Big Bang : réinventer nos modèles et nos imaginaires, rompre avec le productivisme et le consumérisme qui nous mènent au chaos climatique, à la disparition des espèces et à une dramatique déshumanisation, substituer le partage des richesses, des pouvoirs et des savoirs aux lois de la finance et de la compétitivité. L’enjeu, c’est aussi d’articuler les différents combats émancipateurs pour dégager une cohérence nouvelle qui s’attache aux exigences sociales comme écologiques, à la liberté des femmes comme à la fin de toutes les formes de racisme, aux conditions et au sens du travail comme au droit à la ville, à la maîtrise de la révolution numérique comme à l’égalité dans l’accès à l’éducation et à la culture, à la promotion des services publics comme au développement de la gratuité. Nous n’y parviendrons qu’en assumant des ruptures franches avec les normes et les logiques capitalistes. Ce qui suppose de nous affranchir des logiques néolibérales et autoritaires qu’organisent les traités européens et de donner à nos combats une dimension internationaliste.
Réponse de do : Le communisme ne consiste pas à tout partager, mais à tout mettre en commun (Karl Marx). Il ne suffira pas de ruptures franches avec les normes et les logiques capitalistes », il faudra se débarrasser complètement du capitalisme.
Jean-Pierre Garnier, 5 juin 2019 : Comme il fallait s’y attendre, l’émancipation (trois fois citée) constituerait l’horizon de cette conjuration des egos. Pourtant, c’est de ces derniers qu’il faudrait commencer par s’émanciper pour éviter que ce terme de plus en plus galvaudé parmi la « gôche-de-gôche » ne connaisse à son tour le sort funeste infligé à d’autres vocables à connotations progressistes (socialisme, communisme) par des imposteurs diplômés dont cette nouvelle vague de subversifs subventionnées s’apprête à prendre la relève.