Déjà plus de cinq mois de manifs hebdomadaires et de confrontation, souvent violente, avec les forces répressives du pouvoir n’ont pas permis de dessiner l’ébauche d’une solution crédible à la crise, ni l’ébauche d’une solution politique alternative.
Une des premières motivations de ce mouvement était l’excès de pression fiscale en France. Une autre était le relèvement des bas revenus, et notamment du SMIC. Or le pouvoir a réussi ce tour de passe-passe de prétendre avoir augmenté le SMIC, alors qu’il n’a fait qu’augmenter encore la pression fiscale sans rien ajouter au SMIC qui n’était déjà prévu ! Une prime, et en plus limitée comme accès en pratique, n’a jamais été réellement un salaire.
Alors que parmi les taxes et impôts diverses, la CSG, à elle toute seule, représente déjà 9,2% du salaire brut, et notamment, du SMIC, soit 139,95€.
Son abolition remonterait donc le salaire net du Smicard à 1311,29€, soit déjà légèrement au dessus de la revendication initiale des Gilets Jaunes, qui était à 1300€ net sur la liste des 42 revendications du 29 Novembre 2018.