« L’homme fut condamné, par le conseil de guerre français, à avoir les poings brûlés puis à être empalé vif. Le bourreau Barthélemy coucha sur le ventre Soleyman, tira un couteau de sa poche, lui fit au fondement une large incision, en approcha le bout de son pal et l’enfonça à coups de maillet. Puis il lia les bras et les jambes du patient, l’éleva en l’air et fixa le pal dans un trou préparé. Soleyman vécut encore durant quatre heures, et il eût vécu plus si durant l’absence de Barthélemy un soldat ne lui eût donné à boire : à l’instant même il expira. »