L’artisan ou le petit entrepreneur qui travail au quotidien sur les chantiers avec son personnel n’a pas forcément intérêt à les sous-payer. Augmenter le SMIC, pour la plupart d’entre eux, ne peut se faire actuellement qu’avec des aides publiques sur les charges, aides qu’ils doivent quémander tout aussi bureaucratiquement que leurs salariés pour la nouvelle « prime macron ».
C’est pourquoi il est donc tactiquement nécessaire de revendiquer une nouvelle répartition des charges sociales, qui permettra d’augmenter réellement le SMIC sans surcharger les TPE-PME, qui représentent 70% de l’emploi salarié en (...)