Les marches du retour : le défi palestinien au monde
Fadwa Nassar, le 13 octobre 2018 : L’entité coloniale, excédée par les marches du retour, essaie de trouver une solution pour les stopper. Considérant que c’est le mouvement Hamas qui les anime (ce n’est pas spécialement lui, bien qu’il y participe activement), les sionistes proposent d’alléger le blocus, et non de le supprimer, en contrepartie de l’arrêt des marches, ce que refuse complètement le haut conseil national des marches du retour, dont le président Khaled al-Batsh a récemment déclaré : « les solutions partielles des crises vécues par la bande de Gaza ne mettront pas fin aux marches du retour, car il faut que le blocus entier soit levé », ajoutant : « les marches se poursuivront jusqu’à la réalisation de leurs objectifs premiers et les sacrifices des blessés et des martyrs ne feront l’objet d’aucune concession ». Même la fin du blocus criminel contre la bande de Gaza ne fait pas partie de ces objectifs premiers, qui ont été définis dès le départ : le retour des réfugiés à leurs terres spoliées en 48, en 67 et après, et faire échec au plan américain dans ses deux volets les plus importants : al-Quds et la question des réfugiés.
En représailles, le ministre sioniste Avigdor Lieberman a ordonné l’arrêt immédiat des livraisons de fioul à la bande de Gaza.