Lorsque les 30 km/h étaient cantonnés à des zones peu étendues et clairement identifiées, cela faisait sens dans la tête de l’usager : 30 km/h = danger. Il adaptait alors son comportement et se montrait particulièrement vigilant, parce qu’il percevait immédiatement que c’était nécessaire pour la sécurité de tous. Mais en imposant une limitation de vitesse abaissée sur l’ensemble des voies, indifféremment des situations de conduite, on la banalise aussi. Et on fait disparaître de l’esprit de l’automobiliste l’idée que certaines configurations peuvent comporter plus de risques que d’autres, ce qui est totalement contre-productif