Depuis bientôt deux mois, Lyon est le théâtre de nombreuses attaques menées par l’extrême droite radicale contre l’extrême gauche au sein des cortèges de Gilets jaunes. Des opérations coup de poing virant parfois à la bataille rangée, et pour lesquelles les groupuscules lyonnais d’extrême droite peuvent compter sur le renfort de hooligans, d’autres nationalistes français et même de militants fascistes venus de Suisse.
Après plusieurs minutes d’affrontements impressionnants à coups de bâtons, de ceinture, de pierres et de poings d’une rare violence (certains antifas ont été roués de coups au sol et brûlés avec des fumigènes), les membres de l’extrême droite ont dû reculer.