La tentative américaine de détruire Huawei n’est qu’un avant-goût de ce qu’elle va faire pour assurer son hégémonie. Le pays qui a amené au monde Hiroshima, le Vietnam et la guerre en Irak est prêt à détruire plus que de simples entreprises. Elle vise maintenant un pays de 1,4 milliard d’habitants, avec des conséquences potentiellement dévastatrices pour l’ensemble de l’humanité. La Chine, malgré toute sa croissance économique vantée, reste un pays opprimé dans la ligne de mire de l’impérialisme.
Ces développements devraient mettre fin aux arguments académiques à la mode selon lesquels les catégories du marxisme - l’impérialisme, le monopole, l’exploitation et le conflit entre l’économie mondiale et le système d’États-nations - ont été supprimées. En fait, seuls ces outils d’analyse expliquent la fragmentation de l’économie mondiale au XXIe siècle et la résurgence des « conflits de grandes puissances. »
L’argument central du marxisme contemporain, mis en évidence au XXe siècle, est que la révolution socialiste est le seul moyen d’éviter une nouvelle conflagration mondiale, poussée par la lutte désespérée entre les États-nations capitalistes pour les marchés, les profits et l’influence.