Ce n’est pas essentiellement une guerre pour l’Ukraine, qui n’en est, malheureusement pour elle, que le lieu géographique, mais bien une guerre pour la Russie, c’est-à-dire, du point de vue des banco-centralistes, pour abattre carrément la Russie en tant que dernier Etat-nation indépendant d’importance géostratégique et géoéconomique mondiale.
La Russie est donc à nouveau, comme au temps de l’URSS, un élément fédérateur des nations plus petites qui ont encore des velléités d’indépendance vis-à-vis du mondialisme banco-centraliste, et y compris dans sa version chinoise.
On a vu des foules d’africains défiler avec des portraits de Poutine, on en n’a pas encore vu défiler avec des portraits de Xi Jinping !
La stratégie US de tentative de contrôle de l’Ukraine a commencé dès le milieu des années 2000 et n’a fait que s’intensifier depuis, et évidemment, surtout depuis 2013 et le Maïdan.
Malheureusement, comme on le voit aujourd’hui, cela a été une relative réussite en termes de conditionnement des populations locales ukrainienne, au point que les ukronazis trouvent encore pas mal de « chair à canon » à sacrifier sur le front, ce que l’on a vu sur le front de Kherson.
Sur celui d’Izioum, par contre, ces dernières 48 heures, les ukronazis ont utilisé une technique différente, basée sur des « commandos » de leur « Légion Etrangère » formés aux tactiques « mobiles » US-Otanesques, et malheureusement redoutablement plus efficaces.