La non-violence est une condition sine qua non de la réussite d’une révolution. En utilisant les armes de l’ennemi, nous nous condamnons à un échec inévitable. Non seulement parce que nous ne disposerons jamais d’un armement supérieur à l’ennemi, mais surtout parce que l’utilisation de ces armes pervertirait l’essence même du mouvement. Et si jamais ce mouvement obtenait une pauvre et partielle victoire militaire, c’est qu’il aura été meilleur boucher d’une guerre sanglante, et ce serait donc au prix d’une corruption mortelle de son idéal, de ses objectifs.
Cette naïveté, ce pacifisme bêlant sera notre (...)