La réforme des retraites voulue par le capital et mise en œuvre par Macron est en route. Le gouvernement en vante les mérites, le haut- commissaire à la réforme Delevoye avec les médias porte la bonne parole partout dans le pays, la CFDT la soutient à fond.
La réforme du gouvernement, c’est : supprimer le système de retraite par répartition basé sur un système de solidarité universelle, intégré au système de Sécurité Sociale. Préparé en 1945 par le ministre communiste du Travail, A. Croizat avec l’appui de la CGT, le système de Sécurité Sociale partait du principe de solidarité universelle : chacun y contribue avec ses moyens, chacun reçoit suivant ses besoins.
Le capitalisme dont le but est la recherche du profit maximum n’a jamais admis cette conquête qui lui a été imposée, il a toujours recherché à reprendre cette conquête favorable au peuple.
Dans le système par point qui prend l’ensemble de la « carrière » professionnelle, fini la règle des 25 meilleures années dans le privé et des six derniers mois dans le public. Les « trous », chômage, maladie, etc…. en fait, 90% des pensions baisseront. En ce qui concerne les retraites complémentaires, si on applique les règles actuelles en points ( Arrco-Agirc) à la totalité du salaire, une pension de 1600 euros, passerait à 1000 euros.