Ce mouvement de contestation est le plus important depuis fin 2011 dans ce pays de quelque 10 millions d’habitants, et des manifestations ont aussi eu lieu dans d’autre villes.
Le Premier ministre jordanien Hani Mulqi a été contraint à la démission lundi 4 juin 2018, après plusieurs jours d’une contestation populaire, inédite depuis des années, ciblant un projet de réforme fiscale et une hausse des prix.
L’Etat doit "garder son indépendance et ne pas se plier aux exigences du FMI", a martelé le président de la principale fédération syndicale, Ali al-Abbous.
"Celui qui augmente les prix cherche à enflammer le pays", ont scandé ces derniers jours les manifestants.
"Le mouvement populaire (…) a surpris le gouvernement", Adel Mahmoud, analyste spécialisé en sciences politiques, qui estime qu’il "continuera jusqu’à ce que les revendications soient satisfaites".
Note de do : Qu’attend-on pour en faire autant en France ?