Aujourd’hui, si très peu de partis communistes d’importance ont survécu, la plupart, en outre, ont renoncé, et le plus souvent, très officiellement, au marxisme-léninisme.
Ce n’est pas le cas du Parti Communiste Chinois, qui a même pendant un temps prétendu ajouter un prolongement « maoïste » au marxisme-léninisme.
Un parti qui joue non seulement le rôle dirigeant essentiel en Chine mais qui, de ce fait, influe sur les rapports de force entre puissances mondiales, et sur l’ensemble des forces politiques qui s’y expriment.
Il n’est donc pas sans importance de définir ce que nous entendons par Marxisme-Léninisme ! Il s’agit donc, entre autres conséquences, de définir la véritable nature économique et sociale, la nature de classe, bourgeoise ou prolétarienne, de la deuxième puissance mondiale. Et donc de situer le rôle de son influence dans les luttes économiques, politiques, sociales et idéologiques, à l’heure actuelle !
Quoi qu’il en soit, cette influence chinoise est l’un des vecteurs par lequel revient, sous diverses formes, l’idée que le marxisme-léninisme n’est pas réellement devenu une idéologie obsolète.
De plus, avec la crise de 2008 et aussi avec la problématique de la robotisation de l’industrie, est revenue sur le devant de l’actualité la perspicacité des analyses et des prospectives développée voici déjà un siècle et demi par Karl Marx.
Une partie importante de l’intelligentsia de la gauche occidentale s’est donc sentie à nouveau portée à se référer au marxisme, et avec le rayonnement « attractif » de la puissance économique chinoise, d’aucuns se sont référé à nouveau au léninisme pour, en quelque sorte, et à plus d’un titre, « bénéficier de ce rayonnement » !
Mais l’objet de cet article n’est pas non plus de faire un tri systématique de ces divers « rayonnements et influences », mais bien plutôt de revenir à ce que sont les fondamentaux du marxisme-léninisme et de laisser le lecteur juger lui-même de la réalité des choses.