Letemps.ch, 23 mai 2018 : Les constructeurs automobiles vantent les avantages de leurs modèles électriques. Des véhicules « zéro émission », affirment-ils. Pourtant, ce mode de propulsion est loin d’être propre. La pollution est délocalisée dans les pays qui fabriquent le cœur de ces bolides : les batteries.
L’énergie utilisée pour recharger la batterie d’un tel véhicule n’est pas forcément renouvelable. Exemple avec la Chine : le pays représente 40% du marché mondial des véhicules électriques. Sauf que l’énergie des batteries provient majoritairement de centrales à charbon polluantes. Le bénéfice pour l’environnement est donc infime.
L’Empire du Milieu domine le convoité business des métaux rares. Les mines du pays regorgent de ressources indispensables pour la fabrication de batteries lithium-ion. Pour obtenir ces précieux ingrédients, les usines de raffinage usent de méthodes qui polluent les sols. « Le peuple chinois a sacrifié son environnement pour nourrir la planète entière avec des terres rares »
Note de do :
Un problème n’est pas abordé dans cet article, c’est que quand l’énergie fournie à la voiture est soit-disant "propre" alors c’est qu’elle est nucléaire. Il va de soit que je suis contre les véhicules électriques parce qu’en plus d’avoir une très faible autonomie, ils sont voués au nucléaire.
L’intérêt de cet article, c’est de montrer que même si l’on oublie cet aspect, les automobiles électriques ne sont pas écologiques. Un peu comme les biocarburants qu’on a renommés agrocarburants une fois qu’on s’est aperçu qu’ils n’étaient pas "bios" du tout !
La fin de l’article contredit sa présentation-résumé et son début, un peu comme si l’auteur avait en fin de compte subi une pression.