En France, dans les hôpitaux 70% des prescriptions médicales sont faites hors AMM. Et 30% des prescriptions médicales qui ne sont pas faites à l’hôpital sont hors AMM. Vous avez des choses qui sont recommandées par l’autorité de santé qui n’ont pas l’AMM. Vous avez l’azithromycine qui est le traitement de référence pour la pneumonie aux USA qui n’a pas l’AMM en France pour le traitement des pneumonies ! Donc tout ça, ce n’est pas de la science, les AMM, c’est un mélange de politique, d’influence des laboratoires, de négociations entre la sécurité sociales et les laboratoires pour le prix des médicaments et pour leur diffusion. La science joue un rôle, bien sûr, mais il n’est pas exclusif.

Concernant le relecture de votre article…

Ce papier a été envoyé à un premier journal, qui a mis 2 mois et demie à le reviewé, qui l’a accepté, qui a demandé des éditoriaux, et ils ont fait un chose qui n’est jamais arrivé à ma connaissance : alors que le papier était accepté, ils ont dit "On est désolé, on doit rejeter ce papier". Alors qu’il était accepté !

Pour quelle raison ?

Il y a une pression phénoiménale sur ce truc-là !

De la part de qui ?

J’ai un livre qui va sortir dans quelques jours sur l’hydroxychloroquine. Tant que les gens ne se seront pas posés en se demandant "comment est-il possible que tout le monde se soit laissé embarqué dans l’histoire du Lancet-Gate qui prétendait que l’hydroxychloroquine tuait dans 10% des cas ?" En 2006 l’hydroxychloroquine a été prescrite 1 milliard de fois. Comment les gens ont-ils pu croire qu’elle avait tué 100 millions de personnes ?

Nous, on donne l’hydroxychloroquine à 600 milligrames par jour pendant 10 jours.

Le CDC américain a établi que la balance risque bénéfice du vaccin penchait en faveur de la vaccination même pour les jeunes ados de plus de 12 ans. Partagez-vous leur conclusion ?

NON ! pas du tout ! Selon les chiffres de ces 2 années de covid, les gens de moins de 40 ans sont moins morts que les années précédentes. Donc jusqu’à 40 ans…

En revanche, il y a un vrai problème, c’est que l’évaluation des effets secondaires n’a pas été faite, et n’a pas pu être faite parce que, dans des conditions d’urgence, on a considéré qu’on n’avait pas le temps de faire l’évaluation des effets secondaires des médicaments. Donc, moi, le risque-bénéfice me parait clair pour la population qui risque de faire une forme grave. Mais, pour les gens qui n’ont aucune chance de faire une forme grave du covid, il faut avoir une analyse beaucoup plus complète et beaucoup plus prolongé du risque-bénéfice. Et en pratique, on ne commercialise jamais un vaccin dans ces conditions.

Le vaccin chinois atténué est quasiment sans danger. On connait ce genre de chose depuis très longtemps. Par contre, avec des vaccins qu’on n’a jamais utilisé jusqu’à présent [comme les vaccins ARN], il y a toujours des risques inattendus… avec des choses qu’on n’a jamais testés.

Répondre à cet article

SPIP | squelette | Se connecter | Plan du site | Suivre la vie du site RSS 2.0