Il me parait réducteur de postuler que les humains n’ont que des besoins. A cause de l’épaisseur de notre cortex nous avons aussi des désirs presque toujours difficiles à satisfaire (un désir satisfait n’est plus un désir). Les désirs ne sont pas un zeste d’irrationnel futile, ni un luxe réservé aux privilégiés. Ils font partie de la nature humaine.
La pauvreté, la misère, la faim, le froid et la canicule subis sans défense, et la pression policière pour étouffer la vie des dominés sont des mutilations de la nature humaine qui requiert plus que la survie.
Tout révolutionnaire qui n’est pas abondanciste, (...)