Dès sa première journée, il assiste aux agissements d’une bande de policiers haineux et violent. Tabassage des "bâtards" (l’injure raciste pour qualifier les jeunes hommes noirs et arabes) en garde à vue, dans les fourgons de police : l’auteur révèle, dans son livre, les violences qui passent sous les radars de la hiérarchie.
Au fil de son enquête, Valentin Gendrot se transforme. Ce n’est plus lui qui infiltre la police, mais le métier et ses pires représentations qu’il intériorise. Il "joue" alors au "bon élève policier", "pour se fondre et documenter les bavures auxquelles il assiste". Un déchaînement de violence le marque particulièrement. La victime, Konaté, n’est qu’un jeune de 16 ans. Mais le journaliste n’interviendra pas. Il ira même jusqu’a se rendre complice d’un crime : "faux en écriture", pour protéger son collègue agresseur, et à "charger", avec la complicité de tout l’équipage, le jeune homme qui portera plainte pour violences policières.