Bagdad a volontairement oublié que ces gens-là ont facilement quitté la France en 2013-2014. L’Irak pourrait demander des comptes à la France, mais Adel Abdel Mahdi ne veut pas avoir de problèmes avec Paris.
Un rééquilibrage diplomatique défavorable aux Kurdes, une option sur des canons français et du matériel d’écoute auraient été négociés par Bagdad en échange d’une promesse faite à Paris : gérer la détention des djihadistes français en Irak.
La France veut avoir des facilités à partir du territoire irakien pour que ses forces spéciales déployées en Syrie puissent s’y replier, une fois les soldats américains partis du nord-est syrien.