Les raids menés par l’armée israélienne dans le territoire palestinien causent la mort de nombreux civils. Beaucoup de tirs dans le dos. Quand elle ne tue pas, cette violence laisse de lourdes séquelles.
A Bethléem, dans le quartier qui jouxte le camp de réfugiés de Dheisheh, Reda Abu Aker a « peur de sortir ». Le 29 mai, ce Palestinien de 12 ans a été blessé par un tir israélien, juste à côté du cœur. C’est un miraculé. A quelques millimètres près, la balle transperçait son aorte. L’enfant allait chercher du pain, comme tous les matins, dans une épicerie à deux minutes de chez lui. L’armée opérait dans le camp voisin, mais tout semblait calme, se remémore sa mère, Maha Abu Aker.