Autre sujet de débats dans la CGT : faut-il s’en tenir aux journées d’action sans lendemain, excluant toute volonté de bloquer les secteurs stratégiques de l’économie, là où se concentre le pouvoir du Capital ? Faut-il renoncer à la grève générale qui serait selon certains une conception désuète ? Pourquoi serait-elle désuète ? Cela mérite une discussion. Faut-il se satisfaire de grèves par procuration, s’accommoder de l’éparpillement des luttes et de leur pourrissement comme d’une fatalité ? Cela ne suffit pas d’applaudir au « succès » des métallos allemands, ne faut-il pas réfléchir au fait que leurs (...)