En réalité, le révisionnisme ne se définit que comme déformation et falsification des fondamentaux, qu’il faut donc d’abord pouvoir définir et résumer…
C’est donc ce qui vient d’être fait, avec les deux articles récents sur le sujet (liens à la suite).
Ce que démontre le ML, c’est que la vraie démocratie n’est pas une forme abstraite, indépendante des conditions économiques et des rapports de production. Elle doit au contraire servir très concrètement à faire correspondre la production et l’organisation des services avec les besoins sociaux des masses prolétariennes et populaires.
Le vrai but du ML, c’est donc un projet collectif à définir et une gestion collective des moyens, et en tout premier, des moyens de production, à mettre en œuvre pour le réaliser.
Ce n’est qu’en ce sens que le ML devient véritablement une idéologie vivante.
En dehors du projet social, il n’est, au mieux, qu’un outil d’analyse, ce qui n’est déjà pas si mal, et en tous cas, également et bien évidemment nécessaire. Mais autrement, dans tous les autres cas, en l’absence d’un programme économique et social reposant nécessairement sur le développement d’une infrastructure en rupture radicale avec le capitalisme, il n’est plus qu’un dogme abstrait, vite galvaudé en fonction de besoins sectaires, et donc révisionnistes par nature !