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Libye - Conférence pour l’anniversaire de l’assassinat de Kadhafi

mardi 26 octobre 2021, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 26 octobre 2021).

Pour info : à Paris, une conférence pour la défense des droits du peuple libyen

https://www.france-irak-actualite.c…

Publié par Gilles Munier sur son site le 26 Octobre 2021, 10:36am

À l’occasion de la commémoration de l’assassinat du Guide libyen Mouammar Kadhafi, le Comité international pour la défense des droits du peuple libyen organise une conférence internationale sur le sujet suivant :

« Les conséquences juridiques et politiques de la reconnaissance de la violation de la souveraineté du peuple libyen par les Etats agresseurs de la Libye en 2011 et sur le crime de l’assassinat du Guide libyen ».

Le comité vous invite à cette conférence qui réunira de nombreux intervenants.

Cet évènement se déroulera

Le 31/10/2021

à 13h00

au Mercure Hôtel, Porte de Versailles

6 rue Saint Lambert

75015 Paris

Programme de la conférence :

13h.00 - Accueil des participants

13h15 - Ouvertures de la conférence et Allocution du comité international

13h20 - 10 ans après les faits : établir les responsabilités pour l’assassinat du leader Mouammar Kadhafi : une obligation légale, politique et humaine :

Maître Jean Fermon avocat international, secrétaire général de l’association internationale des juristes démocrates

14h - Discussion sur les conséquences de la reconnaissance par le président Macron de la violation de la souveraineté du peuple libyen en 2011 :

Professeur Mezri Haddad, professeur de droit, philosophe, ancien ambassadeur de la Tunisie à l’UNESCO.

Séance sous la présidence du Maître Sayeh Ourimi

14h 30 - Projection d’une vidéo qui comprend la dernière bataille de Syrte (du convoi de fierté).

14h40 - Débat

15h -Pause-café

15h15 - Introduction générale à l’ouvrage du professeur Charvin : (Kadhafi, tentative pour changer le monde), présenté par James Frédéric : journaliste, membre de groupe « Pacte antimondialiste ».

15h30 - Lecture générale du livre de professeur Robert Charvin : Ginette Hess Skandrani, rédactrice de La Voix de la Libye.com.

15h50 - Débat

16h20 : lecture de l’hommage et la conclusion de la conférence

Conférence présentée et modérée

par Fergoug Nawel, juriste

Contact :

Comité international pour la défense des droits du peuple libyen

150, rue du Landy

93200 Saint-Denis

Tel : 075307746

e-mail : SAFIR.MOMO99@YAHOO.COM

1 Message

  • Le lynchage de Kadhafi n’a ému ni Micheline Calmy Rey ni Hillary Clinton

    Par Silvia Cattori - Arrêt sur info — 21 octobre 2021

    C’était il y a 10 ans

    Un certain nombre de responsables et de personnalités politiques occidentaux se sont félicités de l’assassinat de Mouammar Kadhafi. Hillary Clinton, alors secrétaire d’Etat, n’avait pas caché sa joie.

    « Nous sommes venus, nous avons vu, il est mort ! »

    avait-elle lâché sur la chaîne CBS, avant d’éclater de rire.

    Hillary Clinton après le lynchage de Kadhafi :

    « We came, we saw, he died »

    Voir la vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=mlz…


    Publié le 6 NOVEMBRE 2011 sur le site silviacattori.net par Silvia Cattori

    Le lynchage révoltant de l’ancien dirigeant libyen Mouammar Kadhafi par ses propres compatriotes, à Syrte, sa ville natale, n’a pas fini de hanter le cœur et l’esprit de tous ceux qui refusent la barbarie à laquelle de prétendues « interventions humanitaires » conduisent.

    Les images glaçantes, outrageantes, de la dépouille nue, maculée de sang, de Mouammar Kadhafi, et de celle de son fils Mouatassim, sont encore dans nos yeux. Exhibées, jetées en pâture par les nouveaux maîtres libyens, elles nous hanteront longtemps.

    Pétrifié, chacun a pu voir, pratiquement en direct, les vidéos sinistres d’un homme ensanglanté, insulté, frappé, défiguré, humilié, regardant incrédule ses mains rougies de son propre sang, condamné à mort par des miliciens vociférant…

    Il y a une limite à la quantité d’atrocités qu’une personne restée humaine peut supporter. Depuis Abou Ghraib cette limite a été largement dépassée.

    Ces atrocités innommables nous les refusons. Elles présagent encore plus de sang et de larmes et de douleur pour les Libyens déjà cruellement meurtris par huit mois de bombardements et violences. Elles annoncent de plus grandes catastrophes…

    Le spectacle bestial de la mise à mort de l’ancien dirigeant libyen, ne semble pas avoir révulsé le cœur de la présidente de la Confédération helvétique, Micheline Calmy-Rey. Au journaliste qui lui demandait obséquieusement ce qu’évoquait cette mort, elle a répondu froidement sans l’ombre d’un malaise :

    « J’aurais préféré qu’il soit jugé parce qu’il a des comptes à rendre. Il a régné sur la Libye pendant 42 ans, sur une dictature sanglante. Ma foi, il est mort comme il a régné… » [1]

    Ce commentaire est à la fois sidérant et révoltant.

    Quel qu’aient pu être les crimes commis par Mouammar Kadhafi, sa dignité d’être humain, ne devait-elle pas être respectée ?

    Tout homme, fût-il coupable, n’a-t-il pas droit à être traité humainement ?

    N’est-ce pas là une exigence du droit humanitaire dont Mme Calmy-Rey se plaît à financer des projets [2] ?

    Mouammar Kadhafi et son fils Mouatassim étaient vivants au moment de leur capture. Ils ont été humiliés, sauvagement torturés, exécutés. [3] De même que des dizaines de milliers de Libyens anonymes à eux attachés. Ils n’ont pas eu droit au traitement de prisonniers de guerre.

    Face à une violation flagrante du droit international, et de toutes les règles fixant des limites à la barbarie, en sa fonction de présidente de la Confédération suisse, Mme Calmy-Rey se devait au moins de condamner le non respect du droit humanitaire.

    Mais, foin du droit ! L’antipathie et la rancœur personnelle de Mme Calmy-Rey à l’égard de Kadhafi, ont lamentablement pris le dessus.
    Mme Hillary Clinton ne s’est pas montrée plus humaine que Mme Calmy-Rey. Elle a laissé éclater une joie obscène au moment où elle apprenait la mort de Kadhafi [4].

    Le cynisme dont Clinton et Calmy-Rey ont fait montre peut être qualifié d’inhumain… la preuve que les femmes au pouvoir ne sont pas plus tendres que les hommes…

    Sur le continent européen, un seul homme d’État s’est dressé pour dire son indignation, pour dire son dégoût, pour dire non à la barbarie : le premier ministre russe Vladimir Poutine.

    Révolté par le traitement réservé à la dépouille du dirigeant libyen Mouammar Kadhafi et de son fils Mouatassim, et par ce que ces images « dégoûtantes » lui inspiraient, il en a appelé, lui, au respect du droit international et des Conventions de Genève.

    «  La quasi-totalité de la famille de Mouammar Kadhafi a été tuée. Son corps a été exposé sur toutes les chaînes de télévision du monde. Il était impossible de regarder ces images sans écœurement. Il est tout ensanglanté, blessé, encore vivant, puis achevé (…) et on exhibe tout ça sur les écrans  », s’est-il indigné. [5]

    Une leçon d’humanité à l’adresse de ces deux femmes de pouvoir si peu sensibles à la cruauté, et de tous ces dirigeants occidentaux arrogants et hypocrites qui n’ont que les « droits de l’homme » à la bouche, mais ignorent leur violation quand cela les arrange.

    Silvia Cattori – 6 NOVEMBRE 2011

    Post scriptum

    Les peuples qui ont soif de justice et d’humanité rejettent cette violence institutionnalisée, cette absence de compassion à l’égard des vaincus.

    Le mandat de l’OTAN en Libye était de protéger les civils, et non pas de les massacrer. [6] La résolution du Conseil de sécurité de l’ONU a été outrepassée. Dès le début de l’intervention, des charniers où l’on a trouvé les cadavres de partisans de Kadhafi, exécutés les mains liées derrière le dos, ont attesté des massacres commis par les combattants anti-Kadhafi qu’appuyait l’OTAN.

    Cela n’a pas dissuadé Mme Calmy-Rey de se rendre le 1er septembre 2011 à la Conférence des « Amis de la Libye » à Paris. Convoquée à l’initiative de Sarkozy cette conférence -contrairement aux raisons avancées- était une manœuvre qui devait, d’une part, au travers du grand nombre de pays représentés, apporter une reconnaissance tacite du bien-fondé de l’intervention de l’OTAN en Libye. Et contribuer d’autre part, à asseoir la légitimité d’un Conseil national de transition (CNT) et de ses combattants barbares de plus en plus contestés et soumis à critique.

    La Suisse ne faisant pas partie de l’Alliance atlantique, Mme Calmy-Rey n’avait pas à associer le peuple suisse à une mascarade qui de toute évidence, ne servait qu’à apporter une caution à la destruction de la Libye et au massacre de dizaines de milliers de civils par les « frappes » de la coalition et les attaques des combattants du CNT.

    Source : https://arretsurinfo.ch/le-lynchage…

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